Chapitre 26 : Perte de mémoire

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| Léna Russo |

Une migraine affreuse me fait rouvrir les yeux lentement. Je suis au sol tandis que mes poignets son attachés. Je me retrouve dans une pièce infecte à la lumière tamisée. Je ne sais pas ce que je fiche ici, et encore moins comment je me suis retrouvée ici. Je n'ai plus aucun souvenir de la veille. La dernière chose dont je me souviens, est le dîner désastreux qui a eu lieu, et le fait que Léo en aime une autre.

Une fois un petit peu plus réveillée, j'observe la pièce attentivement. Mais attends... Je reconnais cet endroit. Il s'agit de la cave de Léo. Qu'est ce que je viens foutre ici, putain. 

Quand je me suis réveiller, je me suis retenue de crier, afin de ne pas attirer mon ravisseur et de ne pas me faire butter plus vite que prévue. Mais maintenant que j'ai conscience de l'endroit dans lequel je me retrouve, je n'hésite pas une seule seconde.

- LÉO! RAMÈNE TON CUL ICI! Crie-je aussi fort que possible.

Des pas de plus en plus net se font entendre. Il a intérêt d'avoir une bonne explication. Je sens les nerfs monter, et que je suis à deux doigts de péter un cable.

La porte se rouvre enfin sur Léo, ainsi que sur un autre homme qui m'est totalement inconnu.

- Écoute moi bien, toi. Je te donne cinq putains de secondes pour me détacher et de me donner une explication valable pour la connerie que tu viens de faire. Et j'espère pour toi que c'est une bonne excuse, sinon je te jure que je te brise en deux!

- Et bien, elle a un tempérament de feu la petite. Tu l'as bien dresser semble t-il.

- Ferme la, Antonio. Répond Léo, agacé.

Antonio.

J'ai déjà entendu ce nom quelque part.


| FlashBack |

- J'ai passé un marché avec mon père. La petite peut rester en vie. Dit-Léo

Putain, mais de quoi ils parlent.

- Sa c'était avant qu'elle ne tue Mario. Et je suis sur que tu t'y attendais. Tu savais que Mario était la bras droit d'Antonio. C'est d'ailleurs pour sa que tu l'entraînes. Comme si sa allait vraiment servir à quelque chose. Se moque l'homme.

- Vous n'allez rien faire tant que je n'ai pas parler avec Antonio. Dit-Léo

- On est pas sous tes ordres à toi, mais sous ceux d'Antonio.

Mais qui c'est cet Antonio? Et il me veut quoi, ce clochard?

- Je te conseil de ne pas me faire chier, Andres, si tu ne veux pas que sa se termine comme la dernière fois. Tu sais que je n'ai pas beaucoup de patience. Dit-Léo

Ce dernier, prénommé Andres, contracte la mâchoire suite à ces mots.

- On ne veut pas de problèmes avec toi, Léo. On te respecte beaucoup trop pour sa. On sait de quoi tu es capable. Mais on doit obéir aux ordres de ton père. Dit l'autre homme.

Donc Antonio est son père? C'est cet idiot qui a forcé son fils à faire un choix entre la vie de son petit frère et de sa petite sœur contre celle d'un petit garçon, alors qu'il n'avait que 6 ans.

| Fin du FlashBack |


- T'as petite chienne enragée semble me connaitre, vue la tête qu'elle a fait dès qu'elle a entendu mon prénom. Il faut croire que je ne passe pas inaperçue. Se vente l'homme.

Il mio sicarioOù les histoires vivent. Découvrez maintenant