Il mio sicario

Chapitre 18 : Je t'ai sauvé

| Léna Russo |

Léo est mort par ma faute.

Suite à cette pensée, mon cœur se brise en mille morceaux.

Je n'imagine même pas la douleur que doit ressentir Adriana et Lionel.

Et Laura...

Elle vient de perdre son grand frère par ma faute.

Ma faute...

Quelques secondes après le bip continu du moniteur cardiaque, plusieurs bips se refont de nouveau entendre.

Quoi?

On relève tous la tête, et nous nous regardons les uns, les autres, afin de comprendre ce qu'il se passe.

Son coeur bat?

- Martin, qu'est-ce qu'il se passe? Demande Lionel.

- Son cœur. Il bat. Dit-il avec un sourire aux lèvres. Il est toujours en vie.

Suite à ces mots, Adriana laisse échapper un sanglot, ne cachant pas sa joie.

Le poids lourd qui était dans mon cœur, a disparu, et à laisser place au soulagement.

Léo est toujours en vie.

- Je vais terminer les derniers soins. Quand il se réveillera, je vous appellera. D'accord? Nous dit Martin.

- D'accord. Répond Lionel. Venez, on y va.

10 minutes plus tard.

Lionel m'a dit d'attendre dans ma chambre, et qu'il allait venir me rejoindre.

Sa fait dix minutes que je l'attends. En attendant, j'ai laisser mon cerveau digérer tout ces récents événements.

Ce que j'ai ressentie était inexplicable. J'ai eu tellement peur, et j'étais à la fois si triste lorsque j'ai cru qu'il était mort.

Pourquoi son cœur a arrêté de battre pendant un instant? Il a essayer de nous feinter, ou quoi?

Je ne vais certainement pas me plaindre. J'ai besoin de lui. Enfin, vous avez compris. Sans lui, je suis dans la merde pour la suite. Mais je pense qu'il m'aurait peut-être...manquer?

C'est l'adrénaline, Léna. L'adrénaline du au récent événements me font carrément perdre la tête. Je ne me suis pas autant attachée à lui. Je crois que je me serais sentie un peu mal pour lui pendant un court instant.

Mais, dans ce cas là, pourquoi étais-je si triste?

Comme si mon cœur venait de se briser en mille morceaux.

La porte de ma chambre se rouvre, laissant apparaître la silhouette de Lionel.

- Adriana va bien?

- Oui. Elle est entrain de se reposer. Me dit-il en m'offrant un doux sourire.

- D'accord.

- Je crois, qu'elle t'apprécies beaucoup. Me dit il en s'asseyant près de moi, sur le lit.

Je m'allonge sur le côté, tandis que Lionel fait de même, nous laissant en face à face.

- Ah oui?

- Arrête de faire genre. Alors comme sa tu tapes mon frère et tu me le caches. Me dit il en rigolant.