Chapitre 9

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Ziva, entrant dans le laboratoire d'Abby, la trouva penchée sur son écran, les yeux rivés sur des lignes de code et des images.

Ziva : "Qu'est-ce que tu as trouvé, Abby ?"

Abby, levant les yeux de son écran, se redressa avec un soupir de satisfaction. "J'ai réussi à déchiffrer ce qu'il y avait sur cette carte SD. C'était super compliqué, le sergent voulait vraiment qu'on ne sache pas ce qu'il y avait dessus."

Tony, qui avait suivi Ziva de près, se pencha vers Abby avec curiosité. "Et qu'est-ce qu'il y avait ?"

Abby, reprenant son souffle, répondit : "Il y avait plusieurs dossiers. L'un d'eux contenait la photo d'un bateau, un navire qui a coulé il y a plusieurs mois. Et il y avait aussi une photo d'un camp en Somalie. Le chef du camp était Saleem Ulman."

Tony fronça les sourcils, perplexe. "Pourquoi s'intéressait-il à cette enquête ?"

Abby, toujours efficace, avait déjà fait des recherches. "J'ai découvert que l'ami d'enfance du sergent était un prisonnier de ce camp."

Tony, réalisant la gravité de la situation, remercia Abby avec un léger sourire. "Merci, Abby."

Tony et Ziva quittèrent le laboratoire et se dirigèrent silencieusement vers l'ascenseur. Une fois à l'intérieur, Tony sentit quelque chose de différent chez Ziva. Il appuya sur le bouton pour bloquer l'ascenseur.

Tony : "Ziva, ça va ?"

Ziva, le regard perdu dans le vide, ne répondit pas immédiatement. Elle semblait ailleurs, comme si quelque chose de sombre pesait sur elle.

Tony, inquiet, la rappela à la réalité. "ZIVA !!"

Ziva sursauta et tourna la tête vers Tony, les yeux brillants de larmes non versées. Tony, touché par sa détresse, la prit doucement dans ses bras.

Ziva, tentant de reprendre contenance, murmura : "Je vais bien, Tony. Ne t'inquiète pas pour moi."

Tony, toujours soucieux, insista. "Tu es sûre ? Dis-moi, tu veux quelque chose ?"

Ziva hocha lentement la tête. "Oui, s'il te plaît... un chocolat chaud."

Tony sourit doucement, comprenant que c'était une petite demande, mais qu'elle cachait un grand besoin de réconfort. "Je te ramène ça tout de suite."

Il débloqua l'ascenseur et Ziva en sortit pour se diriger vers l'open space, tandis que Tony descendit vers le café du coin pour aller chercher le chocolat chaud et un croissant.

Entrant dans le café, il s'approcha du comptoir et salua le serveur.

"Bonjour. Un chocolat chaud et un croissant, s'il vous plaît."

Le serveur, un homme d'une quarantaine d'années, acquiesça avec un sourire. "Tout de suite, monsieur."

Après une minute d'attente, le serveur revint avec la commande. "Les voici, monsieur. Cela fera 2,50 $, s'il vous plaît."

Tony tendit l'argent, prit le chocolat chaud et le croissant, et quitta le café. Tout en marchant vers le bâtiment du NCIS, il commença à manger le croissant. Mais soudain, une douleur aiguë lui traversa le ventre, suivie d'une sensation de brûlure intense dans la gorge. Il s'arrêta brusquement dans une ruelle, sentant ses forces l'abandonner. Il laissa tomber le reste du croissant et renversa le chocolat chaud sur le sol.

La vue brouillée et le corps affaibli, Tony tenta d'appeler à l'aide, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il lutta pour sortir son téléphone et appela Ziva, espérant qu'elle pourrait l'aider.

Conversation téléphonique :

Ziva : "Tony, tu en mets du temps pour revenir."

Tony, la voix faible et tremblante : "Ziva... aide-moi."

Ziva, soudain alarmée : "Tony, que se passe-t-il ?!"

Tony, de plus en plus faible : "Ziva... je ne me sens pas bien... je suis en train de m'évanouir."

Ziva, paniquée, tenta de garder son calme. "Tony, dis-moi où tu es !"

Tony, luttant pour rester conscient, tenta de répondre, mais sa voix se perdit. À ce moment, un homme inconnu s'approcha de lui, arracha le téléphone de ses mains et raccrocha avant de brûler le téléphone avec un briquet. Tony, rassemblant le peu de force qu'il lui restait, essaya de se défendre. Mais l'homme, sans pitié, sortit une batte de baseball et frappa Tony au visage.

Le monde de Tony sombra dans l'obscurité tandis que l'homme le soulevait et le mettait dans le coffre d'une voiture. Le véhicule démarra rapidement, laissant la rue déserte derrière lui.

Pendant ce temps, Ziva, de plus en plus inquiète, essaya de rappeler Tony à plusieurs reprises, mais tomba directement sur sa messagerie. La panique montait en elle. Elle se précipita vers McGee, cherchant désespérément de l'aide. "Où est Gibbs, McGee ?!"

McGee, surpris par son ton urgent, répondit "Il est rentré chez lui, pourquoi ?"

Ziva, sans perdre une seconde, sortit son téléphone et appela Gibbs.

Conversation téléphonique :

Ziva : "Gibbs !"

Gibbs, alarmé par la panique dans sa voix : "Ziva, qu'est-ce qui se passe ?"

Ziva, parlant rapidement : "Tony est allé me chercher un chocolat chaud. Il m'a appelée en disant qu'il ne se sentait pas bien, puis la communication a été coupée. Il n'est toujours pas revenu, et je n'arrive pas à le joindre. Son téléphone va directement sur la messagerie."

Gibbs, comprenant la gravité de la situation, répondit avec fermeté : "Ziva, ne bouge pas. Reste où tu es, j'arrive."

Il raccrocha, sauta dans sa voiture et se dirigea à toute vitesse vers le NCIS. Moins de dix minutes plus tard, il sortit de l'ascenseur et se dirigea d'un pas rapide vers le bureau de Ziva. "DiNozzo n'est toujours pas revenu ?"

Ziva secoua la tête en signe de négation, l'inquiétude se lisant sur son visage. McGee, à ce moment-là, appela Gibbs.

McGee : "Patron, j'ai trouvé quelque chose à propos du compte bancaire que vous m'avez donné."

Gibbs, le regard sombre "Qu'est-ce que vous avez trouvé, McGee ?"

McGee, tapant sur son clavier "Le compte bancaire appartient à un certain Yassine Bouhjar, un Tunisien."

Gibbs, toutefois focalisé sur Tony, ordonna "McGee, laisse ça de côté pour le moment. DiNozzo a disparu depuis environ 15 minutes. Il a appelé Ziva, localise l'origine de cet appel."

McGee, sérieux, répondit rapidement "Tout de suite, patron."

Après une minute de recherche intense, McGee trouva enfin l'information. "J'ai trouvé d'où provient l'appel. C'est à cinq minutes d'ici, rue 34 John Kennedy."

Gibbs, déterminé : "Trouve-moi tout ce que tu peux sur ce Yassine Bouhjar."

McGee acquiesça. "D'accord, patron."

Gibbs se tourna vers Ziva, et tous deux prirent leurs affaires avant de se diriger vers la voiture de Gibbs. Il entra l'adresse dans le GPS et démarra en trombe, se dirigeant vers l'endroit où le téléphone de Tony avait été localisé. Arrivés sur place, ils descendirent du véhicule et se dirigèrent vers la ruelle sombre.

Ziva, son cœur battant à tout rompre, fouilla les lieux du regard. Ils trouvèrent un objet calciné sur le sol.

Gibbs, perplexe, prit son téléphone. "McGee a dû se tromper, je vais le rappeler."

Ziva, les yeux écarquillés, s'agenouilla près de l'objet brûlé. Elle le reconnut immédiatement, et sa voix trembla. "Gibbs... c'est inutile... c'est le téléphone de Tony."

Captive In Somalia (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant