Chapitre 12

22 1 0
                                    

McGee se précipita à travers les couloirs du NCIS, son cœur battant à tout rompre. Il sentait l'urgence de la situation peser sur ses épaules. Il arriva enfin devant le laboratoire d'Abby et appela d'une voix forte.

McGee : "Abby ! Abby ! Où es-tu ?"

La voix douce mais tremblante d'Abby lui répondit depuis l'intérieur du laboratoire.

Abby : "Je suis ici, McGee."

McGee entra dans le laboratoire et découvrit Abby, serrant très fort son hippopotame en peluche, une expression de détresse sur son visage habituellement jovial.

McGee, inquiet, s'approcha d'elle : "Abby, qu'est-ce qui ne va pas ?"

Abby releva les yeux vers McGee, ses larmes refoulées rendant ses yeux brillants.

Abby : "Je m'inquiète pour Tony, Tim... Il est où ? Comment il va ? Il est blessé ? Il est... il est..."

McGee sentit son cœur se serrer en voyant la détresse d'Abby. Il posa une main rassurante sur son épaule.

McGee : "Abby, Tony est très courageux. Il va bien. Je te le promets."

Abby le regarda, cherchant dans ses yeux la certitude dont elle avait besoin.

Abby : "Tu en es sûr ?"

McGee : "Certain. Mais en attendant, on doit retrouver ce salaud, et pour ça, on doit analyser le croissant. Tu es d'accord ?"

Abby hocha la tête, essayant de retrouver son calme. McGee, voyant qu'elle se ressaisissait, la serra doucement dans ses bras. Il détestait la voir dans cet état.

Abby, avec un léger sourire : "Tu sais comment motiver tes troupes, toi, hein !"

McGee esquissa un sourire en retour.

McGee : "Et tu sais que tu es mignonne quand tu souris."

Abby rougit légèrement, un sourire plus sincère éclairant son visage.

Abby : "Et tu sais que tu es mignon quand tu me remontes le moral."

Ils échangèrent un regard complice avant que McGee ne se lève. Il tendit la main à Abby, qui la prit pour se relever.

Abby, déterminée : "On doit retrouver DiNozzo."

McGee : "Je te laisse travailler."

Avant de partir, McGee déposa un baiser doux sur la joue d'Abby. Pour lui, c'était un geste de réconfort, mais pour Abby, c'était bien plus. Elle sentit son cœur battre plus fort, mais elle chassa rapidement ces pensées pour se concentrer sur la mission. Elle prit le croissant et se mit à l'analyser avec une détermination farouche.

Pendant ce temps, dans la sombre pièce où Tony était retenu captif, ce dernier ouvrit lentement les yeux. Une douleur atroce pulsait dans son bras, et sa tête tournait. Il regarda autour de lui, tentant de se repérer. Il réalisa rapidement qu'il était seul, mais son soulagement fut de courte durée.

Il baissa les yeux vers son bras et vit qu'il était couvert de sang. L'image de sa propre chair arrachée lui fit monter la nausée. Soudain, la porte s'ouvrit à nouveau, et Yassine entra, tenant un nouvel objet à la main, différent de celui qu'il avait utilisé auparavant.

Yassine : "Alors, pas trop mal, Tony ?"

Tony, serrant les dents : "Un peu."

Yassine approcha et fit briller l'objet sous la lumière tamisée. Tony plissa les yeux et réalisa que c'était une seringue.

Yassine, avec un sourire sinistre : "Dites-moi, vous savez ce que c'est, ça ?"

Tony, son instinct de survie en alerte : "Un sérum de vérité ?"

Yassine, secouant la tête : "Non, non. Je n'ai jamais réussi à mettre la main sur ce genre de chose. Ceci est un poison très puissant. Ça marche à tous les coups."

Tony se força à garder son calme.

Tony : "Je ne vous dirai rien du tout."

Yassine, approchant lentement, savourant l'instant : "Oh, si, vous direz ce que je veux entendre, malgré tout."

Yassine sortit alors un couteau suisse de sa poche et, sans prévenir, entailla la joue de Tony. Tony serra les dents, refusant de montrer sa douleur. Il ne voulait pas donner à Yassine la satisfaction de le voir souffrir.

Puis, d'un geste rapide, Yassine planta la seringue dans le bras gauche de Tony.

Yassine : "Ça ne prendra même pas deux minutes."

Tony sentit une vague de nausée monter en lui. Sa vision devint floue, et une douleur sourde commença à se propager dans tout son corps. Il se tortillait, essayant de lutter contre le poison qui se répandait en lui. Des larmes commencèrent à couler de ses yeux, brûlant à cause du mélange de sueur et de sang.

Yassine, observant avec satisfaction : "Ça commence à faire effet, on dirait."

Tony, malgré une douleur intense, se battait pour ne pas hurler.

Yassine, impitoyable : "Qui est le Mossad ?"

Tony, tentant de résister : "Je ne sais pas."

Yassine, perdant patience : "Menteur. Je vous laisse une chance de vous rattraper."

Tony, les lèvres tremblantes : "Je ne peux rien vous dire."

Yassine se leva, exaspéré. Il appela quelqu'un en arabe, et peu de temps après, un homme dans la trentaine, blond aux yeux verts, entra dans la pièce. L'homme avait une allure froide et mince. Il échangea quelques mots en arabe avec Yassine, que Tony ne comprenait pas, puis quitta la pièce pour revenir quelques minutes plus tard avec un énorme seau. Il le tendit à Yassine avant de repartir.

Yassine s'approcha de Tony avec le seau. Tony, sentant un mauvais pressentiment, essaya de reculer autant qu'il le pouvait, mais il était trop faible pour bouger significativement. Yassine renversa alors tout le contenu du seau sur Tony.

Le liquide brûlant entra en contact avec ses plaies ouvertes, provoquant une douleur insupportable. Tony hurla de toutes ses forces, incapable de contenir sa souffrance.

Yassine sourit, satisfait de sa cruauté, tandis que Tony pleurait sans pouvoir s'arrêter.

Tony, en larmes, suppliant : "Arrêtez, s'il vous plaît... Je vous dirai tout, mais arrêtez... par pitié..."

Yassine : "Dites-moi tout ce que vous savez à propos du Mossad."

Tony, son esprit brisé, tenta de reprendre son souffle et de se calmer autant que possible.

Tony : "Le Mossad est une agence israélienne dirigée par Eli David, le père de Ziva."

Yassine : "L'avez-vous rencontré ?"

Tony : "Oui."

Yassine : "Pourquoi ?"

Tony : "Un agent du Mossad est venu à Washington, et il est allé voir Ziva. Je voulais savoir ce qu'il voulait, alors je suis entré dans l'appartement de Ziva, mais il m'a attaqué. Je me suis défendu et je l'ai tué. Ensuite, nous sommes allés en Israël, et c'est lui qui m'a interrogé. Quand nous avons pris l'avion pour Washington, Ziva est restée à Tel-Aviv. Elle m'en voulait de l'avoir trahie."

Yassine : "Comment s'appelait cet agent ?"

Tony, la voix tremblante : "Michael Rivkin."

Yassine, satisfait : "Vous voyez, ce n'était pas si compliqué."

Tony, épuisé, demanda avec l'espoir d'une fin proche.

Tony : "Pourquoi m'avoir kidnappé ?"

Yassine : "Pour faire pression sur le NCIS et Gibbs. Vous êtes son meilleur agent."

Tony, avec un dernier soupir : "Je peux partir maintenant que je vous ai tout dit ?"

Yassine, un sourire cruel se formant sur ses lèvres : "Non, pas maintenant."

Tony, désespéré : "Pourquoi ?"

Sans un mot, Yassine prit une batte de baseball et frappa Tony à la tête. La douleur était si intense que Tony, malgré tous ses efforts pour résister, perdit connaissance, ses yeux se fermant lentement dans l'obscurité qui l'engloutissait.

Captive In Somalia (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant