Chapitre 17

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Tony se réveilla en sursaut, ses pensées embrouillées et sa vue floue. Il constata avec soulagement que Yassine n'était plus dans la pièce, mais il était loin d'être en sécurité. La douleur était omniprésente, un tourbillon incessant de souffrance qui semblait imprégner chaque fibre de son être. Il était difficile de respirer, chaque inspiration était une épreuve, et il avait la sensation étouffante d'être en proie à une chaleur insupportable. Ses blessures étaient nombreuses et défigurantes ; Yassine l'avait coupé et mutilé de toutes parts. La seule pensée qui lui offrait un maigre réconfort était l'idée que le NCIS et, surtout, Ziva, pourraient encore le sauver. Il se raccrochait à l'espoir qu'ils ne seraient pas trop tard pour intervenir. Tony était convaincu qu'il ne pourrait pas endurer cette torture plus longtemps. Les larmes coulaient sur ses joues déformées, et la douleur semblait l'engloutir peu à peu.

Il allait fermer les yeux, cherchant un répit dans l'obscurité, quand Yassine entra brusquement dans la pièce. Son apparition raviva la terreur et la douleur.

Tony, avec une voix faible et tremblante : "Je vous ai manqué à ce point ?"

Yassine, le regard glacial : "Vous êtes faible, agent DiNozzo. À mon avis, vous devriez éviter de parler. Chaque mot que vous prononcez semble vous affaiblir davantage."

Tony, malgré la douleur, tenta de sourire : "Mais j'aime beaucoup parler, moi."

Yassine, avec un sourire cruel : "Je vous ai injecté une petite drogue qui ralentira encore plus votre système. Si votre équipe n'arrive pas à temps, vous serez un homme mort."

Tony, d'un ton désespéré : "Vous n'êtes qu'un lâche !"

Yassine s'approcha de Tony avec une froideur implacable. Il leva le poing et le frappa avec une telle force que Tony sentit un craquement dans son nez, la douleur éclatant comme une vague. Yassine, avec mépris : "C'est vous qui êtes lâche. Vous n'avez même pas eu le courage d'affronter Saleem en face."

Puis, sans un mot de plus, Yassine sortit de la pièce. Tony savait que s'il fermait les yeux maintenant, il ne se réveillerait pas. La pensée de la fin de la souffrance était séduisante, mais il s'accrochait encore à l'espoir de voir Ziva et son équipe le sauver.

À peine Gibbs arriva-t-il au bureau qu'un appel urgent interrompit le calme habituel.

Conversation téléphonique :

Abby, presque hors d'haleine : "Gibbs ! Gibbs ! Gibbs !"

Gibbs, avec une note d'inquiétude dans la voix : "Doucement, Abby ! Qu'est-ce qui se passe ?!"

Abby, parlant rapidement : "J'ai trouvé quelque chose ! Je suis sur le point de découvrir des informations cruciales !"

Gibbs, déterminé : "J'arrive tout de suite."

Gibbs raccrocha rapidement, son visage se durcissant à mesure qu'il descendait les escaliers vers le laboratoire. À peine entra-t-il que son regard se posa sur Abby, occupée à taper frénétiquement sur son clavier.

Gibbs, avec impatience : "Qu'est-ce que tu as trouvé, Abby ?"

Abby, avec un enthousiasme presque palpable : "J'ai réussi à identifier le numéro de téléphone. Il appartient à Yassine Bouhjar. J'ai aussi analysé les vidéos de surveillance, et c'est lui qui a kidnappé Tony."

Gibbs, pressé : "Et l'adresse ?"

Abby, jetant un coup d'œil à l'écran : "C'est à Norfolk, à seulement cinq minutes du port. Il y a un quartier très calme et peu habité. Tony est dans la troisième maison à droite."

Gibbs, avec reconnaissance : "Merci, Abby."

Gibbs lui donna un baiser rapide sur la joue en signe de gratitude avant de se précipiter vers l'Open Space.

Gibbs, à haute voix : "Prenez vos affaires, on sait où est Tony !"

Fornell, réagissant immédiatement : "Je préviens le FBI !"

Gibbs, McGee, Ziva et l'équipe du FBI se rendirent rapidement à l'adresse indiquée. Gibbs fit signe à McGee et Ziva, leur indiquant les rôles qu'ils allaient jouer. McGee et Gibbs entrèrent par l'avant, tandis que Ziva se dirigeait vers l'arrière.

Ils défoncèrent la porte avec force, un bruit de débris éclatant dans la pièce. Des coups de feu résonnèrent, et ils découvrirent deux corps sans vie baignant dans leur propre sang. Heureusement, aucun des membres du FBI ou du NCIS ne figurait parmi eux.

Ziva se précipita vers la cave, sa détermination à trouver Tony l'aidant à ignorer la douleur physique et émotionnelle. En bas, elle arriva dans une petite pièce remplie d'objets éparpillés. À terre, elle découvrit Tony, les yeux fermés, les mains attachées, avec des coupures, des brûlures et du sang couvrant son visage. Les vêtements de Tony étaient en lambeaux, et la vue de son état désespéré fit naître un cri d'effroi chez Ziva.

Elle se précipita pour détacher Tony, le plaçant doucement sur le sol. Avec des larmes aux yeux, elle demanda à McGee d'appeler les secours.

Ziva, la voix tremblante : "McGee, appelle les secours maintenant !"

McGee, en composant le numéro d'urgence : "Je le fais tout de suite, Ziva."

Tony ouvrit lentement les yeux, luttant pour se concentrer sur Ziva.

Tony, faiblement : "Ziva... je..."

Ziva, le prenant par la main avec une tendresse désespérée : "Tony, chut. Tout va bien, reste avec moi. Les secours arrivent."

Tony, haletant : "Ziva... je suis désolé... je ne peux pas... tenir plus longtemps..."

Ziva, les larmes coulant sur ses joues : "Tony, regarde-moi. Concentre-toi sur moi. Nous allons nous en sortir, d'accord ?"

Tony, les yeux se fermant lentement : "Je... je peux... pas..."

Ziva, suppliant : "Tony, reste avec moi. Je t'en prie, parle-moi. Dis-moi quelque chose !"

Tony, presque inaudible : "J'abandonne..."

Il ferma les yeux, incapable de les rouvrir.

Ziva, paniquée, se tourna vers McGee : "McGee, quand arrivent les secours ?!"

McGee, avec une expression grave : "Dans deux minutes, Ziva."

Ziva, les yeux écarquillés de peur : "Demande-leur de se dépêcher ! Il ne respire plus !"

Ziva vérifia le pouls de Tony ; il était extrêmement faible, presque imperceptible. Les pompiers arrivèrent enfin, portant un brancard. Avec une efficacité professionnelle, ils placèrent Tony sur le brancard et le transportèrent vers l'ambulance.

Ziva monta à bord de l'ambulance avec Tony, son cœur battant la chamade alors qu'elle voyait les portes se fermer derrière elle. Gibbs et McGee, accompagnés de l'équipe du FBI, emmenèrent Yassine avec eux, laissant les quatre hommes du FBI pour s'occuper des deux cadavres et de l'affaire. Fornell se chargeait du suivi de l'enquête et de l'identification des victimes.

Captive In Somalia (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant