Chapitre 1

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Saleem s'effondra brusquement, mort sur le coup, une balle en pleine tête tirée d'une direction impossible à déterminer. Son corps s'écrasa au sol dans un bruit sourd, comme si le poids de ses crimes venait enfin de l'écraser. Le silence qui suivit était lourd, presque oppressant, chaque seconde s'étirant en une éternité.

McGee fut le premier à réagir, les yeux écarquillés mais l'esprit alerte, comme mû par un instinct de survie qui ne laissait aucune place à la panique. Avec des gestes rapides, presque fébriles, il se pencha sur le corps sans vie de Saleem et arracha le couteau que ce dernier portait encore à sa ceinture. Ses mains tremblaient légèrement tandis qu'il tranchait la corde qui le maintenait prisonnier, chaque fibre cédant sous la lame avec une lenteur exaspérante. Une fois libéré, il se tourna immédiatement vers ses coéquipiers, le souffle court, et s'attela à défaire les liens de Tony, puis de Ziva, tous deux encore groggy mais éveillés, leurs visages marqués par la douleur et la fatigue.

Une fois libérés, Tony et McGee s'échangèrent un regard lourd de sens : il n'y avait pas de temps à perdre. Ensemble, ils passèrent les bras de Ziva autour de leurs épaules pour l'aider à marcher, chacun soutenant la belle israélienne avec une détermination farouche. Ses pieds traînaient légèrement sur le sol, ses jambes fléchissant sous son poids, mais elle ne lâcha pas un mot, serrant les dents pour ne pas montrer sa souffrance.

Ils n'avaient parcouru que quelques mètres à travers la cellule sombre et humide lorsque, sans crier gare, un bruit sourd retentit derrière eux. À l'entrée de la cellule, surgit soudainement l'un des hommes de main de Saleem, le visage déformé par une rage froide. Ses yeux brillaient d'une lueur meurtrière, et il était armé jusqu'aux dents, son fusil d'assaut pointé directement sur eux, prêt à faire feu.

Le temps sembla se figer, l'instant se suspendant dans une tension insupportable. Les trois agents échangèrent un regard de terreur, conscients que leur survie tenait à un fil. Puis, tout s'accéléra.

PAN... PAN...

Deux détonations éclatèrent dans l'air, brisant le silence lourd de la cellule. Les coups de feu résonnèrent contre les murs, amplifiés par l'acoustique étroite de la pièce. Deux corps s'effondrèrent presque simultanément, l'un sans vie, l'autre gravement blessé.

Le sang coula lentement, se répandant sur le sol poussiéreux, tandis que le cri de douleur de celui qui était encore en vie se mêlait à l'écho des balles. La situation avait basculé en un instant, laissant derrière elle un tableau tragique, où la mort et la souffrance se disputaient la place.

Captive In Somalia (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant