The ƩKZ House

Chapitre 14

Vendredi 10 novembre

Apparemment, l'argent de poche des garçons est de 3 000 € par mois. Les filles et moi étions complètement abasourdies lorsque Jeongin a perdu et que le montant total de la cagnotte a grimpé d'un montant aussi important. Je n'avais jamais imaginé à quel point les garçons, ou leurs familles, pouvaient être riches jusqu'à ce moment-là. Oui, la maison dans laquelle nous vivions tous est immense, mais la plupart des fraternités et sororités ont de grandes maisons pour leurs membres. Peut-être que les quatre Tesla dans l'allée auraient dû donner une indication... ou la façon dont Chan m'avait remis cette carte de crédit sans hésitation le jour où j'ai emménagé ou chaque fois que quelqu'un avait besoin d'aller faire des courses.

Leur mode de vie est financé par des pouvoirs bien supérieurs, ils n'ont pas à se soucier de la facture en fin de mois. Je ne peux pas imaginer recevoir 3 000 € par mois à utiliser comme bon me semble. Mes parents m'envoient juste assez pour payer mon loyer et subvenir à mes besoins de base, et ce n'est même pas la moitié de ce que reçoivent les garçons. Cela me fait vous demander quel genre d'entreprise dirigent leurs pères et ce qui les attend après avoir obtenu leur diplôme. Cela me fait également réaliser que Hyunjin peut se faire avoir. Je n'ai pas à me sentir mal de lui faire perdre, lui ou Chan. Pas étonnant qu'ils aient fait de cette tradition une tradition aux enjeux si élevés. C'est simplement parce qu'ils le peuvent.

La première phase, comme j'ai commencé à l'appeler, avec Chan est déjà en cours. Il n'est pas exactement un livre ouvert après seulement quelques jours de conversation informelle, mais il partage au moins de petits détails sans importance sur sa vie avec moi. Comme le nom de ses frères et sœurs, sa couleur préférée et le fait qu'il a interprété une chanson de Bruno Mars pour son spectacle de talents en CM2. Oui, il a des images, putain non, je ne peux pas les voir (ses mots). Mais c'est quelque chose ...

Il me vient à l'esprit, cependant, qu'il pourrait répondre à mes questions indiscrètes et s'intéresser à moi parce qu'il pense que cela me tiendra à distance. Je dois me rappeler qu'il joue également à ce jeu. Peut-être que son objectif est d'affaiblir ma détermination en montrant un semblant de gentillesse. Pour m'empêcher d'essayer de le faire perdre, car quand il est cordial et engageant avec vous... pourquoi voudrais-je gâcher cela ?

Bien sûr, je n'ai aucun moyen de savoir si c'est vrai. Cela n'empêche pas que cette idée me laisse un goût amer dans la bouche. Si c'est le cas, s'il ne me laisse entrer que temporairement et prévoit de m'exclure à nouveau en décembre, je ne sais vraiment pas comment je réagirais.

Je tourne mon attention vers Hyunjin allongé dans le lit à côté de moi, toujours profondément endormi. Il a cours cet après-midi et même si je ne souhaite pas le réveiller... il y a des objectifs à atteindre.

Je me rapproche lentement de lui, en prenant soin de ne pas faire de grands mouvements qui pourraient le réveiller. Je pose une jambe sur les siennes et place ma main sur son ventre. Je pose ma tête sur sa poitrine, sentant le léger battement de son cœur contre ma joue.

Quand je suis sûre qu'il dort encore, je fais glisser ma main le long de son ventre nu, le frottant doucement d'un côté à l'autre tout en descendant de plus en plus bas jusqu'à atteindre son caleçon. Je continue le mouvement latéral de ma main, en accrochant mon pouce à la ceinture. La montée et la descente de sa poitrine restent stables, m'encourageant à glisser ma main sous le tissu. J'abaisse encore plus ma main jusqu'à ce que je sente sa bite chaude contre moi.

Son rythme cardiaque s'accélère et je le sens lever la tête et je souhaiterais pouvoir voir l'expression de son visage, mais je ne peux pas encore le regarder.

« Mmmph », grogne-t-il en me tapotant la main sans enthousiasme tandis que sa tête retombe contre les oreillers.

Je prends sa queue dans ma main, ce qui le fait pousser un gémissement frustré, ou peut-être agacé. Elle frémit contre ma main tandis que je la presse doucement, trahissant ses objections à moitié bâclées en répondant à mon contact.