chapitre quatre-vingt-onze.

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J'ai bientôt fini de travailler et j'ai hâte de partir en week-end avec Justin

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J'ai bientôt fini de travailler et j'ai hâte de partir en week-end avec Justin. La matinée de cours a été normale, je n'ai croisé personne que je veux absolument éviter et c'est parfait ainsi.

J'ai dormi chez Justin hier soir, je n'avais pas envie de passer la nuit seule et cela m'a permis de passer une bonne nuit malgré un cauchemar. Je me suis réveillé en sursaut à quatre heures, heureusement je n'ai pas réveillé Justin. J'ai été me passer de l'eau sur le visage et j'ai été me recoucher pour me coller à lui, j'ai dormi jusqu'à ce que mon réveil sonne.

Nous sortons tous les deux de Warner Bros et Justin râle parce que je vais aller seule sur le campus pour récupérer mon sac mais il doit finir ses affaires alors je ne veux pas qu'il vienne avec moi.

— Tu m'envoies un message quand tu es arrivé.

— Arrête de t'inquiéter.

— Impossible.

Je souris.

— Et dis-moi si tu croises un de ces connards.

— Ça va être rapide Justin, je prends mon sac et je te rejoins ok?

— Mmh.

Je l'embrasse sur le bout des lèvres et disparais vers l'arrêt de bus parce que nous allons être en retard si on prend trop notre temps. Je vais jusqu'au campus avec les chansons de Miley Cyrus dans les oreilles, ou plutôt celles d'Hannah Montana parce que j'adore les écouter parfois. J'éteins Spotify après avoir entendu en dernier I Wanna Know You et je marche jusqu'au camion du Starbucks pour me prendre un macchiato. Je n'en ai bu qu'un seul hier alors je dois me rattraper avant d'aller en week-end avec Justin.

Parler avec Justin et passer la soirée avec mes amis m'a fait réaliser que je ne peux pas me gâcher la vie ici à cause de personnes insignifiantes qui n'ont rien à faire de leur vie à part être débiles et irrespectueux. Je ne peux pas gâcher mon année scolaire ni toutes celles qui vont venir par la suite simplement parce que leur vie est si fade qu'ils sont obligés de s'occuper de la vie des autres pour être bien dans leur peau.

J'espère que ces personnes ne seront jamais diplômées d'Harvard, je me fiche si ça ne se fait pas de dire ça, ils ne méritent pas mieux.

Je marche jusqu'à ma chambre et mon estomac fait un salto arrière quand je vois Moriah à la porte qui m'attend. Putain est-ce une blague? Je ne veux pas voir cette folle, je ne veux pas lui parler mais je ne peux pas y échapper parce qu'elle est juste à côté de ma porte de chambre alors je suis obligé d'être à côté d'elle pour y rentrer.

Fais chier.

— Salut...

Je mets la clé dans la serrure en ignorant cette folle.

— J'ai besoin de-

— Dégage.

— Aleyna tu-

— Dégage avant que je te gifle.

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