chapitre trente-quatre.

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Nous sommes mercredi et nous sommes à l'aéroport avec Justin afin d'aller chez moi

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Nous sommes mercredi et nous sommes à l'aéroport avec Justin afin d'aller chez moi. Je suis complètement excité à l'idée d'être à la maison parce que ça m'a manqué, ma chambre et mon lit me manque affreusement mais en même temps, je suis paniquée parce que Justin est là.

Comment vont être mes parents avec lui? J'essaie de ne pas penser à ça pour le moment.

Lundi, le réveil a été dans une meilleure ambiance à la maison. Après notre nuit agitée, nous avons eu du mal à se lever avec Justin mais tout le monde a été dans le même état que nous alors nous n'avons pas eu regret d'avoir traîné au lit.

Lori et Myles se sont réconciliés au réveil, ils ont mangé tranquillement de leur côté parce que ma copine était la première réveillée et ensuite, ils se sont réconciliés en retournant dans la chambre pour s'habiller. Myles s'est excusé de s'être énervé après Lori comme ça, il lui a dit qu'il savait qu'elle n'était en rien responsable de ce mec collant et il a été encore plus adorable avec elle le reste des vacances. J'aime ce couple, ils me font rêver.

La séparation avec Grace a été dure, je n'avais pas envie de quitter ma meilleure amie mais je savais que je n'allais pas rester indéfiniment ici. J'ai pleuré un peu quand on a quitté la location avec Justin, il s'est moqué de moi dans le taxi mais j'ai quand même eu le droit à un câlin de sa part et tout allait bien ensuite.

Le vol a été plutôt rapide, il a duré quatre heures mais j'ai réussi à dormir contre l'épaule de Justin, on a écouté la musique, discutait et nous avons atterri. Nous attendons nos valises et Justin passe ses bras autour de mon cou quand il est dans mon dos.

— Est-ce qu'on va croiser des crocodiles devant ta maison?

Je rigole.

— C'est quoi ce cliché?

— Tu sais que c'est vrai, vous êtes bizarres en Floride.

Je rigole encore, il n'a vraiment pas tort mais on ne peut pas faire de la concurrence à l'Australie sur le fait de croiser des animaux au milieu de nul part ou d'en avoir dans sa propre maison. Je préfère être chez moi que là-bas, ce pays me fait peur.

— Je n'en ai jamais croisé personnellement.

Il embrasse ma joue et je tourne légèrement la tête vers lui.

— Ne fais pas attention à mon père s'il dit des choses bizarres s'il te plaît.

— Il va vouloir te mettre mal à l'aise?

— C'est surtout avec toi qu'il va essayer mais je te connais assez pour savoir que tu n'en auras rien à foutre et que c'est moi qu'il va faire chier.

— Ça va être trop cool, vivement qu'on voit ton père.

Je souffle alors qu'il rigole, fier de lui. Justin récupère ma valise et nous sortons. Ma mère nous attend à la sortie, elle a pris sa matinée pour pouvoir venir nous chercher, ensuite elle repartira au travail et on pourra être tranquille.

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