chapitre cinquante-huit.

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Justin

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Justin.

Aleyna est très froide dans ses messages depuis hier midi et je me sens complètement impuissant, j'ai envie de péter un plomb. Elle n'a pas répondu à mon FaceTime de ce matin alors qu'elle a répondu à mon message trente secondes avant donc je sais qu'elle n'était pas occupée. J'ai tenté deux fois après ça et elle a simplement laissé sonner. Je lui ai demandé pourquoi elle ne répondait pas, ça a été silence total. Elle a lu le message et c'est tout.

Je suis à deux doigts de sauter dans le premier avion pour la Floride pour aller m'assurer que tout va bien toujours bien entre nous.

Je sens que cette histoire avec Sasha commence à la peser et j'avoue que j'ai peur qu'elle se barre en courant. J'aurais préféré être avec elle pour la rassurer mais à la place de ça, elle est en Floride et moi à New York, elle me répond à peine et je suis à deux doigts d'exploser.

Pour calmer mes nerfs, je suis allé courir dès que j'ai mis un pied hors de mon lit, ma mère n'était pas là et tant mieux, cela évite les questions dont je n'ai pas besoin. Je suis rentré me laver après ça et j'ai filé en vitesse de la maison pour rejoindre les gars, j'ai juste embrassé le dessus de la tête de ma mère et je suis parti.

Je n'ai pas de nouvelles d'Aleyna de la journée, j'essaie d'oublier ça et de ne pas lui envoyer de messages. Les gars ont vu mon « air constipé » selon eux et nous avons parlé de la situation avec ma copine, le fait que Sami ne soit pas là a aidé à parler librement. Ryan a secoué la tête et Chaz ne s'est pas gêné pour insulter Sasha, je n'ai rien dit, je sais qu'elle est responsable de la situation entre Aleyna et moi.

Je ne suis pas rentré tard à la maison, je dois me préparer pour le repas avec le copain de ma mère. On va manger ici, je crois que ma mère veut être dans sa zone de confort pour ça, je ne comprends pas pourquoi elle stresse. Elle sait que je ne suis pas quelqu'un de désagréable ou d'irrespectueux, de quoi a-t-elle peur au juste? Je ne vais pas le manger tout cru.

Je souffle et m'allonge sur mon lit vers dix-huit heures trente, mon téléphone vibre rapidement et je souris quand je vois que ma copine tente de m'appeler, je décroche aussitôt.

— Salut.

— Salut...

Elle ne dit rien de plus.

— Ça va mon ange?

— Oui et toi?

— Oui.

Silence, encore.

— Tu as fait-

— Je n'avais pas envie d'être désagréable ce matin, c'est pour ça que je n'ai pas répondu.

— Je ne t'en veux pas.

— Elle est toujours là sans être là, tu peux comprendre que c'est compliqué pour moi.

— Je n'ai pas dit que je ne comprenais pas bébé, je pars du principe qu'on ne se cache rien donc même la chose la plus insignifiante, je te le dis.

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