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Narratrice externe

Il y'a de ces blessures qui ne cicatriseront jamais. Elles feront toujours aussi mal. D'aucuns me diront que, pourtant, le temps guérit les blessures. Nuance ! Le temps atténue plutôt les blessures et nous pousse à la résignation mais elle ne peut les guérir. Il y'a lieu de préciser que nous ne parlons pas des blessures physiques mais plutôt celles émotionnelles. Celles là demeurent ! Le cœur, ce récipient où l'être humain dépose ses joies et peines n'oublie jamais ce qu'il a déjà encaissé.

Mais le temps est bon maître ! Oh que si ! Il nous apprend à faire face, à se rendre à l'évidence, à avancer malgré tout...
Malgré les dégâts du passé, on affronte le présent en ayant appris les leçons du passé par chœur afin de construire un futur moins désastreux...

Le temps aide aussi à se relever, renaître de ses cendres, après avoir failli flancher.
Renaissance ! Revenir avec plus de force, ne dit-on pas que, ce qui ne tue pas rend plus fort ? C'est indéniable.

Le point positif des dégâts du passé est que maintenant, nous savons où mettre les pieds afin de pouvoir éviter une autre chute sur ce pont qu'est la vie, un autre faux pas sur ce chemin parsemé d'embûches, prendre son destin en main, affronter les tribulations de la vie auxquelles, il est impossible de ne pas faire face.

Les maux provenant du cœur, ne disparaissent jamais, ils sont juste souvent jetés aux oubliettes le temps de profiter un peu de la beauté de cette vie. Puis après avoir bien joui de l'euphorie passagère dans laquelle nous sommes plongés durant un laps de temps, la réalité nous rattrape. Nous sortons de notre bulle pour faire face à cette réalité qui ne nous pourrit que trop la vie.

Mais ne devrons nous pas normaliser les vicissitudes de la vie? La béatitude serait-elle autant désirée par tous ceux qui abritent cette terre si le malheur n'existait pas?

...Notre entourage est souvent la principale cause de tous nos malheurs. Doté d'une hypocrisie horripilante, de ces yeux qui envient, de ce sourire qui ne maquille que trop bien leur mesquinerie, notre entourage nous inflige les plaies les plus affligeantes. Tel une vipère, il nous crache son venin ! Tel un prédateur qui meurt d'envie de s'emparer de sa proie mais prend le temps de la guetter pour mieux la dévorer, la savourer jusqu'aux os. Ils cachent si bien leur jeu, à un tel point que souvent, naïfs, nous ne nous apercevons de rien...Ce sont eux les monstres! Ce sont plutôt eux les mangeurs d'hommes! Pourriez vous les qualifier d'autre chose de plus adéquat? Appelons un chat, un chat ! Osons dire que ces gens ne sont guère dotés d'une humanité mais plutôt d'une bestialité. Ce n'est que de la bestialité qui est trop bien cachée et qui leur permettra d'arriver à leurs fins immondes...

Et que pourrons nous dire de ceux là qui nous exploitent? Cet entourage trop égoïste qui n'est là que pour ses propres intérêts ? Ceux là qui se contentent de vous confier leurs préoccupations, de vous approcher pour profiter de votre générosité. Ceux là qui ne viendront jamais s'enquérir de votre propre état psychologique. Ils se contentent de consommer sans produire. Ils ne vous diront jamais : « Et toi est ce que ça va réellement? Tu peux me confier tes tracas. Je suis là pour toi !»
Un « je suis là et je serai toujours là pour toi » pourrait combler de bien fou à ce genre de personnes qui résolvent les problèmes de tout le monde, viennent en aide à tout le monde mais en retour, personne ne se préoccupe de ses ressentis.
Ces gens qui ne savent pas que derrière ce sourire, se cachent des larmes. Ce sourire qui est une carapace que ce genre de personnes se créent pour s'immuniser contre les maux du cœur qui les rongent petit à petit...

Les vicissitudes de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant