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Mes yeux s'ouvrirent après un réveil des plus bruyants, un mélange de musique et de cris provenant de l'extérieur. J'avais un peu de raideur dans les muscles, mais je ne le pris pas trop à cœur. Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec les filles, et l'excitation effaçait toute douleur. La veille, j'avais demandé la permission à mes parents, et j'avais vu ma mère faire ses yeux doux à papa, un regard que je connaissais par cœur. Avec un soupir dramatique, il avait finalement cédé, et cette pensée me fit sourire.

Je me levai de mon lit, étirant mes bras au-dessus de ma tête pour chasser les dernières traces de sommeil. Je fis quelques étirements, profitant de la chaleur des rayons du soleil qui filtraient à travers les rideaux. En un rien de temps, je fis mon lit, un geste automatique qui me donnait un sentiment de satisfaction.

Je me dirigeai vers la salle de bain, traînant un peu des pieds, mes pensées déjà en train de planifier la journée. En entrant, je remarquai le miroir embué et l'odeur du shampooing que j'adorais. J'attachai mes cheveux bouclés, hérités de ma mère au teint caramel, en une haute queue de cheval. Je me regardai un instant dans le miroir, notant les traits qui me ressemblaient tant à elle, mais avec mes yeux verts pétillants, ceux de papa.

Dans la meute, nous avions des couleurs de peau variées, et c'était une richesse que j'appréciais. Je pris rapidement une bonne douche chaude, l'eau apaisant mes muscles endoloris. En sortant, je m'enveloppai dans une serviette douce, savourant le moment.

Pour m'habiller, je choisis un jean bleu, confortable et légèrement délavé, et un tee-shirt jaune, simple mais élégant. J'enfilai mes baskets blanches, les liaient avec soin, un geste presque rituel qui me préparait mentalement à la journée à venir.

Je jetai un coup d'œil à la pièce : la lumière du matin illuminait mon espace, et je pris une profonde inspiration, prête à sortir et à profiter de chaque instant. L'excitation de retrouver les filles me faisait palpiter. Aujourd'hui serait une journée à vivre pleinement.

Je descendis à la cuisine, sachant qu'il n'y avait que maman à cette heure-là. La maison était calme, bercée par le doux bruit de l'eau qui bouillonnait dans la bouilloire. J'avais mon téléphone en main, prête à échanger quelques messages avec mes amies.

« Salut, les filles ! » écrivais-je dans le groupe. « Prêtes pour notre sortie ? »

Quelques secondes plus tard, mon téléphone vibra.

« Oui ! J'ai hâte ! » répondit Maya, pleine d'enthousiasme. « J'ai entendu parler d'un nouveau café en ville. On devrait y aller ! »

« Super idée ! » ajouta Onix. « J'ai besoin de caféine avant notre petite aventure. »

« Et moi, je veux des gaufres ! » intervint Keylinn. « J'ai entendu dire qu'ils en faisaient des incroyables. »

Je souris en lisant leurs messages. C'était exactement ce dont j'avais besoin, de la légèreté et de l'enthousiasme.

« Je suis presque prête, je descends juste prendre un petit déjeuner. Vous avez des envies ? » écrivais-je en versant du lait dans un bol de céréales.

« Pancakes, c'est toujours bon ! » lança Parker. « Mais si vous trouvez des gaufres, je ne dirai pas non ! »

« Ok, je vais voir ce que maman prépare, » répondis-je en me levant de table. « On se retrouve à quelle heure ? »

« Disons dans une heure ? » proposa Maya. « Ça nous laisse le temps de nous préparer. »

« Parfait, je vais faire vite, » dis-je avant de poser mon téléphone.

Je m'approchai de maman, qui était en train de préparer quelque chose dans une grande poêle.

« Tu veux des pancakes ? » demanda-t-elle en souriant.

Malkia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant