Chapitre 27

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Suzana



La soirée d'hier soir nous a tous crevés. Je viens tout juste de me réveiller, il est 13 h. C'est devenu une manie de se réveiller tard chez Kalei.

Mon nez est bouché, cette sensation est horrible, je déteste ça.

Kyo est allongée sur le lit, sa position m'empêche de bouger, je l'attrape pour le caresser. Il est trop mignon.

Je veux l'adopter.

Mon téléphone vibre, c'est mon frère. Depuis que ma maman est au Chili, elle ne m'a pas envoyé de message.

Seulement, pour savoir si les entraînements se passaient bien, elle s'en fout totalement de moi.

Ça me serre le cœur, je me pince l'arête du nez pour éviter de pleurer le matin.

Je lis les messages de mon frère.

« Tu peux venir garder Luna, s'il te plaît, j'ai une urgence. »

Il est le seul à la garder, ma petite sœur dort soit chez ma tante, parce qu'elle aime passer son temps à jouer avec ma petite cousine. Soit mon frère, la garde.

« OK, j'arrive dans une heure. »

Putain, il me faut une voiture, je dois en racheter une.

Mes pensées se tournent vers Maya. Je vais la taquiner, elle déteste que je la taquine.

Je lui envoie un message :

« MAYAA, tu vas me raconter tout de suite ce qu'il s'est passé. »

Je me lève en direction de la salle de bain en attendant sa réponse.

Je me douche, m'habille ; quand je reprends mon téléphone, elle m'a répondu :

« Ah, il ne sait rien passer, il m'a juste aidé, je te jure. »

Hmm, on la croit ?

« Tu veux son numéro Mayou ? »

Elle est en ligne.

« Non, tu es toujours dans l'abus, Suzana, il m'a juste passé une serviette. » Et puis toi avec ton partenaire, vous êtes assez proches, hein ? J'ai également beaucoup de choses à dire, il met la main sur ta cuisse et tout. Donc, tu n'es pas mieux. »

Je pouffe de rire en voyant son message. Je me contente de lui répondre avec des doigts d'honneur.

Putain, il faut que j'aille chez moi rapidement, je n'ai pas le temps de me maquiller aujourd'hui.

Mes pieds me mènent vers la chambre de Kalei.

Je toque délicatement contre sa porte, sa voix grave prononce :

— Entre.

Je fais un pas dans la chambre, des frissons parcourent mon corps entier jusqu'entre mes jambes. Je sens mes joues chauffer. Son regard s'arrête sur moi, curieux de ma présence.

Cette manière qu'il a de me regarder.

Il est torse nu, portant juste un jogging. D'ici, je vois bien sa cicatrice sur son bras et son tatouage.

Mon regard s'est perdu sur ce tatouage, une colombe qui tient par le bec des lacets des patins. Je ne m'attendais pas à un tatouage de ce genre. De toutes les fois où je l'ai vu en tee-shirts, il ne m'a jamais montré entièrement son tatouage.

FROZEN HEARTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant