Le rêve 💭

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Chaque être humain porte en lui des sentiments, des émotions, que certains pourraient qualifier de nuisibles à l'homme, bien que cela me laisse perplexe. À vous qui lisez ceci, je ne suis pas d'accord.

Dans ce monde rempli de haine, où le rêve peut devenir réalité, les sentiments jouent un rôle majeur. Tout d'abord, permettez-moi de vous éclaircir. Nous pouvons parler des rêves que l'on fait la nuit, qui sont parfois dépourvus de sens, mais reflètent souvent nos désirs les plus sombres. La noirceur du cœur peut également se manifester dans ces moments-là, mais avec beaucoup d'efforts, on peut réussir à l'effacer. Permettez-moi de vous raconter une histoire, plutôt un rêve dont je me souviens souvent.
Un jour, le monde n'existait plus, bien que les êtres humains soient tous vivants. Ma propre personne se sentait seule, seule contre tous. Enfin bref, dans ce rêve, imaginez que personne ne prend de vos nouvelles, que personne n'essaie de vous retenir, que ce monde qui vous a construit a réussi à vous détruire. Où trouver cette lueur d'espoir ? Une pensée à laquelle on se demande tous comment accéder au bonheur. Ce rêve m'a fait réfléchir, car j'ai fini par mourir seul, même si cela ne me dérangeait pas. Je me rends compte que je deviens de plus en plus instable sentimentalement, enfin, tout cela dans le rêve. Lorsqu'on se réveille, on ne comprend pas trop, on pense être mort. Enfin bon, ce n'était qu'un rêve.
Assez parlé des rêves de la nuit. Les êtres humains posent souvent des questions qui peuvent avoir plusieurs réponses.
"Et vous, quel est votre rêve ?" demanda le professeur. Après de nombreuses réflexions, on arrive toujours à la même conclusion : la plume.
"Et vous, quel est votre rêve ?" demanda le professeur. On peut arriver à de nombreuses solutions : le travail, par exemple. Pour moi, c'était d'un jour attraper les étoiles.
Après avoir réfléchi, il fallait parler. Le professeur répéta une troisième fois :
"Et vous, quel est votre rêve ?" demanda le professeur. Moi, mon rêve ? Je n'en ai pas vraiment. Enfin, probablement que j'en ai, mais que je l'ai caché. Car l'être humain est tellement mauvais qu'il peut même s'en prendre à nos rêves.
Aujourd'hui, je lui répondrais que j'ai plusieurs rêves, mais le plus important à mes yeux est de choquer le monde d'une manière ou d'une autre. En réalité, il y a des hauts et des bas, comme dans chaque relation. L'amour que l'on peut avoir peut parfois se révéler indissociable. Enfin bon, avançons.
Chaque rêve peut refléter une réalité. Je sais que tout cela peut perdre son sens, mais figurez-vous que je l'ai vu, ce bonheur. Malheureusement, il n'a duré que quelques instants. Il m'a dit qu'il n'était que de passage, comme nous dans cette dunya. Écrire un texte en 30 minutes, c'est comme si on nous demandait de réaliser tous nos rêves en une seule vie humaine. Est-ce possible ? Nous verrons cela par la suite.
La suite de la vie sera sans doute différente, loin de mon monde. Le rêve semble s'éloigner. Je ne sais pas comment réagir lorsqu'on me dit que ma plume est belle. Mais savez-vous à quel prix ? Rien n'est gratuit. Désolé, la plume, de t'utiliser. Je te promets qu'un jour, j'arrêterai, car en effet, je nous fais du mal.
Un mirage au loin est beau, comme un rêve lorsqu'on dort, tout comme ce ciel lorsqu'il fait nuit. Je sais que tout ne paraît pas réel, je sais aussi que le réveil est proche. Et voilà, l'entendez-vous ? Ce réveil qui sonne signifie que ce monde beau, incroyable et rempli de bonheur prend fin. Place maintenant à la réalité... Un monde rempli de rêves peut être beau, mais qui l'accepterait réellement ? Personnellement, je refuserais, car là-bas, la plume n'y aura pas sa place.

Et pourtant, même dans cette réalité où les rêves s'effacent, il subsiste toujours quelque chose. Une trace, un souvenir, une empreinte laissée par ces moments éphémères que l'on a cru réels, même pour quelques instants. La plume, elle, ne s'arrête jamais vraiment. Elle continue de gratter, de creuser dans les coins les plus sombres de notre esprit, là où même la lumière a du mal à percer.
Je me suis souvent demandé ce qu'il restait après la chute d'un rêve. Est-ce le vide ? Ou bien est-ce que ces fragments brisés se recomposent sous une autre forme, un autre espoir, un autre désir ? Peut-être qu'après chaque rêve abandonné, un nouveau prend naissance, discret, silencieux, attendant son heure pour briller à son tour. Je pense que c'est cela, la force de la plume. Elle sait que rien ne disparaît vraiment, que chaque mot jeté sur le papier est un écho, un murmure de ce que nous sommes profondément.
Il m'arrive parfois, dans mes moments de doute, de relire mes anciens écrits. Certains sont empreints de douleur, d'autres de joie pure, mais tous témoignent d'une quête incessante : celle de donner un sens à cette vie si fugace. Et c'est peut-être là que réside la clé. Le rêve, tout comme la plume, n'est pas un simple désir ou une fuite, c'est un reflet. Un miroir dans lequel nous nous contemplons, essayant de comprendre ce qui nous pousse à avancer, malgré les épreuves, malgré les tempêtes.
Alors, même si la réalité finit toujours par nous rattraper, je ne cesse de croire en la puissance de la plume. Elle est là, immuable, prête à capter les lueurs d'espoir qui scintillent parfois dans les nuits les plus noires. Ce monde, aussi imparfait soit-il, offre toujours des moments de grâce. Ces instants où tout semble s'aligner, où l'amour, l'amitié, la beauté se rejoignent dans une harmonie presque parfaite. Et c'est dans ces moments-là que la plume s'illumine, qu'elle trouve sa raison d'être.
Sachez que chaque mot que j'écris est une parcelle de moi, une partie de mes rêves et de mes réalités. Peut-être que vous vous reconnaissez dans ces lignes, peut-être que vous avez aussi senti cette solitude ou cette force qui vous pousse à continuer, quoi qu'il arrive. Ces textes, eux, sont parfait. Ils appartiennent à tous ceux qui osent rêver, à tous ceux qui n'ont pas peur d'affronter leurs démons pour mieux embrasser leurs rêves.
Et même si un jour, cette plume s'arrête, je sais qu'elle aura laissé sa marque. Parce qu'au fond, elle est l'incarnation de tout ce que nous sommes : des êtres faits de rêves, de luttes, de victoires et de chutes. Des êtres qui, malgré tout, continuent de croire en quelque chose de plus grand, de plus beau.
Alors je continue. J'écris. Je rêve. Je crois en Dieu, parce que c'est tout ce que je sais faire.

L'art du secret Où les histoires vivent. Découvrez maintenant