Vivre...

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Vivre, c'est plus qu'un simple souffle, plus qu'un battement de cœur qui rythme nos jours et nos nuits. Vivre, c'est une expérience qui échappe souvent à ceux qui se contentent de respirer. C'est un voyage, un chemin rempli d'embûches, de détours, mais aussi de merveilles insoupçonnées. Vous savez j'aime cette plume, à vous qui lisez ceci, demandez-vous que signifie réellement vivre ?

Il était une fois, dans un petit village niché au creux des montagnes, un jeune garçon. À huit ans, il avait déjà les yeux pleins de rêves et le cœur débordant de curiosité. Chaque matin, il s'éveillait au chant des oiseaux, les premiers rayons du soleil caressant son visage. Pour lui, chaque jour était une nouvelle aventure, un chapitre à écrire, avec la plume invisible que seuls les enfants savent manier.

Un jour, alors qu'il jouait près du grand chêne au bout du village, il vit un papillon bleu se poser doucement sur une fleur. Fasciné, il s'approcha sans faire de bruit, les yeux écarquillés par la beauté de la créature. Le papillon, de ses ailes délicates, semblait danser dans l'air, libre et léger. C'est à cet instant qu'il décida qu'il voulait attraper ce papillon, le garder près de lui pour toujours. Après tout, pourquoi ne pas enfermer un peu de beauté dans une boîte pour l'admirer chaque jour ?

Il courut chez lui, chercha un petit pot de verre et revint en trombe près du chêne. Le papillon était toujours là, virevoltant avec élégance. Avec douceur, Il tendit son pot, et, avec un peu de chance, il réussit à capturer le papillon. Il le regarda à travers le verre, émerveillé. Le papillon battait des ailes frénétiquement, cherchant à s'échapper. Le jeune enfant, lui, souriait, fier de son exploit. Il avait capturé la beauté.

Les jours passèrent, et, chaque matin, il ouvrait son pot pour observer son trésor. Mais il remarqua quelque chose d'étrange. Le papillon ne battait plus des ailes comme avant. Ses couleurs, autrefois éclatantes, semblaient ternir, et ses mouvements devenaient plus lents. Il ne comprenait pas. Il avait pris soin de lui, il l'avait gardé à l'abri du vent et de la pluie. Alors pourquoi le papillon semblait-il dépérir ?

Un matin, l'enfant ouvrit son pot et trouva le papillon immobile. Il le sortit doucement et posa son doigt sur les ailes fragiles, mais rien ne se passa. Le papillon, son précieux papillon, était mort. Le cœur lourd, il comprit alors quelque chose de profondément triste et pourtant si simple : on ne peut pas enfermer la beauté. La vie, comme ce papillon, ne peut être capturée. Elle doit voler libre, être vécue pleinement, même si cela signifie parfois la laisser s'échapper.

Ce jour-là, près du grand chêne, ce jeune garçon apprit ce que signifiait vraiment vivre. Ce n'était pas posséder, ni garder jalousement les choses que l'on aime. Vivre, c'était laisser aller, accepter que tout est éphémère. C'est savourer la beauté dans l'instant, sans chercher à la figer. Il comprit que le papillon était plus heureux dans le ciel, battant des ailes sous la lumière du soleil, que prisonnier dans un pot, même si ses intentions étaient bonnes.

Il fit alors une petite tombe pour son papillon sous le chêne, une larme glissant sur sa joue. Mais cette larme, loin d'être une tristesse sans fin, était une leçon. Il se promit de ne plus jamais essayer de capturer la vie, mais de la laisser danser, comme ce papillon qui, même dans la mort, avait illuminé son cœur d'une vérité simple : vivre, c'est apprécier sans posséder, c'est aimer sans retenir.

À vous qui lisez ceci, souvenez-vous que la vie, tout comme ce papillon, est fragile. Elle est belle, éphémère, et elle demande d'être vécue avec un cœur ouvert, prêt à laisser partir ce qui ne nous appartient jamais vraiment. Parce qu'en fin de compte, vivre, c'est apprendre à laisser les papillons s'envoler.

Vivons nous réellement ? et vous comment allez-vous ?

Il y a ceux qui pensent que vivre, c'est atteindre des objectifs, cocher des cases sur une liste sans fin. Un diplôme, un travail, une famille, des réussites sociales... Mais est-ce vraiment cela, vivre ? Ou est-ce simplement traverser l'existence avec des attentes imposées, des rêves qui ne sont peut-être pas les nôtres ? Vivre, c'est bien plus que remplir les critères d'un bonheur préfabriqué.

Vivre, c'est ressentir. Ressentir la douceur d'un matin paisible, le vent qui caresse votre visage. C'est goûter à la beauté de l'instant présent, même dans les plus petites choses. Le sourire d'un enfant, le murmure des feuilles qui dansent sous le souffle du vent, la chaleur d'une main tendue dans un moment de solitude. Ce sont ces détails insignifiants pour certains qui, pour d'autres, façonnent la véritable essence de la vie.

Mais vivre, c'est aussi accepter l'ombre. Il ne s'agit pas seulement de s'accrocher aux moments heureux, mais de trouver la force dans la douleur, dans l'épreuve. Parce que vivre pleinement, c'est embrasser la totalité de ce que الله nous offre, même quand cela fait mal. Les larmes, les chagrins, les déceptions, ils font partie du processus. C'est grâce à eux que l'on grandit, que l'on apprend à adorer الله. C'est en traversant la nuit que l'aube paraît si éclatante .

Il y a quelque chose d'indomptable dans la vie, quelque chose qui échappe à notre contrôle. Vivre, c'est accepter l'incertitude, comprendre que tout peut basculer en un instant. Et c'est justement dans cette précarité que se cache la beauté. Chaque instant est précieux parce qu'il est unique, parce qu'il ne reviendra jamais. On ne vit pas deux fois le même jour, le même regard, le même battement de cœur.

Vivre, c'est aussi aimer. Aimer sans calcul, sans retenue, sans chercher à savoir si cela durera ou non. Parce que l'amour, tout comme la vie, n'a pas besoin d'une promesse d'éternité pour être vrai. Car en réalité même une promesse éternelle peut disparaître.

Aimer, c'est oser se perdre dans l'autre, dans ses yeux, dans ses silences. C'est partager une partie de soi, sans savoir si cela sera compris, mais en sachant que c'est authentique. C'est risquer de souffrir, mais choisir d'aimer quand même, car c'est dans cet abandon que l'on découvre la vraie profondeur de l'existence.

Souvenez-vous que vivre, en islam, c'est bien plus que simplement exister. C'est comprendre que chaque instant est un don, que chaque épreuve est un rappel, et que chaque sourire peut être une porte ouverte vers la miséricorde d'Allah. Notre temps ici-bas est court, mais les répercussions de nos actions sont éternelles. Vivre, c'est se préparer à rencontrer الله avec un cœur pur, une foi solide, et des actions qui témoignent de notre amour pour Lui et pour Ses créatures.

Vivre, c'est réaliser que notre passage sur terre n'est qu'un prélude à une vie bien plus belle, bien plus vaste : celle que nous espérons obtenir, in shaa Allah, dans Son paradis éternel.

À vous qui lisez ceci, souvenez-vous que vivre, ce n'est pas seulement attendre demain. Vivre, c'est ici et maintenant. C'est dans chaque souffle, dans chaque regard, dans chaque rêve que l'on porte en soi. C'est se réveiller chaque matin avec la conscience que rien n'est acquis, que tout peut changer, et c'est précisément pour cela que tout est précieux.

Vivre, c'est se tromper, tomber, se relever. C'est accepter que l'on ne saura jamais tout, que certaines questions resteront sans réponses. Mais c'est dans cette quête, dans cet effort pour comprendre, pour aimer, pour créer, que réside la vraie richesse de l'existence. Parce que vivre, c'est une aventure infinie, un poème inachevé, une plume qui, malgré tout, continue de tracer sa route sur les pages blanches de notre destin.

Et vous, comment vivez-vous ?

L'art du secret Où les histoires vivent. Découvrez maintenant