Un jour, un être humain a regardé le ciel et l'a trouvé beau. Ce monde est beau, belle ? Oui, je l'avoue.
À vous qui lisez ceci, retenez.La plume, légère, se remet à danser sur la page, comme portée par le vent d'automne. Novembre... ce mois où les feuilles tombent, où la nature semble s'endormir, et où les cœurs, souvent, se replient sur eux-mêmes. Mais aujourd'hui, avec la plume entre mes mains, il n'y a plus de secrets à cacher. Le ciel est beau, oui, mais il est bien plus que ça. Il est le miroir de ce que nous refusons de voir, un reflet de notre propre fragilité.
La plume, aide-moi à mettre des mots sur ce que je ressens. Le monde est beau, je l'ai toujours su, mais cette beauté n'est pas sans douleur. La lumière du ciel, aussi éclatante soit-elle, ne peut cacher les ombres qui l'accompagnent. Et ces ombres, elles sont en nous, dans nos silences, dans nos non-dits, dans ce que nous n'osons affronter.
Novembre est un mois de transition, comme une pause entre l'amour et la haine, entre le plein été et le froid glacial de l'hiver. Il me rappelle que tout est éphémère, que ce que nous trouvons beau aujourd'hui peut disparaître demain. Les arbres perdent leurs feuilles, mais ils ne se plaignent pas. Ils savent que tout cela fait partie du cycle, qu'après la perte viendra le renouveau.
Alors, qu'est-ce que je cache vraiment ? Peut-être que je n'ai jamais su l'exprimer correctement, mais avec toi, la plume, je sens que les mots peuvent enfin couler librement. L'art du secret, c'est une danse entre ce que l'on montre et ce que l'on garde pour soi. Nous avons tous des parts d'ombre, des blessures non cicatrisées, des vérités que nous cachons par peur d'être jugés. Mais peut-être que le véritable art réside dans l'acceptation. Accepter que nous ne sommes pas parfaits, que nos défauts font partie de notre beauté, comme les nuages qui traversent le ciel sans ternir sa grandeur.
Ce mois de novembre me rappelle que tout finit par changer. Même la plus grande des douleurs finit par se transformer en quelque chose de nouveau. Peut-être que c'est ça, la clé. Ne pas résister au changement, ne pas avoir peur de ce que nous pourrions découvrir en nous. Parce qu'au fond, rien n'est vraiment secret. Tout finit toujours par être révélé, d'une manière ou d'une autre.
À vous qui lisez ceci, souvenez-vous : le ciel est beau, mais il n'est pas immuable. Nous non plus. Et c'est dans ce mouvement, dans cette impermanence, que réside notre plus grande vérité.
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L'art du secret
РазноеLe titre, L'Art du Secret, incarne parfaitement l'essence de l'ouvrage. Tout au long de ses pages, les secrets qu'ils soient de cœur, de mémoire ou d'esprit se dévoilent doucement, comme des murmures longtemps retenus qui finissent par trouver leur...