Vous savez, j'ai beaucoup d'histoires à raconter, mais je ne sais pas comment les exprimer. Ce que je pense réellement, c'est que l'amour peut être agréable. À vous qui lisez cela, réfléchissez...
Comme chaque jour, j'ai eu des pensées complexes. Vous savez, à chaque fois que je réfléchis, je me demande si je suis le seul, le seul à vous dévoiler des choses.
On peut rêver de sommets, mais on remarque que cela n'est qu'un rêve. La réalité est bien différente, dans un monde où la haine persiste toujours, où l'amour est rarement synonyme de réjouissances, où ce monde, cette vie, nous détruit, où la liberté d'autrui est constamment mise à l'épreuve, où lorsqu'on soutient un peuple opprimé, on devient des extrémistes. Il est difficile de faire confiance.Un monde beau, où la plume n'aurait pas sa place. Des êtres humains souhaitent connaître ce monde, ce monde où la vie n'est pas importante, où le mal n'existe pas. Je tiens à dire que si ce n'est pas la récompense de notre créateur, alors je refuse d'être dans ce monde car ou trouverai-je la plume ?
Il est très dur d'écrire lorsqu'on a mal. C'est comme si chaque lettre, mot, phrase écrite sur le papier était une épine de plus ajoutée sur ce cœur, et que plus les jours avancent, plus on se rend compte que lorsque ce monde est parti, alors nous ne savons plus où aller. Je me rappelle de ces beaux jours où, lorsque j'écrivais, j'étais heureux. "Aujourd'hui, je sais ce que je veux." avais-je écrit un jour. Sans doute que je voulais Nemo ? Et puis, aujourd'hui, je ne sais plus, je me demande comment avancer et surtout comment ne pas regarder derrière. L'amour est beau et moche à la fois... À chaque fois, je repense à cette phrase, à tous ces textes, à toutes ces fois où j'ai été proche de la plume et de ce monde, à toutes ces fois où le bonheur était présent, à toutes ces fois où le sourire était là. Je sais que mes textes ont bien changé et que peu de personnes les connaissent à l'origine. Je sais également que la plume est différente, car elle souffre beaucoup. Je pense qu'il faudrait une pause pour elle, car depuis son départ, la plume se noie dans des textes, des textes de moins en moins beaux, des textes qui sont de plus en plus superficiels. Je remarque que la plume devient vide ou est-ce l'hôte ? Un jour, l'origine de la plume sera rédigée, et vous comprendrez qui est cette plume...Il faut toujours commencer par évoquer ce sentiment étrange, ce moment où l'on sait que tout touche à sa fin. Le jour dernier n'est pas seulement un aboutissement ; il est aussi une réflexion, un miroir dans lequel se reflètent les choix, les instants passés et les rêves que l'on n'a peut-être pas encore réalisés. La plume décrit cette sensation d'urgence mêlée de calme, où l'on se demande si l'on a fait tout ce que l'on voulait, si l'on a aimé assez, si l'on a vécu pleinement.
Elle se souvient de ces matins ordinaires, devenus soudain précieux, comme si chaque lever de soleil portait un message secret. Dans ce dernier jour, tout semble plus vibrant, plus réel. La lumière a une qualité différente, les bruits familiers résonnent autrement. La plume se penche sur ces détails, notant comment les choses les plus simples (une tasse de café, un regard, un geste) prennent soudain une importance presque sacrée.
Mais la plume sait aussi que le dernier jour n'est pas seulement une fin, c'est aussi un recommencement. Dans chaque clôture, il y a une ouverture, une porte vers quelque chose de nouveau, quelque chose que l'on ne comprend peut-être pas encore. Elle écrit avec l'idée que la fin de quelque chose n'est jamais totalement définitive. Tout se transforme, même les adieux. Il y a toujours une trace qui persiste, une empreinte laissée dans le cœur de ceux qui ont partagé ce chemin.
Elle évoque les relations, les liens qui ont marqué ce dernier jour. Chaque rencontre, chaque sourire, chaque larme a contribué à créer cette histoire. La plume glisse doucement sur le papier, consciente que ce n'est pas tant la destination qui compte, mais le chemin parcouru. Elle écrit sur ces souvenirs qui se bousculent, ces visages qui réapparaissent, ces rires et ces douleurs qui forment un tout. Ce dernier jour est une rétrospective, une mosaïque d'instants qui, ensemble, racontent une vie.
Dans le dernier souffle de ce jour, la plume ralentit. Il y a un calme étrange, une paix qui s'installe. Ce n'est pas un vide, mais une plénitude, comme si tout trouvait enfin sa place. La plume elle-même semble fatiguée, mais satisfaite. Elle sait que même si le dernier jour est venu, il n'est qu'une page de plus dans un livre qui continue, un chapitre qui précède l'inconnu.
La plume, le monde, l'amour, la haine, toutes ces choses qui composent mon univers. Vous savez, même quand je suis triste, je pense à la plume. Avec une ultime caresse, la plume termine son récit, prête à déposer ses derniers mots. Le jour dernier n'est pas une fin amère, mais une transition, un passage vers l'infini.
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L'art du secret
RandomLe titre, L'Art du Secret, incarne parfaitement l'essence de l'ouvrage. Tout au long de ses pages, les secrets qu'ils soient de cœur, de mémoire ou d'esprit se dévoilent doucement, comme des murmures longtemps retenus qui finissent par trouver leur...