Ce mot, inscrit en lettres délicates, semblait murmurer quelque chose de profond, comme un écho du passé. Je pris une profonde inspiration avant de lire ces derniers mots, ces dernières lignes qu'elle avait laissées pour moi.
Dans un premier temps, ce texte a été écrit car le cœur était perdu, mais il a vite été retrouvé. Je ne précise jamais les raisons dans mes textes, prenez-en donc conscience.
Dans un second temps, je vais l'annoncer : ce texte est sans doute le dernier de ce livre. L'art du secret est donc fini. Ce chapitre ne clôture pas ce livre de la meilleure des manières, mais l'insouciance fait partie de notre vie, alors nous sommes obligés d'en parler.Commençons par le début, ce texte sera sans doute triste ou mélancolique, avec une touche de la plume qui n'est plus à son apogée, une plume qui perd peu à peu de son identité. Enfin bon, c'est sans doute la fin d'une ère.
Cette touche sera différente des autres. Je suis désolé d'avoir écrit ce texte. Mais bon, chaque texte est bon à prendre. Alors allons-y !
Le changement fait peur et arrive quand on ne s'y attend pas. À vous qui lisez ceci, retenez-le !
Dans cette société où nos sentiments sont parfois à leur paroxysme, je suis obligé d'accepter à la fois le mal et le bien. La haine est une chose qui fait grandir et évoluer, d'une manière certes mauvaise, mais toute chose doit être prise, spéciale et complexe. Alors passons. Pourquoi évoluer ? Quand on avance, on ne se retourne pas souvent, mais derrière il y a sans doute nos anciens rêves, et notre vie qui change. Alors à quoi bon parler, à quoi bon attendre, à quoi bon construire des choses si elles sont destinées à disparaître ? Vous savez, j'ai mal et je ne peux le dire qu'ici, car je n'ai plus d'autre endroit où je peux le faire. Au niveau familial, tout se passe bien, al hamdoulillah. Je sais que les vacances sont faites pour profiter, mais, figurez-vous que je me perds, je suis obligé de dire que tout va bien. Je ne veux plus étaler ma vie, mais tous ces moments passés de bonheur qui sont derrière moi, suis-je obligé de les laisser derrière ? Enfin bon, avançons. Ces discussions que j'attends, où même le vent ne sait pas quelle direction vont-elles prendre, vont-elles me plaire ? Je ne sais pas, mais chaque année, je déteste cette période où la tristesse revient, où la plume écrit alors qu'elle ne le voudrait pas. Que dois-je faire pour être constamment dans le bonheur ? Un sentiment qui viendra sans doute un jour, si celui-ci doit arriver.
Même si j'ai mal, mes sentiments pour le monde m'aident beaucoup, mais j'en ai marre d'attendre des choses sans même qu'on me dise quoi. Enfin bon, je ne peux pas le dire parce que vous allez vous vexer, parce que je parlerai froidement. C'est triste que des choses se passent de cette façon, mais bon, j'ai l'impression que la plume essaie de me parler, de me demander quelque chose, de me montrer le chemin ou tout simplement de me dire d'arrêter.
"L'amour est beau."
Sans doute magnifique lorsque je regarde la lune, sans doute beau lorsque j'écris, sans doute incompris lorsqu'on me lit. Une touche d'histoire doit être faite.La plume se souvient de ces moments où le temps semblait infini, où les journées s'étiraient sans que la fatigue ne se fasse sentir. Il n'y avait que le jeu, la découverte, la vie dans sa forme la plus simple et la plus pure.
La plume écrit avec une sorte de douce nostalgie, car elle sait que l'insouciance n'est pas éternelle. Elle appartient à une période où les préoccupations du monde adulte sont encore lointaines, comme des nuages à l'horizon. L'insouciance, c'est cette capacité à vivre sans calcul, sans se soucier des conséquences. C'est courir sous la pluie, crier dans le vent, et rire jusqu'à en perdre son souffle.
Pourtant, la plume sait que l'insouciance n'est pas réservée aux enfants. Elle vient parfois dans la vie des adultes, dans ces moments volés où l'on décide de lâcher prise. Ces moments où, même pour quelques minutes, on oublie le poids des attentes, les exigences du quotidien, pour simplement être. La plume évoque ces soirées d'été où l'on s'allonge dans l'herbe, à regarder les étoiles, à rêver sans limite. Ces instants où l'on oublie le monde qui tourne autour de nous, et où l'on retrouve cette part de nous-même que l'on croyait perdue.
L'insouciance, c'est aussi accepter l'inconnu sans peur. C'est oser s'aventurer sans savoir où l'on va, sans plan précis, en se fiant uniquement à l'instant, à ce que l'on ressent dans le moment présent. La plume s'anime en écrivant cela, car elle sait que cette insouciance, bien qu'éphémère, est vitale. Elle est ce souffle qui nous rappelle que, parfois, il est bon de se perdre pour mieux se retrouver.Une plume qui ne prendra jamais fin, une plume qui est magnifique. Même si tout n'est pas rose, L'art du secret est, lui, magnifique. Une fin qui ne devait pas arriver, enfin bon. Merci !
C'est ainsi que la plume achève son récit, avec légèreté, comme un souffle de vent qui efface tout souci. Insouciance, ce mot qui résonne comme une invitation à vivre pleinement, à se laisser porter par le vent, sans se soucier de la direction.La plume disparaîtra-t-elle ?
Fin.
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L'art du secret
RastgeleLe titre, L'Art du Secret, incarne parfaitement l'essence de l'ouvrage. Tout au long de ses pages, les secrets qu'ils soient de cœur, de mémoire ou d'esprit se dévoilent doucement, comme des murmures longtemps retenus qui finissent par trouver leur...