Z A Ï R E - Au bout du chemin, l'amour m'attend

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Shalom,

«Dieu travaille en vous et il vous rend capables de vouloir et de faire les actions qui lui plaisent.»
Philippiens 2:13, PDV2017

-Moi: j'ai un peu froid, je te retourne à l'intérieur. Tu viens avec moi ?

-Jacob: *en écrasant sa cigarette* allons-y alors.

Nous rejoignirent Adam et Marjeri à l'intérieur, l'atmosphère était tendue, Marjeri et Adam semblait être redevenus les meilleurs amis du monde. Je bouillonnait de l'intérieur, alors je ne parlais pas, je me tenais juste debout devant eux avec Jacob à côté de moi. Mais d'un autre côté, voir Marjeri sourire me faisait plaisir, elle venait de perdre sa mère après tout. Je m'éclipsais de nouveau et en marchant un peu partout dans la maison, je finis par rentrer dans une grande chambre.

Dès que j'entrais, j'aperçus le grand lit de princesse à ma gauche avec une coiffeuse et un grand miroir non loin. C'était littéralement la chambre que l'on pouvait voir dans les films, elle n'avait aucun défaut, elle était parfaite. Je m'approchais un peu plus du lit et vit l'inscription qu'il y avait marqué sur le sommelier; "Marjeri" en lettre d'or. J'avançais et arrivais dans le dressing, il y avait je ne sais combien de robes, chaussures, sacs à mains de luxe. Je comprenais beaucoup mieux pourquoi Marjeri était toujours habillé comme une première dame. C'est donc dans cette chambre qu'elle avait grandi, elle ne manquait de rien, sa chambre devait faire au moins 5 fois la mienne.

Je souris tristement. À côté de ce palace, ma chambre était semblable à des égouts. Dans ma chambre, il y avait le strict nécessaire, un lit et un chevet. Mon lit n'avait de place que pour une personne et je n'avais pas de décoration si ce n'est un petit miroir que ma mère avait acheté au marché et qui avait une fissure depuis des années. Je me rendis compte à quel point moi et Marjeri avions vécu des vies différentes, je m'imaginais être à sa place; me coucher chaque soir dans ce lit après l'école, fixer le grand lustre fixer au plafond, essayer toutes les combinaisons de tenues possibles et imaginables pour sortir, me réfugier dans cette armée de doudous pour me réconforter après m'être faite gronder...Cette chambre était à l'image de sa maison, aujourd'hui j'avais clairement vu le faussé qui me séparait de Marjeri; nous ne faisions clairement pas parti du même monde.

Soudainement, la porte s'ouvrit, je me levais rapidement du lit stressée et embarrassé de m'être introduite dans la chambre sans permission, mais je fus soulagée de voir qu'il s'agissait de tata.

-Tata: Zaïre ! Je te cherchais partout. Que fais-tu ici ?

-Moi: *en me rasseyant* je ne me sentais pas bien, j'avais besoin de temps seule.

-Tata: *en me rejoignant et posant sa main sur mon épaule* qu'est ce qui passe ma fille ?

-Moi: rien tata ne t'en fais pas, ça doit être la fatigue.

-Tata: ne me mens pas, je peux le voir, il y a quelque chose qui te tracasse. C'est au sujet d'Adam n'est-ce pas ?

-Moi: *en fuyant son regard* non c'est juste la fatigue.

-Tata: tu sais parfois se confier aide à supporter les situations auxquelles on fait face.

-Moi: *silence* la vérité c'est que...la vérité c'est que je n'aime pas vraiment comment Marjeri regarde Adam.