Z A Ï R E - Au bout du chemin, l'amour m'attend

5.

Shalom,

«Quant à vous, maris, que chacun de vous aime sa femme comme Christ a aimé l'Eglise : il a donné sa vie pour elle»
‭‭Ephésiens‬ ‭5‬:‭25‬ ‭BDS‬‬

-Moi: s'il te plaît dit moi ce qui se passe.

Il fixa le sol un instant et recula de quelques pas.

-Moi: alors ?! Tu vas me répondre ?

-Adam: *toux* c'est vrai que tes parents voulaient te marier à un autre homme qui avait déjà 4 femmes. Mais il est arrivé que finalement ce soit moi l'homme avec qui tu te soit marié.

Il ne releva pas la tête durant un long moment, c'était étrange puisque c'était le genre de personne à toujours me fixer droit dans les yeux, mais là c'est comme si il fuyait, j'avais presque l'impression qu'il était gêné.

-Moi: et donc la suite c'est au prochain épisode ? Je veux une réponse Adam.

-Adam: *en relevant la tête* je te le dirais en temps voulu. Mais le plus important là c'est que tu revienne Zaïre.

-Moi: mais j'ai pas envie Adam, je veux rester ici.

-Adam: tu vas rester avec qui ? Tes parents reviendront pas avant un bon moment, je suis la seule personne sur qui tu peux compter en ce moment en attendant que tes parents revienne t'as nul part où aller.

J'hésitais entre l'ignorer ou bien le frapper, mais je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il avait raison, sans mes parents, je n'avais nul part où aller, la seule option que j'avais c'était lui.

-Adam: de toute façon Zaïre, je partirai pas d'ici sans toi.

Je regardais autour de moi, la maison était vide, sans personne à l'intérieur elle était sans âme, entre une maison sans âme et une maison où je peux manger et boire sans avoir à travailler le choix devrait vite être fait. Pourtant, si je choisissais la deuxième option, c'était un aller sans retour, si je choisissais la deuxième option, je le choisissais lui, je choisissais notre mariage, je choisissais ma vie à ses côtés, je choisissais d'être sa femme.

-Adam: alors ?

-Moi: il me faudra des nouveaux vêtements.

Quand il entendit ma réponse, il afficha un grand sourire sur ses lèvres, il prit ma main et on quitta mon village.

[...]

-Ima: *en me prenant dans ses bras* ma fille tu es revenue !

Son étreinte me surprit alors je ne sus pas réagir sur le coup mais je dois avouer que cette étreinte me réchauffa le cœur, mais on fut interrompu par le bruit de mon ventre qui criait famine.

-Ima: *rire* tu as faim ?

-Moi: *toux* oui tata.

-Adam: c'est bon maman tu peux aller te coucher, je vais me charger de lui préparer à manger.

-Ima: tu as de la chance ma fille, mon fils cuisine mieux que moi.