Z A Ï R E - Au bout du chemin, l'amour m'attend

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Shalom,

«Soyez toujours dans la joie»
1 Thessaloniciens 5:16

-Moi: *sourire* je pense que j'ai eut assez de déclaration pour aujourd'hui. On peut commander ? Je meurs de faim.

Il rit légèrement et appela l'un des employés qui se tenait près de nous.

-Moi: j'ai envie de goûter à tout.

-Adam: on peut commander toute la carte si tu veux. 

-Moi: *rire* pourquoi faire ? Nous ne sommes que tous les deux. Je vais prendre ce que tu prendras.

[...]

-Moi: mon Dieu c'est le meilleur bœuf que j'ai mangé de ma vie.

-Adam: content que cela te plaise. Tu veux que je te passe celui de mon assiette ?

-Moi: non pas la peine, déjà que c'est servi en petite quantité.

-Adam: c'est normal, c'est le but du gastronomique. L'objectif est avant tout le goût et le visuel.

-Moi: c'est bien beau mais ça ne rempli pas le ventre Adam. Heureusement que l'on a pris plusieurs desserts.

-Adam: *rire* alors tu préfères quel type de restaurant ?

-Moi: nous n'allions pas au restaurant, ma mère trouvait cela inutile car elle savait tout faire. Du coup ce que je préférais c'était le matooke que ma mère faisait et qui ne manquait jamais sur notre table le soir. Et toi ?

-Adam: moi c'est ce genre de repas que je préfère. Mon père a grandi dans une famille aisée et il avait l'habitude de nous emmener dans des restaurants gastronomiques avec Jacob quand on était petit.

-Moi: c'est la première fois que tu me parles de ton père.

-Adam: c'est la première fois que tu me parles de toi.

Je lui souris sincèrement, notre relation était passé à un niveau supérieur, il avait réussi à gagner ma confiance. Nous nous fixâmes dans les yeux pendant quelques secondes avant que je ne baisse mes yeux sur mon assiette. Soudainement, je vis une main poser des morceaux de viande dans mon assiette. Je relevais ma tête vers celui qui rajoutait dans mon assiette.

-Moi: je t'avais dit que je n'en avait pas besoin !

-Adam: j'en avais t'envie.

-Moi: *en posant l'assiette au milieu* mange avec moi alors.

Il me sourit et prit un morceau qu'il avait coupé.

[...]

-Adam: Zaïre reveille-toi, on est arrivé.

-Zaïre: *en baillant* hum...

-Adam: je vais devoir te porter si tu ne te réveille pas.

-Zaïre: *en détachant ma ceinture* non merci.

Il vint vite m'ouvrir la porte et prit le bouquet qu'il m'avait offert plutôt. Nous rentrâmes ensuite dans la maison que l'on trouva vide. Je montais dans ma chambre et lui dans la sienne. Après avoir pris une douche, je m'allongeais sur le lit en regardant le plafond lorsque quelqu'un toqua à ma porte. J'allais ouvrir et tombais sur Adam.