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Shalom,

«Votre Père céleste est parfait. Soyez donc parfaits comme lui.»
‭‭Matthieu‬ ‭5‬:‭48‬ ‭BDS‬‬


Z A Ï R E

-Moi: je t'ai posé une question Adam ? Pourquoi est-ce que tu ne veux pas y répondre ?

-Adam: parce que j'ai peur Zaïre.

-Moi: de quoi as-tu peur Adam ?!

-Adam: j'ai peur de ce que tu vas penser de moi une fois que je t'aurais dit cela.

-Moi: ne t'inquiètes, mon avis sur toi maintenant n'est pas très bon non plus. Dis le moi Adam, je mérite de savoir ça au moins.

-Adam: *silence* la première fois que je t'ai vu c'était au marché, ce jour-là j'étais parti accompagné ma mère faire ses courses et lorsque nous sommes arrivés devant le poissonnier.

-Moi: attends. Le poissonnier ?!

-Adam: oui tu l'as bien deviné, nous sommes parti acheter du poisson chez ton père. Je venais tout juste de perdre mon père et ma mère m'avait obligé à l'accompagner. Je me souviendrais toujours de ce jour-là car c'est ce jour-là que je t'ai rencontré Zaïre. Tu es arrivé avec un saut de poisson et puis tu m'as tendu toute souriante trois tilapias en me souhaitant une bonne journée. *petit sourire* Tu n'en étais pas rendu compte mais ton sourire m'avait fais perdre mes repères pendant un moment, et je n'ai plus arrêté de penser à toi depuis ce jour.

-Moi: je ne comprends pas, tu es entrain de me dire que tu as eut le coup de foudre pour moi ? Sérieusement, tu n'as pas trouvé mieux comme mensonge ?

-Adam: *en attrapant ma main et en la posant sur sa poitrine* écoute les battements de mon cœur Zaïre, regarde-moi dans les yeux et redis moi si je suis entrain de te mentir.

Son mouvement fut si brusque qu'il me déstabilisa, je le regardais droit dans les yeux et pu voir toute la sincérité qu'il y avait, on dit que les yeux sont le miroir de l'âme, je n'y connaissais rien à l'amour et pourtant, j'étais sûr que cette homme m'aimait car ses yeux me le disaient.

-Moi: pourquoi moi Adam ?

-Adam: j'essaie encore de le comprendre, tout ce que je sais, c'est que lorsque je te vois mon cœur s'accélère comme si on l'avait démarré à la plus forte vitesse possible, c'est que lorsque tu es dans la même pièce que moi, je ne peux pas te lâcher du regard, c'est que lorsque tu souris, c'est comme si le soleil se levait une deuxième fois dans ma journée et que lorsque tu me rejettes, j'ai l'impression que l'on piétine mon cœur alors qu'il bat encore. Voilà ce que tu me fais ressentir Zaïre, je n'ai jamais connu cela avec aucune autre femme, et je ne le connaîtrais avec aucune autre parce que c'est toi Zaïre et parce que c'est toi, je t'aime.

Mon cerveau arrêta de répondre pendant un moment, tout ce dont j'avais conscience c'était les battements de mon cœur. Je baissais les yeux, jamais personne ne m'avait dit toutes ses choses, il avait dit tout cela sans bégayer, cela ne pouvait que sortir de son cœur, qu'avais-je de si spéciale pour qu'il m'aime autant ?

-Adam: *en séchant mes larmes* ne pleures pas, je veux être la dernière personne qui soit la cause de ces larmes.

-Moi: *larmes* je ne sais pas si je peux accepter tes sentiments Adam, je n'ai rien fais pour les mériter, je ne suis pas sûre de pouvoir t'aimer comme tu le fais pour moi.

-Adam: arrête de te critiquer autant Zaïre, tu mérites tout ce qu'il y a de mieux dans ce monde, la seule chose que je veux c'est que tu me donnes une chance, donne nous une chance, je suis sûre qu'une partie de toi veut cela.

-Moi: et si on échoue ?

-Adam: alors je te laisserai partir, je m'arrangerais pour que tu puisses vivre ta vie confortablement loin de moi Zaïre. Mais avant d'en arriver à là, veut-tu bien me laisser une chance ?

Il dit cela en posant sa main sur ma joue, on se regardait yeux dans les yeux, au contact de sa main, je frissonnais, c'est comme si son regard m'hypnotisais, je ne pouvais détourner mon regard de lui, à chaque seconde qui passait, je plongeais dans ses yeux sombres et que je m'y perdais dedans.

Après un petit temps de réflexion, je fermais les yeux , j'avais pris ma décision, je voulais croire en lui, croire en la vie que je pouvais avoir à ses côtés, je voulais développer ce sentiment qui commençait, ce sentiment que je connaissais pas bien encore mais qui effaçais la tristesse que je ressentais au quotidien.

-Moi: j'accepte Adam.

Il sourit jusqu'aux oreilles, il me porta et me fit tourner avant de me reposer.

-Moi: *sourire* détends-toi Adam, c'est pas comme-ci t'avais gagné au loto.

-Adam: *sourire* c'est encore mieux que gagné au loto, merci Zaïre, je te jure que je ne te décevrai pas.

-Moi: j'espères aussi Adam.

[...]

Je me réveillais à cause des oiseaux qui chantaient dehors, je pris mon téléphone et regardais l'heure, il était déjà 11h, Adam devait être déjà parti au travail. Je  me levais de mon lit, bizarrement je me sentais bien, je ne m'étais pas senti ainsi depuis que j'étais rentré dans cette maison, cela faisais des mois que je ne m'étais pas réveillé avec le sourire aux lèvres.

J'ouvris la fenêtre et allais choisir ma tenue du jour, je choisis une robe blanche avec des fleurs jaunes comme motifs. J'allais prendre ma douche, me fis deux nattes collés, mis mes claquettes et descendis directement dans la cuisine.

-Tata: la belle au bois dormant viens de se réveiller !

-Moi: salama (bonjour) tata.

-Tata: j'imagine que tu as faim ?

-Moi: oui un peu.

-Tata: tu as de la chance, ton mari t'as fais un petit plateau avant qu'il ne parte au travail.

-Moi: vraiment ?

-Tata: *sourire* oui il a même laissé un petit mot dessus, bien sûr je ne l'ai pas lu.

-Moi: *petit sourire* bon je vais goûter alors.

Il y avait en effet un plateau posé dans la salle à manger qui était recouvert avec une espèce de voile couvercle. Sur ce couvercle, il y avait une enveloppe avec mon nom écrit dessus.

-Moi: *sourire* qu'est-ce que ça peut bien être ?!

J'ouvris l'enveloppe et lis le petit mot qu'Adam m'avait laissé:

« Habari,

J'espère partagé ce plateau avec toi la prochaine fois, en attendant, j'espère que tu accepteras un dîner avec moi ce soir.

Adam»

J'enlevais le couvercle et vis la magnifique assiette de fruits qu'il m'avait préparé, je pris une photo et la lui envoya en le remerciant. Puis je dégustais mon déjeuner en ne pouvant m'arrêter de sourire.

À suivre...

Z A Ï R E - Au bout du chemin, l'amour m'attendOù les histoires vivent. Découvrez maintenant