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Le Professeur Pluriel se tient devant vous, son visage impassible, mais une étincelle de fierté cachée dans son regard. "Félicitations," dit-il, sa voix grave résonnant dans la salle. "Vous avez surmonté les épreuves d'admission... mais ce n'est que le début. Chaque année à l'Académie d'Elpaidepia, vous renforcerez votre lien avec votre Rim et maîtriserez la magie qui vous unit."
Il fait une pause, ses yeux passant sur chacun de vous. "Mais pour l'instant, je vous laisse entre les mains de votre professeur principal... le fantôme Baudelaire."
Un frisson glacé parcourt la salle alors qu'une silhouette sombre et éthérée émerge des ombres. Baudelaire, grand, mince, flottant légèrement au-dessus du sol, se déplace avec une lenteur délibérée. Son manteau noir semble absorber la lumière autour de lui, ses traits aristocratiques figés dans une expression de mépris profond. Il regarde chacun d'entre vous comme si vous étiez des insectes insignifiants.
"Ah... les premières années," commence-t-il d'une voix traînante, chaque mot chargé de dégoût. "Et bien sûr... on m'a confié cette tâche ingrate."
Il avance lentement, flottant parmi vous, son regard perçant examinant les visages avec une expression de profonde lassitude. "Vous vous imaginez peut-être déjà Sybiles accomplis après avoir passé ces... épreuves pitoyables." Il marque une pause, puis laisse échapper un soupir de mépris. "Mais vous n'êtes rien d'autre que des novices ignorants, des... premières années."
Les murmures nerveux commencent à se répandre dans la salle.
"Pourquoi il est comme ça... ?" "On n'a même pas encore commencé..." "Ça va être impossible de travailler avec lui..."
Baudelaire, indifférent aux murmures, continue son discours avec un dédain palpable. "Et bien sûr, vous ne savez rien. Vous ne savez pas comment faire évoluer vos Rims, vous ne savez pas si vous êtes des Classiques ou des Modernes, et vous ignorez même les bases essentielles de ce qu'est un Sybile."
Il s'arrête au centre de la salle, se tournant brusquement vers toi. "Toi," dit-il d'une voix cinglante, pointant un doigt spectral dans ta direction. "Le troisième du classement. Viens au tableau."
Tous les regards se tournent vers toi, des murmures inquiets flottant autour de toi.
"Pourquoi lui ?" "Il va se faire démolir..."
Ton cœur bat la chamade tandis que tu te lèves. Baudelaire te fixe avec une intensité glaciale, son expression figée dans un mépris évident. "Puisque tu es apparemment si bien classé," commence-t-il d'une voix mordante, "dis-moi... de quoi se nourrissent les Rims ?"
Le silence tombe dans la salle. Chaque élève retient son souffle, les yeux rivés sur toi. Baudelaire croise les bras, un rictus moqueur se dessinant sur ses lèvres. "Voyons voir si tu es capable de donner une réponse qui ne m'ennuiera pas... ou si tu n'es qu'une déception de plus."
Le poids des regards et l'attente oppressante te submergent. Tu sens que cette question, pourtant simple en apparence, pourrait bien déterminer ton avenir à l'Académie.
