Vendetta : L'Accord des Ennemis

22. En quête de réponses

En ce moment, je suis vraiment motivée et inspirée pour écrire, et je crois que c'est grâce à vos commentaires qui m'encouragent à continuer 💋
Je ne vous raconte pas combien je rigole en lisant vos commentaires après avoir posté un chapitre 🤧
Je suis vraiment reconnaissante et heureuse que l'histoire vous plaise ❤️

Je pense que ce chapitre est l'un des plus longs que j'ai écrits jusqu'à présent, car il faut dire que l'histoire de ce personnage est assez complexe et sera difficile à développer. Je ne doute pas que vous allez apprécier ce personnage ainsi que son histoire 😏

Moscou

RUSLAN

Lorsque je reviens enfin après deux jours d'absence, l'air ici ne semble plus tout à fait le même. Quelque chose cloche.

— Ils sont où, les autres ? demandé-je, en balayant la pièce du regard.

— Enfin de retour ? T'es parti plus longtemps que prévu, non ? répond Sierra, nonchalante.

— J'ai eu une permission spéciale du Chef. Mais sérieusement, pourquoi c'est aussi vide ici ? Où sont les autres ?

— Tu ne devineras jamais ce que tu as raté.

— Sierra, arrête de tourner autour du pot, raconte ! Le Chef et Charteris, ils sont où ?

— Charteris est à l'hôpital, et Izek dans son bureau.

— À l'hôpital ? Qu'est-ce qu'il a encore fait, ce con ?

— C'est pas ça... Asha a été kidnappée, et une grosse dispute a éclaté entre Izek et Charteris.

— T'es sérieuse ? J'ai raté tout ça ? La haine.

— Y'a rien de drôle, Ruslan. C'est vraiment tendu ici.

— Ok, bon, je vais voir Ie Chef.

— Je te le déconseille. Il est en pleine visio avec les Italiens. Va plutôt voir Charteris, il doit se sentir seul. Et, franchement, je crois que cette histoire l'a un peu secoué.

— Pff... Trop la flemme.

— T'es vraiment l'antagoniste dans la vie de Charteris.

— D'accord, d'accord, j'y vais. Dis-moi juste, dans quel hôpital il est ?

Je prends mes clés, sors de la maison, et démarre la voiture. L'adresse que Sierra m'a donnée s'affiche sur le GPS, mais je n'ai aucune envie de faire ce trajet. Trop de choses se sont passées pendant mon absence, et je déteste être celui qui arrive après la bataille. Pourtant, je me retrouve à rouler, les mains crispées sur le volant. L'idée de retrouver Charteris dans un lit d'hôpital me déprime encore plus.

J'arrive enfin à l'hôpital. Le bâtiment est imposant, tout en verre et en acier, avec des portes automatiques qui s'ouvrent comme pour m'aspirer à l'intérieur. À l'accueil, je demande la chambre de Charteris. La femme derrière le comptoir tape sur son ordinateur avec une lenteur qui me fait soupirer intérieurement.

— Chambre 312, troisième étage, me dit-elle enfin.

Je me dirige vers l'ascenseur, appuyant nerveusement sur le bouton. L'attente est interminable, et mon esprit vagabonde. L'ascenseur arrive enfin, et je monte sans un mot.

Quand je sors au troisième étage, je parcours le couloir d'un pas rapide jusqu'à trouver la chambre 312. Je frappe doucement avant d'entrer.

Charteris est là, allongé, avec un bandage sur la joue gauche et autour de la tête. C'est également le cas sur tout son bras gauche. Ça craint, c'est vraiment pas beau à voir. Il tourne les yeux vers moi, l'air fatigué mais conscient.