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- Gab ! J'ai reçu un appel d'un civil qui roulait sur l'autoroute près de l'aéroport de Gold Coast !

Le sang de Gabriel ne fit qu'un tour.

- Très bien. J'y vais, reste avec les autres. Il va pas s'en tirer comme ça.

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Sur l'autoroute vide, les phares de la berline noire de Maître Vladisco éclairaient le chemin devant lui comme des éclats de lumière fantomatiques. La nuit pesait lourd, et le silence n'était brisé que par le ronronnement constant du moteur. 


Assis à l'avant, Vladisco jetait des regards furtifs vers l'arrière de la voiture, où reposait son fils, Zaël. L'enfant, encore inconscient après avoir été violemment enlevé, semblait paisible, son visage délicat reflétant une tranquillité trompeuse. 

Pourtant, Vladisco savait que ce calme ne durerait pas. Il avait agi dans un moment de faiblesse, poussant sa nature prédatrice à enlever son propre enfant, l'oméga qu'il avait jadis abandonné. Il se persuadait que ce qu'il faisait était nécessaire.

Le trajet vers l'aéroport semblait interminable, chaque kilomètre se déroulant dans un silence lourd. Le vrombissement du moteur et la monotonie de la route étaient les seuls sons qui l'accompagnaient. 


Enfin, la lueur artificielle de l'aéroport perça l'obscurité. Vladisco ne se détourna pas de son but. Son esprit calculateur l'avait préparé à toutes les éventualités. Une fois à Moscou, tout serait différent, il pourra mettre son plan en marche et réaliser son rêve le plus fou.

Arrivé à l'aéroport, Vladisco franchit les portes d'entrée avec une froide détermination. Il traversa le hall, invisible aux yeux des simples mortels qui ne soupçonnaient pas la menace qu'il représentait. Lorsqu'il atteignit le comptoir d'enregistrement, deux employées l'observèrent avec suspicion. 


Elles avaient vu sa photo sur les écrans des actualités. Sans laisser le temps à l'une d'elles de prévenir qui que ce soit, Vladisco frappa avec une violence fulgurante. En un instant, les deux femmes étaient mortes. Une hôtesse de l'air, s'approchant pour aider, fut fauchée à son tour, sa vie éteinte aussi rapidement qu'une flamme dans le vent. 

Il n'avait pas prévu de faire une scene dans l'aéroport pour éviter d'attirer l'attention mais il devait faire vite car l'avion qu'il voulait prendre, un avion vip, allait bientôt décollé vide. Vladisco continua, sans une once de remords, vers la porte d'embarquement. Il monta dans l'avion avec Zaël, plaçant délicatement son corps inconscient sur le siège à côté de lui. La destination était Moscou, et rien ne devait entraver son plan.

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Gabriel, l'alpha de Zaël, était toujours en route et plus il avançait, plus il sentait la trace de son oméga qui formait comme un chemin mieux fait qu'un GPS, il sentait l'appel silencieux de son oméga. C'était un lien indestructible qui brûlait en lui, le forçant à réagir. La peur, la colère et l'instinct de protection l'avaient guidé jusqu'à l'aéroport en un temps record. 


Il s'était battu contre le temps, se frayant un chemin à travers les routes et les barrages. Une fois arrivé à l'aéroport, Gabriel se lança à la poursuite de Vladisco, suivant sa trace comme un chasseur traque sa proie. Rien ne pouvait l'arrêter. Il évita les agents de sécurité, contournant habilement les foules. 

Chaque seconde comptait. Lorsqu'il atteignit le tarmac, il aperçut l'avion prêt à décoller. Il savait que c'était sa dernière chance.

Gabriel monta dans l'avion, son cœur battant à tout rompre, ses yeux cherchant immédiatement Vladisco. Le vampire, debout dans l'allée centrale, l'attendait, prêt à défendre sa prise. Leurs regards se croisèrent, et en un instant, la tension monta. Vladisco se leva lentement, un sourire menaçant aux lèvres, mais Gabriel ne perdit pas une seconde. Il se précipita sur le vampire, chaque muscle tendu par la colère et l'urgence. 


Le premier coup de Vladisco fut rapide, mais Gabriel l'esquiva, contre-attaquant avec une force implacable. Le combat éclata dans la cabine exiguë de l'avion. Les coups fusaient, leurs corps s'entrechoquaient, renversant les sièges et projetant les bagages à terre. Vladisco frappait avec agilité, mais il était affaibli. Ses forces déclinaient, et Gabriel, alimenté par l'amour et la colère, commençait à prendre le dessus.

Alors que Vladisco tenta de porter un coup fatal, Gabriel para son attaque, attrapant son poignet et le projetant violemment contre une rangée de sièges. Comprenant qu'il ne pouvait plus gagner, le vampire utilisa sa dernière carte : sa vitesse surnaturelle. En un éclair, il s'éclipsa, fuyant l'avion à une vitesse fulgurante, disparaissant dans la nuit noire. Gabriel, haletant, ne chercha pas à le suivre. Sa priorité était ailleurs.


Il se tourna vers Zaël, son cœur battant la chamade. Il s'agenouilla auprès de son oméga, effleurant doucement son visage. Le corps de Zaël était toujours froid, son souffle imperceptible. Gabriel caressa ses cheveux avec tendresse, l'inquiétude grandissant en lui. Son oméga était en vie, mais il ne se réveillait pas. Un frisson glacé traversa Gabriel. Il avait gagné la bataille, mais l'incertitude quant à l'état de Zaël l'accablait.


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Plus tard, tandis que Gabriel restait à veiller sur Zaël, Natan, son meilleur ami, discutait avec la fiancée de Gabriel. Ils étaient assis dans un salon, les tensions flottant dans l'air. Anaq, les traits tirés par l'inquiétude, leva les yeux vers Natan.


— Tu penses que Gabriel va bien ? On devrait pas le rejoindre ? Où l'appeler ? demanda-t-elle d'une voix tremblante.


Natan secoua la tête lentement, son regard sérieux.

 - On devrait pas le déranger, il va bien j'en suis sûr. Mon instinct me le dit. Lui et moi on est comme des frères. Mais tu devrais plutôt t'inquiéter de l'oméga de votre meute 

Il regardait Anaq. Cette femme lui faisait de la peine. Il continua.

— Gabriel et Zaël... ce ne sont pas de simples compagnons. Ils sont liés, d'une manière que peu peuvent comprendre. Ce lien, c'est plus que de l'amour. C'est quelque chose de spirituel, d'ancré profondément. Séparer deux âmes sœurs comme eux, c'est impossible. Peu importe ce qui arrivera, ils finiront toujours par se retrouver.


La fiancée de Gabriel soupira, ses yeux s'emplissant de larmes.


— Tu veux dire quoi par là ? Je comprends pas pourquoi tu me dis tout ça..


Natan posa une main réconfortante sur son épaule.


— Je pense que tu devra avoir une conversation avec Gab mais bon laisse tomber. Tout ce que je peux te dire maintenant c'est qu'Il faut leur faire confiance. Gabriel ne laissera jamais rien arriver à Zaël. Leurs destins sont scellés ensemble.


Quand Anaq entendit la dernière phrase, son cœur se serra. Elle voulait Gab, et elle n'abandonnera pas, quitte à trahir la meute. 

Quitte a remettre Zaël à son père.

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