Chapitre 23

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Je me sens tellement bien à la limite de m'endormir. Seb le remarque, alors il fait glisser ses mains une dernière fois sur ma peau. Les posant dans le creux de mes hanches, puis me rapproche de lui. Je jette ma tête en arrière de fatigue, cela le fait rire gentiment. Pouvant le voir me regarder attentivement avec un grand sourire, ses yeux pétillants de joie et de tendresse.

— Tu as un problème ? Je l'interroge d'une voix faible.

— Aucun pourquoi ? Me demande-t-il.

— Je te vois m'observer alors je me demande pourquoi, je lui réponds en continuant de le regarder.

— Je n'ai plus le droit de te contempler, mon ange ? Me répond t-il d'un air joueur.

— Me contempler ? Carrément. Dis-je en rigolant.

— Bah quoi, tu es magnifique même si tu as du mal à le croire. Je profite d'avoir une œuvre d'art rien que pour moi. Me dit-il avec un air charmeur et sa voix douce.

— Et moi profite d'avoir un masseur rien que pour moi, je lui réponds doucement. Tu peux m'approcher mon sac s'il te plaît ?

— Bien-sûr, dit-il en s'exécutant.

Après ça, il glisse sa main immédiatement sous mon tee-shirt pour la mettre sur mon ventre. Commençant à me faire de légères caresses, je souris à son geste. Je prends mon sac, et y sort un petit carnet que j'ai glissé dedans il y a déjà quelques jours. Mon critérium en main, j'ouvre le carnet. Il est complètement vierge, alors je l'ouvre à la deuxième page pour commencer à dessiner. Sous le regard attentif et protecteur de Sebastian, je commence à dessiner le croquis de mon dessin dans sa globalité. Le temps passe vite quand on est rien que tous les deux. Je décide de regarder l'heure, même si je sais que je serai déçu. Prenant mon téléphone, puis voyant qu'il est 17h13. Je souffle alors.

— Qu'est ce qu'il y a mon ange ? Me demande Sébastian inquiet.

— Il est déjà plus de 17h00, je lui réponds tristement.

— Ne t'en fais pas mon ange, on aura encore plein de moments rien que nous deux. Me souffle t-il à l'oreille pour me rassurer.

— Je sais mais je n'ai pas envie que ça s'arrête, je lui réponds en fermant mon carnet, le posant à côté de moi avec mon critérium. Ça passe trop vite quand on est ensemble Seb...

— Je sais mon ange et c'est pour ça que j'aime être avec toi, aller ne t'en fais pas. Dit-il en me faisant un bisou sur la joue.

Au même moment, un groupe de jeunes hommes marche dans notre direction. Quand ils arrivent à notre niveau, l'un d'entre eux prend la parole.

— Ça sent le gras par ici, s'exclame Carter d'un ton méprisant.

— C'est surtout l'odeur de ton haleine et de ta transpiration, je lui réponds d'un ton neutre. Après je te l'accorde c'est du sport de débiter des conneries à longueur de temps.

— Je ne connais pas ton nom mec, mais j'espère que si tu passes encore du temps avec elle c'est qu'elle peut t'apporter quelque chose. Dit Carter en s'adressant à Sebastian.

— Je m'intéresse à la personne qu'elle est, mais avec ta matière grise limitée je doute que tu comprennes que certaines personnes sont spéciales. Lui répond Sébastian d'un ton sec.

— Si je comprends. C'est vrai que tu es spéciale Angèle, surtout spécialement grosse et moche. Réponds Carter satisfait.

Je sens Sebastian s'énerver, me rendant compte que je l'empêche de pouvoir se lever. Sinon je sens que ça va partir loin.

L'éclair d'un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant