Chapitre 18

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Sebastian va se poser dans le salon ou l'on a bu le champagne. Son grand frère se joignant à lui, puis s'assoit en face de lui.

— Frérot avoue que tu lui tenait la main ou que tu avais ta main sur sa cuisse, lui dit Stanislas.

— Oui, c'est vrai. Et à vrai dire les deux Stan. Commence Sebastian sans gêne, au début j'avais posé ma main sur sa cuisse, puis quand elle a posé sa main sur la mienne je lui ai pris la main. Maintenant tu sais tout. Finit-il avec un sourire détendu.

— Et vous vous dites amis, lui répondit son frère ironiquement.

— Tu ne sais pas comment on gére notre relation il me semble. Et c'était pour la rassurer, je l'ai fait au début du repas quand elle était un peu stressée. Lui dit Sebastian, voilà tout mon frère.

— Alors comme c'est seulement ton amie, alors je peux essayer certaines choses, commente Stanislas avec un sourire narquois.

— Non, tu ne peux rien tenter. Et ce n'est pas seulement mon amie comme tu dis Stan, alors fais attention à ce que tu dis et fait. Ou tu auras affaire à moi, après qu'elle ne s'en ai pris à toi. Dit Sebastian en le mettant en garde, son regard appuyé.

— Très bien, mais laisse-moi te poser encore une question. Commence Stanislas, c'est qui pour toi si ce n'est pas seulement ton amie ?

— C'est... la première fois que quelqu'un n'est pas intéressé par notre fortune. Quelqu'un qui est là pour ma personnalité, mes passions et... parce qu'elle se sent bien quand on passe du temps ensemble. La voir sourire et rire me fait tellement de bien, je peux être moi-même avec Angèle. Explique Sebastian avec sincérité à son frère.

— Je comprends. À vrai dire je l'ai même compris quand je l'ai rencontré. Mais quand je te vois parler d'elle, je vois que tu n'as pas que de l'amitié pour elle. Quand on vous voit ensemble, on voit une connexion entre vous. Un lien très fort. Lui dit Stanislas.

— Je sais, quand on est ensemble je le ressens et je pense qu'elle aussi. Réponds Sebastian avec sincérité.

— Fait attention à elle, maintenant que la presse vous a vu ensemble ça va changer sa vie. Et elle ne s'attend pas au changement que ça va engendrer dans sa vie. Lui conseille son frère, les parents et moi serons là pour l'aider et l'accueillir si besoin. On est content de te voir épanoui.

— Je le sais et merci beaucoup, répond Sebastian avec un sourire. Je l'ai prévenue, elle sait qu'elle peut compter sur moi.

Au même moment, avec Sophie nous retrouvons les deux frères dans le salon. Nous avons fini la visite des parties communes de leur maison. Nous allons nous installer dans les fauteuils, m'asseyant à côté de Sebastian.

— La maison est magnifique, je commente avec un sourire fasciné.

— Merci, j'ai adoré faire la décoration intérieure. Me répond Sophie, Sebastian va te mener à ta chambre pour que tu déposes tes affaires et te mette dans une tenue plus confortable. Nous allons tous le faire, m'explique t-elle.

— Tu viens Angie ? Me demande Sebastian, en me tendant une main pour m'aider à me relever.

Je saisis sa main en lui souriant. Une fois debout, je le suis. Nous nous dirigeons vers la porte d'entrée, où mon sac est posé. Je saisis mon sac, se dirigeant vers des escaliers en bois massif. Nous montons les escaliers dans le silence, seuls nos pas se font entendre. Une fois à l'étage, Seb me guide dans un couloir. Le décoration de celui-ci, étant en accord avec le reste de la demeure. Nous arrivons devant une porte, il l'ouvre puis me laisse entrer.

L'éclair d'un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant