Chapitre 13

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Le réveil sonne comme chaque matin. Je m'extirpe du lit sans grande difficulté ce jeudi matin, puis me prépare dans la bonne humeur. En très peu de temps je suis prête à partir à l'université pour une nouvelle journée de cours. Je me rends à l'entrée de mon appartement, enfile mon blouson et mon sac. Je saisis mon casque et ma cagoule et ferme la porte de mon appartement à clef. Dévalant rapidement les escaliers jusqu'au parking souterrain, je manque de tomber plusieurs fois.

Je me prépare à monter en selle, puis démarre sans attendre. Ce matin il y a plus de monde sur les routes qu'habituellement à ses horaires, cela me ralentit légèrement. Au bout de 25 minutes environ, je suis arrivé à l'université. Je me gare comme à mon habitude dans le fond du parking, où peu de personnes viennent. Descendu de ma moto une fois arrêtée, je retire mon équipement puis les range sous mon siège.

Je vais en direction des bâtiments universitaires. Comme je commence à 10h00 aujourd'hui, je me dirige vers la bibliothèque pour réviser et lire comme à mon habitude. Il est actuellement 7h40, j'entre dans la pièce remplie de connaissances. Passant par l'entrée principale. Je vais au fond de celle-ci, et me mets à ma place habituelle sur la table inondée de lumière par la baie vitrée.

Je dépose mon sac à dos sur la table, puis sors mon ordinateur portable. En même temps que de m'asseoir, je mets mon casque audio avec ma playlist presque à fond. Avec mon ordinateur portable pour me plonger dans une session de révision. Une fois concentrée, je ne fais plus attention à ce qui m'entoure. C'est après une trentaine de minutes que je finis de lire un premier un cours, je décide alors de faire une petite pause. Mon livre est alors de sortie, pour une pause détente. Je trouve que ma lecture avance au fur et à mesure du temps.

Concentrée sur quelque chose, je ne fais pas attention à grand-chose. Mais au bout d'un moment –je ne serai guère dire combien de temps c'est écoulé– je sens une main se poser sur mon épaule. Alors je relève la tête, me tourne en direction de la personne. C'est Tobias que j'aperçois à mes côtés. Je retire alors mon casque en éteignant ma musique.

— Ça fait longtemps que tu es là ? Je l'interroge.

— Ça fait environ 5 minutes, Angie, répond Tobias en rigolant légèrement. Pardon de te déranger.

— Ne t'en fais pas et désolée, je ne t'avais pas remarqué. M'excusais-je.

— Je l'avais remarqué, me dit-il en rigolant. Je peux m'asseoir à côté de toi ?

— Bien-sûr, je n'ai pas le monopole de cette table. Lui réponds-je en rigolant.

Tobias tire alors une chaise à côté de moi, puis s'assit en se tournant vers moi. Je le regarde s'installer, avant qu'il ne reprenne la parole.

— Ça m'étonne de ne pas te voir avec Sebastian ce matin, commente Tobias.

— J'arrive généralement tôt et il arrive un peu plus tard, voilà tout. Je lui réponds simplement.

— J'espère que je vais pouvoir un peu profiter de ta présence, Angie, me dit Tobias en souriant. Il te monopolise beaucoup trop à mon goût, souffle t-il légèrement amère.

Je rigole à sa dernière remarque avec un grand sourire. Je sais que je passe pas mal de temps au côté de Seb, mais il me fait me sentir unique et moi même. Pour une fois que l'on s'intéresse à moi. Puis d'un coup, une voix se fait entendre au loin.

— Je croyais qu'il n'y avait que moi qui te faisait rire comme ça Angie, intervient Sebastian avec un ton humoristique. Et désolé de te décevoir Tobias mais je ne la monopolise pas, je suis simplement irrésistible, dit Sebastian en me faisant un clin d'œil pour embêter Tobias.

— Peut-être, mais quand tu ouvres la bouche ton charme disparaît pendant que ta connerie, elle, apparaît, réplique Tobias avec un sourire narquois.

— Tenez-vous tranquille les garçons s'il vous plaît, je leur demande amusée.

— Si c'est toi qui le demande, je ferai tout pour te satisfaire, Angie, répond Tobias en frimant.

Sebastian ne dit rien de plus, prend une chaise pour s'asseoir à côté de moi. Mais à l'opposé de Tobias. Me voilà entouré des deux étudiants, une échappatoire me vient en tête. Alors, je décide de la mettre en place illico.

— C'est pas tout ça mais je vais aller me chercher un café, alors je vous laisse discuter avec politesse. Je leur dis en me levant. Quelqu'un veut quelque chose ?

— Je viens à peine d'arriver et tu nous quittes déjà ? Intervient Sebastian d'un air faussement triste.

— Je vous laisse juste quelques minutes, tu ne vas pas pleurer quand même, Seb, dis-je pour le taquiner.

Je sors de la bibliothèque pour chercher une machine à café. Je prends mon café noisette, puis retourne en direction de la bibliothèque. Au bout de quelques minutes, je suis de retour auprès des garçons. Je les retrouve sur leurs téléphones sans dire un mot.

— Vous pourriez au moins discuter ensemble, les garçons, je leur dis en m'asseyant.

— Je te rappelle que tu es la seule chose qui nous relie, le seul sujet sur lequel on s'entend Angie, me dit Tobias en souriant. Alors ne nous en demande pas trop.

— Je vois, enfaîte il est quelle heure ? Je leur demande.

— Il est 8h47, il reste encore un peu plus d'une heure avant d'aller en amphi, me répond Sebastian.

— D'acc, merci Seb. Je lui réponds en le regardant, tu viens me chercher à quelle heure demain ?

— Je viens te prendre vers 18h00, on sera arrivés chez moi vers 18h30. Le dîner commencera vers 19h00. Me répond Sebastian, ça te va ?

— Oui, je peux avoir ton téléphone quelques secondes s'il-te-plaît ? Je lui demande.

— Oui bien-sûr, tiens Angie. Me répond Sebastian en me donnant son téléphone déverrouillé.

Je saisis son téléphone, puis vais dans les fiches de contact. Je sélectionne mon contact en ajoutant mon adresse, dans la case prévue à cet effet. Après cela, je sauvegarde puis lui rend son téléphone avec un sourire.

— Merci Angie, permet moi de faire la même chose si tu veux bien, me dit Sebastian.

— Tu n'as pas peur que je diffuse ton adresse ? Je lui demande.

— Non je te fais confiance, et puis il n'y a pas besoin de ça pour que des paparazzis la connaisse. Me répond t-il.

— Je ne préfère pas, au cas où je perds mon portable ou qu'on me le prenne, désolée Seb. Je m'excuse auprès de lui.

— Ce n'est rien, c'est très louable de ta part de vouloir protéger ma famille. Me dit Sebastian en me rassurant avec un tendre sourire.

— Et puis Angie, tout le monde est au courant que vous traînez ensemble. C'est déjà sur internet et les journaux, même si je pense que la famille Haringson à essayer de couvrir cela. Intervient Tobias en me montrant son téléphone. Ça m'étonne que tu sois passé à côté de ça Angie, et surtout que Sebastian ne t'as rien dit.

Je regarde l'écran de son téléphone, et je vois plusieurs articles avec des titres tels que : " Sebastian Haringson à enfin une copine " ou encore : " Depuis quelques jours le jeune Haringson est vu avec une étudiante de son université ".

L'éclair d'un regardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant