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Los Angeles, quartier de Downtown Los Angeles

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Los Angeles, quartier de Downtown Los Angeles

La salle de réunion bourdonne de voix, vibrant d'une énergie palpable, alors que la réunion s'étire depuis quarante-cinq minutes. À la tête de la table, je déroule les affaires en cours avec une autorité naturelle, balayant du regard les visages attentifs qui se tournent vers moi.

Assise à côté d'Adam Riley, le directeur des ressources humaines, Kimberlay griffonne des notes avec une concentration presque fébrile, son stylo traçant des lignes serrées sur son bloc.

Diana tapote rapidement sur l'ordinateur, le cliquetis des touches se mêlant au brouhaha ambiant, ajoutant à l'impression d'une orchestration complexe d'idées et d'informations. Les murmures échangés autour de la table soulignent l'urgence des enjeux discutés, tandis que l'odeur du café et le léger grésillement de l'air conditionné créent un cadre à la fois studieux et convivial.

— Des objections sur la stratégie à adopter sur l'affaire Computer's America ? me demande Edwards qui se trouve près d'Alexandra Mitsotákis, la comptable et de Devon Walters, le Business developer.

—Je pense que nous devrions être plus agressifs dans les négociations avec la partie adversaire, réponds-je.

— C'est noté chef, acquiesce Sheffield en tendant un document à Arwen Garcia, le Legal tech.

Arwen feuillette rapidement le document, ses sourcils se fronçant légèrement.

— Si nous voulons maximiser notre position, il est essentiel d'identifier les points faibles de l'adversaire, affirme Diana en levant les yeux vers moi. Nous devons également anticiper leurs réactions.

Devon hoche la tête et prend la parole :

— Et qu'en est-il de notre communication externe ? Il serait prudent de préparer une déclaration pour gérer la perception publique si cela devait dégénérer.

Alexandra, tout en ajustant ses lunettes, ajoute :

— N'oublions pas que nos résultats financiers doivent également être pris en compte. Une mauvaise stratégie pourrait avoir des répercussions sur notre image de marque.

— C'est un bon point, réponds-je. Nous devons trouver un équilibre entre agressivité et prudence.

Je me lève, signalant la fin de la réunion.

— Rassemblons toutes nos ressources pour que nous puissions aborder cette affaire avec la plus grande efficacité possible. Si nous jouons nos cartes correctement, nous pourrions obtenir un résultat favorable qui renforcera notre défense.

L'équipe acquiesce, un sentiment de motivation palpable dans l'air.

—James, prenez rendez-vous avec mon tailleur en fin de journée et réservez votre soirée, dis-je pour conclure. Marianne et Devon aussi. Nous allons réseauter ce soir.

Les démons du passé - T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant