Kimberlay et Mickaël ne se sont pas revus depuis la terrible tragédie qui les a séparés. Pendant quatre longues années, chacun a tenté de reconstruire sa vie, de panser ses blessures et de trouver un semblant de paix.
Kimberlay, avec sa force intéri...
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Los Angeles, quartier de Downtown Los Angeles
Dans l'effervescence du cabinet Justice&law, chaque membre de l'équipe s'affairait à la préparation du gala qui était devenu la priorité absolue. J'étais en charge de la coordination générale, jonglant entre les fournisseurs et les prestataires. Mon téléphone ne cessait de sonner, chaque appel apportant son lot de défis à relever. Je courais d'un bout à l'autre du cabinet, mes talons claquant sur le marbre avec une urgence qui se répercutait dans tout le bâtiment.
À l'aide de Devon et Marianne, je supervisais les invitations et la liste des invités, scrutais chaque nom avec attention, veillant à ce que personne d'important ne soit oublié. Mon bureau était devenu un centre de commandement, avec des listes éparpillées partout et mon ordinateur toujours ouvert sur une nouvelle feuille de calcul.
Richardson et Diana s'occupaient de la décoration et de l'ambiance. Ils avaient transformé la salle de conférence en atelier créatif, où des échantillons de tissus, des palettes de couleurs et des catalogues de décoration s'entassaient dans un désordre organisé. Ils débattaient avec passion de chaque détail, de la couleur des nappes aux arrangements floraux.
Sheffield et Arwen étaient en charge de la musique et du divertissement. Ils écoutaient des démos, contactaient des agents et organisaient des auditions impromptues dans le petit salon du cabinet. Les notes de musique s'échappaient sous la porte, mélangeant jazz, classique et pop moderne.
Edwards et Adam géraient la logistique, un casse-tête de planification et de timing. Ils avaient des plans de la salle sur son bureau, marqués de notes et de post-its. Ils passaient d'un appel à l'autre, s'assurant que chaque élément serait livré et installé à temps.
Sarah et James étaient le cœur battant de l'opération. Ils relayaient les messages, prenaient des notes lors de chaque réunion improvisée et s'assuraient que tout le monde était alimenté en café et en encas pour tenir le coup.
Mickaël, lui gérait les affaires judiciaires les plus urgentes nous permettant de nous concentrer sur l'organisation de cet évènement.
À mesure que le jour J approchait, la tension montait. Les heures supplémentaires s'accumulaient, mais personne ne se plaignait. Nous étions tous animés par une même passion : celle de faire de ce gala un événement inoubliable qui marquerait l'histoire de notre cabinet. Nous étions une équipe soudée, prête à surmonter tous les obstacles qui se dressaient sur notre chemin. Les défis étaient nombreux - des fournisseurs qui ne respectaient pas leurs délais, des problèmes logistiques à résoudre - mais chaque fois que nous relevions un défi, nous renforcions notre lien.
Mais paradoxalement, j'avais soigneusement évité Mickaël tout au long des préparatifs, me glissant dans les ombres du cabinet pour ne pas croiser son regard. Chaque fois que je l'entendais s'approcher, un frisson d'anxiété parcourait mon dos, et je redoublais d'efforts pour me concentrer sur mes tâches, comme si m'enfermer dans mon travail pouvait m'éloigner de mes pensées.
