Kimberlay et Mickaël ne se sont pas revus depuis la terrible tragédie qui les a séparés. Pendant quatre longues années, chacun a tenté de reconstruire sa vie, de panser ses blessures et de trouver un semblant de paix.
Kimberlay, avec sa force intéri...
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Las Vegas, Paradise
À dix-neuf heures trente précises, le gouvernant de l'hôtel, impeccable dans son uniforme, se présente à la porte de ma chambre avec une courtoisie exquise. Son regard professionnel trahit une légère admiration, tandis qu'il m'informe que Mickaël m'attend dans le hall d'accueil.
Je termine alors de me préparer rapidement, la curiosité de retrouver Mickaël me poussant à activer le pas. Lorsque j'arrive au rez-de-chaussée, je le découvre confortablement installé dans un fauteuil en cuir, plongé dans la lecture d'un journal. Son air concentré et détendu témoigne de son aisance dans cet environnement.
— Tes actions se portent bien ? lancé-je en m'approchant de lui.
Il abaisse son journal, ses yeux se posant sur moi avec une attention scrutatrice. Je vois son regard me détailler de haut en bas, et une lueur furtive d'approbation brille dans ses yeux lorsqu'ils s'attardent sur mon bustier en dentelle transparente, délicatement accentué par ma veste lilas. Mon short assorti, cintré à la taille, complète l'ensemble, tandis que mes sandales à talons aiguilles, ornées de strass scintillants, attirent son regard admiratif.
— James s'occupe de ça, répond-il avec un sourire. Je regardais les résultats sportifs.
— Pourtant la saison du football américain est terminée, relevé-je.
— Tu sembles bien informée pour une femme qui disait ne pas s'intéresser à ce sport, me taquine-t-il.
— Ne te rappelles-tu pas comme Shaw adore le NFL ? rétorqué-je, amusée.
— Comment oublier ? sourit-il.
— Alors ? Quels sont ces résultats sportifs qui te captivent tant ?
— NBA.
— Je vois, dis-je en levant les yeux au ciel.
— Je n'avais pas vu cet air blasé depuis longtemps, rit Mickaël en pliant le journal. Désolé, il y a des choses qui ne changent pas.
Il dépose le journal avec soin et ajoute, le regard franc :
— Comme toi. Tu es toujours aussi belle que le jour de notre rencontre.
— Quelques rides en plus, rétorqué-je en rougissant légèrement, un sourire timide se dessinant sur mes lèvres.
Mickaël se lève avec aisance et s'approche de moi, son regard sincère me faisant rougir davantage.
Je détourne le regard, mal à l'aise, mais, avec douceur, il me saisit délicatement le menton pour m'inciter à lui faire face. Ses yeux cherchent les miens, et dans ce geste tendre, il y a une intensité qui ne peut échapper à personne. J'hésite un instant, avant de plonger dans son regard.
— De quelles rides parles-tu, Kim ? Je n'en vois aucune... dit-il avec une tendresse désarmante.
Il relâche son emprise et jette un coup d'œil à sa montre
