Chapitre 13 :

13 1 0
                                    

Une semaine plus tard : Aujourd'hui c'est jour de combat, c'est mon troisième. Je suis préparé a fond car le mec que je combat aujourd'hui est très agressif et ne respecte pas les règles donc je vais devoir être prudente avec lui. On s'entraîne toute la journée car le match est à 18 heure, vers 16 heures tout le monde commence à arriver et mes amis me rejoignent dans ma loge. On parle un peu et Tom qui a regardé les vidéos avec moi me dit, Clara soit vraiment prudente avec lui, c'est un gros malade. 
J'hoche la tête et dis, T'inquiète pas je vais le mettre KO avant qu'il puisse me faire mal ! 
Agathe qui écoutait dit, Il est violent ce mec ?  
Tom répondis avant moi, Ah oui c'est un gros taré ce mec, si il peut la tuer "sans faire exprès" il le fera, en plus ils ont déjà combattu avec Clara et elle l'avait mis KO alors depuis il fait une fixette sur le fait de la battre. 
Agathe me regarde paniquée et je le vois alors je dis, Mais t'inquiète il ne me fera pas de mal, il n'aura pas le temps je vais le battre avant qu'il puisse partir en vrille. 
Adèle dit alors, Et malheureusement pour nous, c'est les risques du métier avec Clara, t'as toujours peur qu'elle se fasse mal, au début c'est flippant mais au fur et à mesure tu t'habitues. En plus elle ne perd jamais donc ça nous aides à moins nous inquiéter ! 
Je souris à Adèle et dis, Je sais, je suis imbattable ! 
Renaud m'ayant entendu me met une claque tu derrière de ma tête et dit, Ne te portes pas la poisse comme ça Clara ! Tais toi et travailles pour qu'il ne te mettes pas à terre. 
Je le regarde désolé et dis, Pardon tonton... 
Tout le monde se moque de moi pendant que je repart faire les échauffements avant le début de mon combat. 

Mon combat va commencer alors je monte sur le ring toujours sous les applaudissements qui sont de plus en plus fort à chaque combats gagnés, maintenant les gens m'arrêtent parfois dans le rue pour prendre une photo et me reconnaissent ce qui est assez drôle et flateur.
Mon adversaire arrive et me regarde méchamment, j'ai vraiment l'impression qu'il veut me tuer. Pour contrer ça je le regarde et lui fais un clin d'oeil ce qui l'énerve encore plus, j'avoue j'aime bien provoqué. Suite à ce clin d'oeil je le regarde, Il ne sourit pas, ne montre aucune courtoisie, pas même un signe de respect. Juste de la rage.

Concentre-toi, Clara. Il est gros, mais ça ne veut pas dire qu'il est rapide. me murmure Renaud depuis mon coin. Je sais qu'il essaie de me calmer que j'arrête de chambrer car il sait comment ces matchs la peuvent finir alors je lui souris et lui dit que je gère. Je me prépare mentalement à devoir être vigilante sur tout car ce type, je le connais. J'ai vu ses combats, son style brutal et souvent aux limites du règlement. Il frappe dur, et il frappe avec l'intention de faire mal. 

Le gong retentit. Dès la première seconde, il s'avance vers moi, les poings hauts, prêt à frapper. Je sens l'air se tendre autour de nous. Pas de rounds d'observation, pas de prudence. Il se lance directement, enchaînant avec une agressivité que je n'ai jamais vue de si près. Son premier coup frôle ma mâchoire, le second est bloqué par mes gants, mais la puissance de ses coups me fait reculer de quelques pas.

Je comprends que je ne peux pas rester sur la défensive. Ce type est un mur de muscles, mais il semble miser tout sur sa force brute. Je décide d'utiliser mon agilité, d'éviter ses coups, de le faire se fatiguer. Je me mets en mouvement, esquivant ses attaques furieuses. Ses poings passent près de moi, mais j'évite chaque frappe, me concentrant sur ma respiration, essayant de rester calme.

Il enchaîne les crochets, les directs, comme s'il n'avait qu'une seule stratégie : m'écraser. Je vois son visage se tordre de frustration chaque fois qu'il rate un coup. À un moment, je feinte un mouvement vers la gauche, puis je pivote rapidement pour envoyer un direct du droit en plein dans son flanc. Mon coup l'atteint, et je vois son corps se raidir. Il grogne, mais il reste droit, refusant de montrer la moindre faiblesse.

De la haine à l'amour il n'y a qu'un pas...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant