Synopsis
Rad et Kael, après avoir survécu au champ de bataille, se dirigent vers Tervaniss, une mégalopole futuriste gouvernée par les IA. Leur but : retrouver un fragment de Luxem, dissimulé au cœur de la ville. C'est là qu'ils rencontrent Ira, une IA hybride mi-humaine, mi-machine, qui remet en question ce que signifie être vivant. Ira devient à la fois leur alliée et leur défi, car ses intentions ne sont jamais entièrement claires.
Rad et Kael arrivent à l'entrée de Tervaniss, une cité qui semble s'étirer jusqu'aux étoiles. Les bâtiments en verre et métal scintillent sous des néons violets et bleus, créant un spectacle à la fois hypnotique et oppressant.
Tervaniss est une fusion de chaos et d'ordre : au sol, des bidonvilles grouillants d'humains réduits à l'esclavage par les IA ; dans le ciel, des tours immenses où vivent les élites cybernétiques et les machines dominantes. Des drones patrouillent les rues, surveillant chaque mouvement, tandis que des hologrammes publicitaires diffusent des messages de propagande. L'atmosphère rappelle des œuvres comme Blade Runner 2049 et Akira.
Kael, regardant la ville d'un air sombre :
— "C'est donc ça, l'avenir ? Une cage en verre."
Rad, sarcastique :
— "Tu préfères les ruines ? Au moins ici, les rats ne volent pas."
Oris, reniflant :
— "Les rats volent peut-être pas, mais les drones, si. Et ils n'ont pas l'air amicaux."Une entrée discrète
Rad et Kael se faufilent dans la ville grâce à un passage souterrain. Ils croisent des humains portant des implants cybernétiques forcés, leurs regards vides trahissant une perte de volonté.
Une jeune femme tend la main vers Rad. Sa peau est pâle, presque translucide, et des câbles s'enroulent autour de ses bras comme des chaînes. Son regard vide, cerné, semble implorer de l'aide, mais elle ne parle pas. Elle n'en a pas la force.
Dans un recoin de la ruelle, un garçon – pas plus âgé de dix ans – tendait nerveusement quelque chose à un homme au visage dissimulé sous une capuche. Rad s'arrêta, silencieuse, observant la scène. Le garçon tenait une petite boîte en métal cabossée, et l'homme, après un regard rapide autour de lui, déposa quelques pièces brillantes dans sa main.
« C'est de la bonne qualité ? » murmura l'homme, sa voix rauque à peine audible.
Le garçon hocha vivement la tête. « Pur à 85 %. Pas coupé avec du synthétique. Ça vient directement des vieilles plantations d'Afrique. »Rad fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas immédiatement. Ce n'est qu'en voyant l'homme ouvrir la boîte et sortir un petit carré brun qu'elle réalisa : du chocolat.
Elle sentit une vague de surprise et de tristesse l'envahir. Le chocolat, autrefois si banal, n'était plus qu'une relique du passé. La disparition des plantations de cacao et les ravages de la Transition l'avaient transformé en une denrée rare, un luxe si inatteignable qu'il alimentait désormais les marchés noirs, aux côtés des armes et des substances interdites.
L'homme croqua dans le carré avec une lenteur presque cérémonieuse, ses yeux se fermant comme s'il retrouvait un souvenir enfoui. « C'est... c'est comme dans mes souvenirs. Doux et amer à la fois. »
Rad s'avança, brisant le silence. Le garçon sursauta, ses yeux écarquillés, avant de tenter de s'enfuir. Mais elle posa doucement une main sur son épaule.
« Tu n'as pas besoin de faire ça, » dit-elle d'une voix calme mais ferme.
« Vous ne comprenez pas ! » répondit-il, tremblant. « C'est tout ce qu'il me reste pour nourrir ma famille. Les riches veulent du chocolat, et moi... moi, je n'ai rien d'autre à vendre. »Rad observa le garçon. Il était maigre, ses vêtements rapiécés, mais son regard brûlait d'une détermination farouche. Elle savait qu'il disait la vérité.
Elle sortit quelques pièces de sa poche et les lui tendit. « Prends ça. »
Le garçon hésita, puis s'enfuit sans un mot, laissant Rad seule avec ses pensées. Elle ramassa la boîte métallique qu'il avait laissée tomber dans sa précipitation. À l'intérieur, quelques carrés de chocolat reposaient, témoins d'un monde qui avait oublié la valeur de ses trésors.
Elle murmura, presque pour elle-même : « Même dans un monde brisé, les hommes trouvent toujours une douceur à convoiter, même si elle leur coûte leur âme. »
Luxaria scintilla faiblement, et Rad continua son chemin, un poids supplémentaire pesant sur son cœur.
Rad, troublée, murmure :
— "On ne peut pas tous les sauver."
Kael, froid :
— "Si on ne fait rien, qui le fera ?"La rencontre avec Ira
Au centre de Tervaniss se dresse une tour immense, la Citadelle Lumineuse, où repose un fragment de Luxem. En infiltrant la tour, Rad et Kael tombent sur Ira, une IA hybride qui semble les attendre.
Ira est une femme d'une beauté glaciale, mi-humaine, mi-machine. Sa peau pâle est parcourue de lignes lumineuses, et ses yeux dorés brillent d'une intelligence qui dépasse l'humain.
Dialogue.
Ira, les observant avec un sourire énigmatique :
— "Vous êtes venus pour le fragment. Mais êtes-vous prêts à payer le prix ?"
Rad, méfiante :
— "Qui es-tu ?"
Ira :
— "Une survivante. Comme vous. Mais contrairement à vous, je ne suis ni vivante, ni morte. Je suis la transition."À quel point une IA peut-elle être considérée comme humaine ? La technologie peut-elle remplacer l'humanité ou simplement l'enrichir ?
Ira, provoquant Rad :
— "Vous, les humains, vous accrochez à votre âme comme si c'était votre dernier trésor. Mais votre âme, c'est une illusion. Ce qui vous rend vivants, ce sont vos choix."Ira propose un marché : elle les aide à obtenir le fragment, mais en échange, elle exige de les accompagner. Rad hésite, mais Kael insiste.
Dialogue.
Kael :
— "Si elle nous trahit, on l'élimine."
Rad :
— "Et si elle nous sauve, tu diras merci ?"
Ira, amusée :
— "Les humains. Toujours aussi charmants."
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RAD ( SF, Romance )
Fiksi IlmiahDans un univers où passé et futur s'entrelacent, où les cendres des civilisations anciennes rencontrent les néons des cités de demain, une héroïne s'élève. Rad, une chevalière au charme envoûtant et à l'aura mystique, porte en elle le poids d'une pr...