Choc ...j'ai comme traversé la terre, les yeux fermés, je flotte en apesanteur, est ce cela la mort ? Mon corps réagit, j'ai froid, j'inspire et a ma grande surprise de l'eau envahi ma gorge, je m'étouffe, je m'éveil, me débat, mes yeux s'ouvrent, je suis sous l'eau, je cherche le haut, la lumière, je la trouve, mes bras, mes jambes s'ébattent désordonnés et paniqués, mais coute que coute je la rejoins.
J'émerge, la lumière m'aveugle, la vie remplie mes poumons...je vie.
Je suis au milieu d'une étendue d'eau, épuisé je surnage comme je peux, je scrute l'horizon aucune berge ne m'apparait proche ou même a distance de fatigue, une brume épaisse masque les alentours, je sens la tétanie gagne mes membres, je coule puis remonte, je ne sais combien de temps je vais tenir. Dans un relent de rage de vivre je hurle et m'époumone, et mes cries se perdent a la surface de l'eau ...un bruit, un craquement puis une ombre pourfend la brume alors que je m'enfonce dans l'abysse glacé ... une main m'agrippe et me tire, on me hisse.
Je sens le contacte rugueux du bois sur ma peau, ma tête heurte ce qui ressemble a une surface sèche, m'étouffant, expulsant toute l'eau qui réside encore dans mes poumons, j'ouvre mes yeux encore embuées et irrités. Je suis sur le planché d'une barque, devant moi un vieil homme qui s'active les rame a la main, ce dernier regarde droit devant, ses yeux usée bleu acier fixe l'horizon.
Je luis lance un « merci ... »
Pas de réaction, pas de réponse, je veux me redresser pour l'interpeler, mais mon corps refuse de s'exécuter une douleur me prend lancinante et tétanise mon être, je suis vidé et m'effondre inconscient.
Le temps d'une seconde s'épuise, des secousses répétées me sorte de ma léthargie, ma tète heurte des parois, je sens l'empreinte de deux main sur moi, deux mains de femme, puis une voix « je suis la lumière, j'appelle la lumière », une voix que je ne connais pas ; j'ouvre doucement les yeux de peur de l'effrayer , quoi que, ne devrais-je pas être le plus effrayer ... je la regard, elle me sourie, c'est une jeune femme blonde au yeux noisette, armé de fossettes et d'un sourire magnifique, elle désarme mes peurs, et avant que mes mots aient pues poser la question , sa petite voix m'interpelle...
« Je suis Noun, ca veux dire la lumière... »
Je m'assois sur l'étrange banc qui me servait de couchette et observe autour de moi, je suis dans ce qui ressemble a une cabane en bois, les quelque meuble rustique qui m'entour on l'air fixés au sol, je ne tarde pas a en comprendre la raison, une secousse vient me bousculer, puis une autre, la maison bouge, je suis dans une roulotte ...
Mon hôtesse, se lève, vat vers le font de la pièce et attrape un rideau quelle rabat, la lumière m'aveugle, c'est un accès a l'avant de l'équipage, je penche la tête et reconnais le vieil homme de la barque fixant l'horizon, un autre est la, jeune brun et bien battit, tenant les rennes, il tourne la tête et me souris.
« Tu as déjà rencontré Teith (l'homme aux iris iceberg me jette un regard puis se retourne) Pas qu'il soit muet, mais il a fait le chois du silence, pour pouvoir écouter le monde »
« Merci pour tout a l'heure »
« ... »
« Et voici Zayin ma moitié, il est le chariot... »
« Il conduit le chariot ??? »
Elle me regarde avec un sourire amusé.
« Il est le chariot... »
Je n'ose relever et j'ai presque peur de comprendre, ils sont les cartes, en tout cas ils sont attaché aux arcanes qui se trouve dans ma poche, je trouve cela à la fois logique et tellement bizarre.
Mais les mots dans sa bouche qui mon le plus touché « ma moitié », ou est ma moitié.
« Je dois rentrer au plus vite, je dois la retrouver »
Noun me regarde attendrie, sa main sur ma joue « je sais nous t'y emmenons »
C'est le jeune cochet qui se retourne et m'adresse la parole à son tour
« Le retour ne sera pas sans danger, il te faudra passer par l'antre du savoir » je fais mine de ne pas être touché par l'information, alors Zayin rajoute « l'antre de Samaël »
« Samaël ?»
« Samaël l'ange du savoir, déchut de l'Eden »
L'idée de me retrouver face a un ange déchut ne m'enchante guère et je sens mes genoux flancher et au lieu de tomber au sol, encore une fois, je m'appuis sur mes bras, les paume sur mes genoux. L'angoisse me prend comme un froid dans les reins, mes membres tétanisés, reste figés, tel un animal faisant le mort, qu'on me foudroie ou que ca passe.
L'éclaire ne tarde pas a venir, une ombre se dessine au dessous et au tour de moi se propageant tel une nuée de corbeau apportant la nuit, évidement je lève la tête ...un arbre gigantesque se dresse devant moi ; tel des insectes, plus nous approchons de l'édifice, plus il nous semble insurmontable , son tronc torsadé tel une chandelle donne naissance a sept branches, donnant naissance a des dizaines d'autres , et au bout de ses branches des feuilles et des fruits ronds comme des bulles , je plisse les yeux , contraignant mes yeux a fixer ses fruits pour être sur de l'exactitude de ce que je perçois , dans cet arbre au milieu de toutes ses feuilles, dans ses baies géantes, je discerne des corps humains , des milliers, peut être des millions de corps d'hommes et de femmes , recroquevillés en position fœtal .
Je tends le bras, tel un enfant devant un étalage de bonbon, visant de mon membre l'inaccessible, visualisant ma main saisir se fruit curieusement désirable, mon environnement se floute nappé de lumière blanche, seul cet irrésistible appelle se fait sentir.
Je sens deux main qui m'agrippe et m'extirpe de ma transe, Noun c'est accroché a mon bras, pour me forcé à le baisser, je peux lire la peur et un profond désarroi dans son regard.
« Je ne sais pas ce qui ma pris ...mais qu'est ce que c'est !!! »
« Ce sont les fruits de l'arbre du savoir, l'homme n'a pas de mémoire il se brule la main gauche et la seconde d'après envoie sa main droite dans le brasier. »
Les racines géantes de l'arbre forment un creux, une grotte a l'entrée sculptée de milles détails a même le bois, l'abysse dans le quel l'embarcation s'engouffre est lui obscure, et bientôt je ne distingue plus rien, ni les parois de la caverne, ni les gens qui m'entourent, seul subsistent les craquements et grincements de la roulotte.
Je cherche le contact du mobilier qui devrait se trouver à proximité de moi, mais rien, la présence de gens autour de moi s'efface, c'est comme si le vide autour s'insinuait en moi, je respire doucement maitrisent mon souffle afin de faire le moins de bruit possible, guettant le moindre murmure, le moindre son, la moindre présence.
J'ai beau ouvrir mes yeux le noir est absolu, la peur me reprend, alors je crie a gorge déployé mais aucun son ne sort
Une odeur de soufre se fait sentir la température monteJ'ai tellement peur de disparaitre, ne suis-je plus qu'une conscience effrayée ?
je perçois une brillance, un point a peine perceptible, un trou d'aiguille, un grain de sable doré dans un désert d'obscurité, mais il semble attirer tout a lui , tel un trou noir gourmand, dévorant même le temps qui semble s'être figé pour finalement être absorbé par cette entité solitaire, mon temps figé absorbé, comme bue a la paille, imaginez sentir vos souvenirs aspirés or de vous, extirpé du Je...
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L'angélus
RomanceC'était aujourd'hui, il y a cent ans. Je n'ai plus grands souvenirs de cette époque Mais nous étions jeunes Et l'amour que nous avions l'un pour l'autre Faisait fleurir le printemps autour de nous. Âme sœur nous étions Âme sœur nous le savions...