Fuites

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C'est elle, j'ouvre les yeux, je suis toujours au travail, toujours dans la salle de pause, mais il fait nuit, et tout a l'air silencieux, sauf ma belle, que fait elle ici ?
Elle a l'air paniqué, ses lèvres se dénouent.
« Il faut partir, c'est dangereux ici. »
Alors je ramasse mes affaires, range les arcanes dans la poche de ma veste, et la passe sur mes épaules
Elle m'aide à me relever, je m'étire, la sieste sur la moquette ma laissé des courbatures et certaines marque sur le visage ; cela la fait discrètement rire mais très vite elle se reprend et m'attrape par le bras me tirant vers la porte, elle en attrape la poigné et tire ...elle est verrouillée, nous sommes piégés.
Je réfléchie pendant que mes yeux font le tour de la pièce cherchant une issue et remarque quelque chose sur une des tables hautes, je m'avance et ma main glisse sur la surface lisse, je sais évidement quel objet je vais y trouver.
Une nouvelle carte, je me retourne vers mademoiselle et l'interpelle.
« Tu ne pense pas que pour le jeu de piste ce n'est pas le moment ? »
« Ce n'est pas moi, si tu n'avais pas compris nous ne somme pas seul ici »
A ces mots je fais moins le malin, j'attrape le morceau de carton et au même moment on entend le bruit du loquet, la porte est déverrouillé.
On joue avec nous, on joue avec moi, avec ma vie...cette situation me met tellement en colère, que je ne prends plus la gravité de la situation en considération ...
« Pourquoi moi ! »
« Jusqu'ou iront ils ?!!»
« Qu'est ce qu'ils veulent de moi ?!!! »
« S'ils me veulent ils n'ont qu'a venir me chercher !!!! »
Et ma belle qui essai de me calmer, elle a raison
Mes bruyantes prières finissent par trouver réponses
Dans la personne de deux vigiles qui arrive au pas de charge vers nous, je n'aurais peux être pas du crier aussi fort.
Ma belle me tirant par le bras m'entraine derrière des portes battantes, une, puis deux, puis des escaliers, puis des portes encore.
Nous voila dans un local sombre seul, isolé de tout, accroupi derrière la porte, à l'affut du moindre bruit, qui serait le signal de départ d'une nouvelle course.
Je fixe droits devant moi, mes yeux s'efforce de pourfendre l'obscurité, je sens les battements de mon cœur bousculer mon être jusque dans mes tympans « calme toi, calme toi » j'inspire, mes sens cherche les signe de la vie chez moi, je sens la moquette rugueuse sous ma main droite et la main de ma bien aimée dans la gauche, le mur dans mon dos et derrière ma tête, j'expire. Mon rythme cardiaque s'est calmé, j'inspire. Mon ange serre ses petits doigts entre les miens, mes yeux toujours fixés sur le noir croient distinguer une lueur, une lueur qui clignote j'expire. Je suis maintenant assez calme, infime mais pourtant perceptible la lueur est toujours la, devant moi, sans prévenir je me lève et m'avance vers se feu follet pale qui maintenant et devenue une évidence a mes yeux, j'avance et ce qui semblait être une remise s'avère être en fait beaucoup plus grand.
Mon ange me suit, je sens son appréhension grandissante, ma main se tend à travers l'espace, je touche la clarté du doigt et a l'instant même ou mon esprits saisi ce que c'est, la lumière s'allume.
Nous sommes dans une vaste salle ronde, de part et d'autre de la salle on peut compte 22 autels, baissant mon regard, je constate que je suis devant l'un d'entre eux , une carte dans la main
12 - le pendu – j'attache
Encor un guet-apens
Je traverse la salle attendant un signe de la fatalité, presque résigné je m'attends a tout, je lève les bras au ciel, attendant je ne sais quel réponse, mais rien, pas même un souffle.
Ma compagne inspecte la salle, les autels, les signes qui les ornent, je fais de même ... je passe mes mains sur ses énorme pierres sculptées,
Pas d'étonnement pour moi quand sur l'un d'entre eux je trouve à plat une autre lame de tarot, ma main se tend, presque blasé de jouer au petit poucet, quand un cri se fait entendre, il me semble y décerner le mot « non » mais cela ressemble plus a un cri animale ...c'est mon aimée qui se rue sur moi , je dirai précisément quelle se rue sur la carte , me repoussant du bras , je m'agrippe a elle ,alors qu'elle se saisie de l'objet, ne comprenant ce qui se passe , quand un bruit sourd se fait entendre...un coup de feux, ma tendre aimée tombe inanimée dans mes bras. Les vigiles sont la et nous braque de leur armes. Fixant son visage inanimé, mes cris de rage se mêlent a mes sanglot de douleur, ses lèvres remue, sa voix m'appelle
« Tu es toujours la ? »
« Je suis la et je t'aime »
« Alors accroche toi mon amour »
A ses mots ma belle ouvre les yeux, mets ses mains de chaque coté de mon visage et l'instant d'une seconde nous nous retrouvons a l'extérieur du bâtiment. Je ne sais comment elle a fait, a vrais dire je m'en fiche, je soulève son corps de terre, mais elle ne tien plus debout et s'écroule a terre, je m'aperçois alors que mes vêtements et mes mains sont maculer de sang, son sang...
Ma belle est la inanimé sur le sol, je la prends dans les bras, et appelle au secours, je m'époumone mes cries et mes mots se mêlent dans un flot qui se déverse sans retenu envahissant le parking inanimé.
Il n'y a plus un bruit ma belle est faible, je presse tan bien que mal mes mains sur sa plait.
Elle me regarde, elle me sourit,
« Tu n'entend pas ? Quelqu'un vient. »
Je cherche autour mais personne n'approche, pourtant je tend l'oreille et perçois des bruit de pas, et comme un bruit de grelot ou de clefs qui s'entrechoque, puis une voix fluette et éraillé, cette voix me dit quelque chose... une voix de femme toute raillé par les année, qui chante, qui psalodie, je connais cette voix ...c'est celle de la femme du cimetière, c'est celle de la mort !
Je me remets à crier, à appeler à l'aide, priant dieux de me venir en aide... les chants se rapprochent.
La colère est la, elle me reprend furieuse et m'envahie.
« Non, non je ne veux pas que ça se finisse comme ça »
Serrant sont petit corps contre le mien, je n'en peux plus.
« Si la mort te veux, elle devra nous prendre tous les deux. »
Un grand silence se fait autour de nous, rendant la nuit plus opaque et plus froide que jamais, je sens cette présence toute proche. Me recroquevillant sur mon aimée, cherchant le contact avec la moindre parcelle de sont être, je sens comme un battement, ni sont cœur, ni le miens, mais un troisième rythme qui frappe nos poitrines et accélère.
Je passe ma main dans ma veste, ce sont les cartes, elles battent, pulsent, repoussent ma main qui vient a leur rencontre. Coûte que coûte j'attrape le paquet et l'extirpe de ma poche, mon dieux faite que se soit une solution sur le dessus une carte que je n'avais pas vue, sans doute celle de la salle de pause...
14 – la tempérance – je guéris
« Mon amis, c'est l'heure »
Cette voix ma parlé, je sais d'ou elle vient, la chamane est la, juste au dessus de moi, je la regarde, regarde mon aimée, puis les cartes, je n'ai plus peur, apposant ses dernières sur le corps inanimé de mon ange, je sais ce que je dois faire.
« Qu'es que tu fais, tu n'a pas le droits de faire cela. »
S'en suis une chaleur qui envahi nos corps, allant du mien au sien, allant et venant comme sur le même circuit, nos corps ne faisant plus qu'un.
Les pulsations accélèrent et la lumière que produit nos corps éclaire maintenant la scène, je sens le corps de mon amour reprendre vie, chacune des ses cellules réparer ses blessures, nourrie par cette énergie nouvelle.
La chamane est la, elle s'est accroupie a ma hauteur, je crains sa réaction mais elle me regarde avec tendresse, et délicatement elle vient poser sa main sur mes paupières les rabattant, je me laisse faire, je suis prêt a payer le prix.
Elle approche son visage du mien et me chuchote à l'oreille
« Le songe à l'adresse d'une paupière on peut regarder la porte,
mais jamais frappé, car a peine entrouverte il se serait évaporé ... »
Elle enlève sa main, tout est calme, je me sens léger, comme confortablement étendu, paisiblement je prend une grande inspiration et ouvre les yeux, du blanc, du blanc ?
Mais pas n'importe quel blanc celui du plafond de ma chambre...
C'est le matin, je suis couché dans mon lit, chez moi ...mais qu'est ce que je fais ici ?

L'angélus Où les histoires vivent. Découvrez maintenant