Ou est mon ange, ou est la chamane ? Cette solitude et se silence si soudain me surprend et m'effraie plus que tout.
Je m'assois sur le bord du lit la tête dans les mains, je pleur.
Serrant mes poings plein de larmes, je me ressaisis, il faut que je la retrouve, mais ou ? Mon esprits vagabonde pour trouver une solution logique, a se problème illogique, mais très vite on me sort de mes pensées, on vient de frapper a la porte.
Très vite je me lève, il fait jours, qui cela peut il bien être, l'espoir d'avoir des nouvelles, me pousse en avant, je traverse l'appartement d'un pas.
La main posée sur la poigné, je reste figé, j'hésite, j'ai peur de ce que je vais trouver derrière, mais très vite une deuxième volée de coups viens terminer de me réveiller, j'appuis sur le levier et tire la porte.
C'est le gardien ...
« J'ai trouvé cette lettre devant votre porte, vous savez un paillasson n'est pas une boite au lettre, alors vous avez de la chance d'avoir un gardien qui joue au facteur... »
Je lui offre alors un de mes plus beau sourire forcé alors que je luis soutire l'enveloppe
« Vous devriez regarder ça assez vite j'ais crus voir le logo de votre entreprise ... »
Comme d'habitude c'est le G.I.A (gardien immeuble agencie)
Allez un « merci » accompagné d'un deuxième sourire forcé, comme ça j'ai mon cota pour la journée et je ferme la porte sur ces yeux qui essais de passer le pas.
Dos a la porte, je regarde l'enveloppe, effectivement c'est mon travail, qu'est ce qu'ils me veulent encore eux, c'est pas le moment, mais alors vraiment pas ; de toute façon c'est la que j'allais, c'est le dernier endroit ou j'ai vue mon âme sœur, et ou je lai laissé toute seul, toute seul avec la mort !!! Mon dieu ...
Ma veste est la, elle m'attend, je l'empoigne et la passe d'un seul geste, tout en passant la porte qui claque derrière moi.
Me voila dévalant les escaliers le courrier dans la main, je le fourre dans la poche de ma veste.
C'est en sueur que j'attrape le bus, m'adossant a la paroi vitrée je repends mon souffle, c'est partie. Ballotté par le véhicule, je me rends tant bien que mal vers l'arrière, bousculant et bousculé j'avance a tâtons, c'est la jungle les poignées au plafond sont des lianes, les passagers autour des bêtes curieuses...
Je me pose enfin .
C'est mon arrêt, je décent me voila devant l'imposant immeuble, ce dressant tel un arbre touchant le ciel, la cime perdu dans les nuages.
Mes yeux redescende sur terre, je traverse le parking, et revoie la scène d'hier, comme si j'y étais, tenant son corps dans mes mains, et puis plus rien, le rêve c'est évaporé.
Je pousse la grande porte vitrée, qui donne dans le hall immense et d'autant plus immense qu'il est vide une seul hôtesse est la, a un des bureaux d'accueille elle a l'aire perdu au milieu de tout se vide.
Je m'avance et sa petite voix s'adresse à moi.
« Bonjours vous êtes un peux en avance pour votre entretien, mais vous pouvez prendre l'ascenseur de droite, on vous attend »
On m'attend, mais qui m'attend ? Je traverse le hall tout de marbre vêtu, mes pas y résonnent et leurs bruits s'échappent au plafond.
J'appuis sur le bouton et les portes s'ouvrent sur l'instant, je m'engouffre dans l'appareille, sentant le regard de l'hôtesse sur moi.
La cabine et étrange, ce n'est pas l'ascenseur du petit personnel, matelassé de velours cerclé de dorure il n'est muni que d'un bouton, donc d'un étage
« On dirai que je n'ai pas le choix.... »
J'appuie sur le bouton qui s'illumine et commence mon ascension
Plusieurs minutes s'écoulent avant que je n'arrive à destination
Une cloche retentie et la porte s'ouvre, sur une étrange salle, je dirais une salle d'attente, vide et stérile.
Murs blancs, sièges blancs, cadres blancs, je ne vous fais pas la liste entière mais quoique j'aurais pu mettre sur moi aujourd'hui je fais tache dans le décor, et je ne pense pas que se soit fait pour me mettre en confiance, je suis arrivé en avance et maintenant je me sens mal à l'aise, j'ai chaud, et je me dis que je dois sûrement transpirer et ça me donne encore plus chaud, quelle idée aussi de donner rendez-vous à l'improviste.
J'ai faim et même si je me tiens le plus droit possible sur ma chaise, l'ambiance d'hôpital crée un vide en moi qui tendrait plutôt à me recroqueviller sur moi-même
Mon esprit tente de s'évader mais c'est peine perdue, il me revient comme un écho, je suis au bord de la folie quand quelque chose vient me troubler. Quelque chose vient de bouger, mes yeux l'ont perçu mais je ne serais dire ce que c'est. Tout est immobile dans la pièce aseptisée, pas âmes qui vivent, pas même une mouche, j'ai franchement la nausée cela doit venir de tout ce blanc. Je me lève et m'avance vers le mur d'en face la main en avant comme pour m'assurer de sa réalité, un autre stimuli vient de troubler le champs de mes perspectives visuelles, mais là, j'ai été plus rapide, me retournant je démasque enfin l'intrus, une toute petite camera est là qui me suit de son objectif, toute de blanc vêtue elle se fond dans le décor uniforme, on sait donc que je suis là, on m'observe, l'entretient a donc déjà commencé.
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L'angélus
DragosteC'était aujourd'hui, il y a cent ans. Je n'ai plus grands souvenirs de cette époque Mais nous étions jeunes Et l'amour que nous avions l'un pour l'autre Faisait fleurir le printemps autour de nous. Âme sœur nous étions Âme sœur nous le savions...