The good kind of unexpected | Neymar Jr.

Chapitre 2

Quand je me réveille, la douleur dans mon dos me lance et m'arrache une grimace. Je suis encore sur le ventre , allongée sur le lit qui n'est défait que du côté d'Alex. Le réveil annonce déjà 11h passé, et je me relève avec difficulté. J'appelle le nom de mon copain mais ne reçoit pas de réponse. Je traverse l'appartement et trouve Camille dans la cuisine, me préparant à manger.
-Comment te sens-tu? demande-t-elle d'une voix douce.
-Ta robe est surement mal en point, dis-je avec une grimace qui la fait éclater de rire.
-Attends qu'on enlève ton pansement, ton dos est surement pire chérie.
-Tu à de quoi me le changer?
-Oui, je suis venue avec mon kit pour réparer les amis. Alex a appelé ce matin, il devait aller travailler mais voulait que quelqu'un soit là quand tu te réveillerais. Enlève ton haut.
Je constate que je porte un grand T-shirt d'Alex et m'exécute, me retrouvant simplement en culotte. Mais Camille est ma meilleure amie, et je sais que ma nudité ne la dérange pas, la laisse même indifférence. Elle se place dans mon dos et retire avec douceur le pansement qui a l'air moins grand que dans mon souvenir.
-Alors, c'est comment? demandé-je, inquiète.
-Pour l'instant, moche. Mais s'y on s'en occupe bien du ne devrais pas avoir de grosses cicatrices.
-Je veux voir.
Je me lève et marche jusqu'au dressing, où je me retourne face au miroir en pied pour constater les dégâts. Contrairement à la douleur qui s'est propagé dans tout mon dos, la brûlure n'est qu'au centre et moins grande que ce que je pensais. Cependant, Camille a raison, c'est vraiment moche. La peau est gravement atteinte et c'est d'un rouge vif à faire peur. J'entends la sonnerie de la porte alors que je m'apprête à rejoindre Camille dans la salon. Alors que je l'entends ouvrir, j'attrape sur une étagère du dressing un short que j'enfile en vitesse, et un haut où je ne fait que passer la tête, laissant le reste du tissu tombé sur mon torse pour cacher ma poitrine. Alors que je rejoins le salon, je trouve le jeune brésilien et son fils patientant nerveusement.
-Salut, lâche Neymar en me voyant.
-Salut.
-On est venu parce que.. Davi a quelque chose a te dire.
Le petit blond s'avance vers moi, un énorme bouquet de roses rouges dans les mains qu'il me tend d'un air timide.
-Merci, dit-il en portugais alors que j'accepte le bouquet.
-Il a dit-
-Il a dit merci, dit Camille en coupant le footballeur qui poser un regard curieux sur elle.
-Camille a un père brésilien, expliqué-je.
Les deux s'échangent quelques mots en portugais, avant que Neymar pose de nouveau un regard sur moi.
-J'ai pas eu le temps de te remercier de nouveau hier, dit-il comme pour justifier sa présence.
-Moi non plus, je voulais te remercier d'être rester avec moi mais Alex était..en colère, et j'étais fatiguée et-
-Ça va. Il n'y a pas de soucis, assure-t-il en souriant.
-Est-ce que vous pouvez continuer vos remerciements pendant que je te pose ton pansement? demande Camille d'un ton amusée en m'asseyant sur une chaise.
Neymar murmure à l'oreille de son fils qui va sagement s'installer sur le fauteuil alors que son père prend une chaise en face de moi.
-Ça va mieux? demande-t-il en s'asseyant.
-Oui.
-Tu ne vas pas dire ça dans 3..2..
Je grimace et lâche une injure en français quand le désinfectant entre en contact avec ma peau, faisant rire Camille.
-On jure en Français, hein? Classe en toute circonstance chérie. Parle lui, dit-elle soudain en s'adressant à Neymar, ça va la distraire.
-Hm.. Tu es Française? demande-t-il en évitant de grimacer face à ma mine dépitée par la douleur.
-Française par ma mère, espagnole par mon père. Mais j'ai été scolarisée en France.
-Et tu es venue vivre ici pour être avec ton copain, c'est ça?
-Surtout pour être avec moi, explique Camille, concentrée sur ce qu'elle fait, mais ne lui dit pas.
Nous rions tous les deux à sa remarque alors que Neymar promet de ne pas en parler.
-Qu'est ce que tu fais, comme travail?
-Je suis traductrice, en Anglais, Portugais, Français et Espagnole.
-Et moi qui voulais te traduire un "merci" ... Donc tu peux travailler n'importe où, en fait?
-C'est ça. C'était mon job à Paris, c'est toujours mon job ici.
-Et ce sera ton job quand on ira filer des jours heureux au Brésil, souffle Camille alors qu'elle pose un nouveau pansement sur ma brûlure.
-Tu es déjà aller au Brésil? demande Neymar quand il me vois de nouveau grimacer de douleur.
-Oui, je retrouve Camille dans sa famille tous les ans pour fêter la nouvelle année. Ça fait combien de temps qu'on le fait? demandé-je à la brune.
-Cinq ans? Peut-être six..? Cinq, parce qu'il y a la fois où on fait le Nouvel An dans un club de stip-tease à Paris.
-Ah oui, c'es ça.
Le brésilien éclate de rire, m'arrachant un sourire malgré moi.
-Ça va, vous n'avez pas l'air de vous ennuyer ensemble.
-Ça, c'est les moments où on est sages, explique Camille en lui adressant un clin d'œil. J'ai fini, assure-t-elle en retirant les mains de mon dos, m'arrachant un soupire de soulagement. Essaie de passer tes bras dans les manches de ton haut, d'accord?
Je m'exécute, non sans difficulté.
-Attends, lâche Neymar en s'approchant, je vais t'aider.
Il attrape les manches de mon haut et les avance vers mes épaules. Alors que le tissu se soulève et que je me retrouve presque seins nu devant lui, il me regarde dans les yeux pour prouver qu'il ne me reluque pas et fait passer chacun de mes bras dans les manches de mon T-shirt. Il baisse le reste de tissu le long de mon ventre, et le contact chaud de ses mains contre mes hanches nues me fait frisonner.
-Merci, dis-je alors qu'il me sourit.
-Il faut que tu manges quelque chose maintenant, dis Camille en retournant vers la cuisine. Tu veux manger avec nous? demande-t-elle au brun.
-Non, je dois y aller là, mais merci.
Neymar se relève et appelle son fils qui accourt vers lui.
-A bientôt, assure-t-il, un sourire au coin des lèvres.
-Oui, salut. Merci d'être passé.
D'un geste lent et doux, il me fait la bise, et alors qu'il demande à son fils de me dire au revoir, je m'accroupis vers lui et il embrasse timidement ma joue. Camille et Neymar se salut en portugais et les deux garçons quittent l'appartement. Je me mets à table et Camille pose une assiette devant moi, attrapant mon menton pour que mon regard croise le sien.
-Quoi? demandé-je face à sa mine amusée.
-Oh, j'en sais rien, on va faire comme si un des mecs les plus sexy du monde du foot ne t'avais pas reluquer à l'instant?
-Calme toi, lâché-je dans un rire. Tu as vu la tête que j'ai? Il ne m'a pas reluqué.
-Crois moi, OK c'est pas ta meilleure tête, mais tu reste sexy. Et il était plus intéressé par la partie de ton corps à moitié caché par morceau de T-shirt qui ne tenait pas en place. Et j'avoue qu'en faisant ton pansement j'essayais de le soulever pour qu'il voie tes seins.
J'éclate de rire face à sa franchise, avalant le petit-déjeuner qu'elle m'a préparé de bon cœur.