The good kind of unexpected | Neymar Jr.

Chapitre 21

Je ne sais pas vraiment depuis combien de temps je suis là, à le regarder. Une minute, peut-être deux. Neymar n'a pas encore remarqué ma présence, et je me demande si son comportement serait différent dans le cas contraire. Toutes, collés contre lui, s'exclament et rient dès qu'il ouvre la bouche. Elles demandent des photos et il accepte, passe ses mains sur leurs tailles alors qu'elles se serrent contre son corps. Il y en a un paquet, mais elles semblent presque interchangeables. Grandes, fines, dont on ne retiendra que la longue chevelure et la grosse poitrine. Et elles sont si proches de lui, ça me met hors de moi, et e me mets mentalement une claque en ayant cette pensée. Je suis pas du genre jalouse. Je ne l'ai jamais été.J'ai assez de confiance en moi pour ne pas me sentir en danger dès qu'une autre fille entre dans la pièce. Et je n'ai aucune raison de me sentir menacée maintenant. Pas avec lui, pas après tout ça. Mais j'étais folle de voir ces filles contre lui, je ne pouvais le nier.
-Salut toi ! Joyeux anniversaaaaire !
Je croise Marc et lui fait la bise en le remerciant en vitesse, contente de le voir.
-Melissa n'est pas là?
-Elle se sent tellement énorme avec la fin de grossesse qu'elle ne veut rien porter d'autre qu'un jogging, donc..
L'Espagnol est sa voix qui porte me vendent auprès de Neymar qui lève les yeux vers nous.Il s'éloigne de la horde de filles où il semblait se noyer et me rejoint. En cet instant, je ne regrette pas le temps passé à avoir laisser Camille jouer avec son maquillage sur moi. Ni de m'avoir fait porter une robe que je trouvais trop sexy. Car le regard qu'il porte sur moi, en cet instant, me crie que je n'ai aucune raison de me sentir jalouse.
-Tu es superbe, lâche-t-il en arrivant à ma hauteur.
Je ne veux pas me jeter à son cou à causes des photographes présents mais je ne peux m'éloigner quand sa main se pose dans le bas de mon dos et qu'il m'attire contre lui. Ses lèvres trouvent les miennes et il m'embrasse en vitesse, me laissant haletante contre lui. Il me donne des nouvelles de son fils qui apparemment va mieux et la soirée commence. Nous rejoignons d'autres membres de l'équipe qui me souhaitent mon anniversaire ou discutent avec le brun. Ce dernier est constamment sollicité par sponsors ou membres du club, et il doit presque donner de lui-même pour rester près de moi. L'absence de Leo et Antonella qui sont en Argentine rendent la soirée ennuyeuse et je finis même par perdre mon homme qui doit suivre un groupe d'hommes d'affaires.
-Hé toi.
La voix d'Alex sonne comme un soulagement et je lui rends son étreinte quand il me tend les bras, me souhaitant un bon anniversaire.
-J'ai appris ce qui s'est passé. C'est pas Paris mais ça passe non?
-J'ai passé une bonne journée, du moins jusqu'à maintenant, dis-je en soupirant, regardant autour de moi.
-Ouais je comprends, lâche-t-il en riant, je ne devais même pas venir. Mais Cam a dit que tu serais ici et.. Quelqu'un est venu pour toi à la maison aujourd'hui.
-Quoi? Qui?
Il n'a même pas besoin de répondre, car la carrure de l'invité se dessine derrière le blond. Son sourire éclatant capte mon regard est je m'exclame, me jetant au coup d'Adan qui m'ouvre ses bras.
-Salut beauté.
-Qu'est ce que tu fais là?! demandé-je lovée contre lui.
-Est-ce que j'ai besoin d'une excuse pour voir ma cousine préférée?
Je me détache en riant, évitant de préciser qu'il n'a qu'une cousine. D'un geste naturel, il prend mon visage entre ses mains et m'observe un instant.
-Tu as grandi. On pousse encore, à ton âge?
-Et toi alors? A peine 20 ans et tu fait presque 2m..
-1m88, me corrige -t-il en souriant fièrement.
-Comment va tout le monde, à Valance?
-Bien. Tu nous manque.
-Hé.
Neymar se rient debout, un air dur sur le visage. Sa mâchoire est serré et son attitude met tout de suite Adan sut la défensive.
-C'est Adan, mon cousin de-
-Et qu'est-ce qu'il fait là?
-Je l'ai..Invité? Camille a dit qu'elle sera ici, donc..
Le brésilien pose un regard froid sur Alex, perdu.
-OK, calme toi mec, lâche Adan à la défense du blond.
Pour toute réponse, il attrape mon poignet et m'éloigne de mon cousin d'un geste vif.
-Ne te jette pas sur lui avec tous les photographes qu'il y a, me dit-il sans même me regarder.
Un silence passe, et je reste immobile sans comprendre quoi faire.
-Bon, lâche Alex d'un ton neutre. Adan et moi on va allez chez moi, et Clem, tu passes quand tu peux, d'accord?
-Je viendrais dès que je sors d'ici., assuré-je.
-C'est ça, faites ça, siffle Neymar.
Le blond attrape Adan par les épaules et le fait sortir de la pièce alors que je pose enfin les yeux sur le brésilien.
-Mais qu'est-ce que tu fais?
-Toi, qu'est ce que tu fais? Restée collée à un autre mec avec tous les reportes..
Il a l'air agacé, presque vexé. Et il n'a pas envie de me faire une crise de jalousie maintenant, après la façon dont je l'ai vu en arrivant.
-Ce n'est que mon cousin, une question de journaliste et c'est réglé. Ce n'est pas comme toi qui te frottes à des bimbos en m'attendant..
J'avais parler sans réfléchir, et je le regrette aussitôt. Neymar hausse un sourcil alors que je jure contre moi intérieurement. Je l'imagine déjà s'offusquer, s'énerver et j'attends en silence que son humeur tombe. Mais à ma grande surprise, quand je lève de nouveau les yeux vers lui un large sourire perce son visage.
-Tu es jalouse? demande-t-il presque sans y croire.
-Non.
-Ohhh si tu l'es !
Ça lui fait beaucoup trop plaisir, et maintenant c'est moi qui suis vexée.
-Tout ça, c'est le boulot.
-C'est pas le problème. C'est juste.. Même si j'étais vraiment jalouse, ça serait justifié.
-Et pourquoi?
-Parce que je sais qu'elles te veulent.
Nouveau sourire conquérant sur son visage d'ange. Je considère la possibilité de l'étrangler.
-Je sais, affirme-t-il.
-Et tu es content?
-Bien-sûr. Parce que ça montre que je pourrais avoir n'importe qui. Et j'ai ce qu'il y a de mieux.
Je grimace, lui faisant constater que ça ne me réconforte pas.
-Ne boude pas, supplie-t-il. Parce que tu ne va pas apprécier ce que j'ai à dire maintenant.
-Oh, vas-y, on est plus à ça près visiblement..
-Il faut que j'aille à Rio pour trois jours à partir de demain. Un truc à visiter, apparemment. Et je suppose que tu vas refuser de m'accompagner.
-Je ne peux pas, je travaille.
-Je sais, oui.
Il reste silencieux, attend sagement ma réaction.
-Au moins, tu rentres au Brésil. Tu dois être content.
-Le Brésil serait mieux avec toi.
Cette fois, ça fonctionne. Il voit que ça me fait plaisir et un sourire perce son visage alors qu'il me rapproche de lui.
-Je vais te manquer? demande-t-il d'une mine amusée.