The good kind of unexpected | Neymar Jr.

Chapitre 30

J'avanced'un pas non rassurée. Je ne me suis pas retrouvée dans un stadedepuis si longtemps, j'ai presque l'impression de ne pas méritéed'être là de nouveau.

-Allez-y.C'est la salle principale, a bout du couloir à droite.

Jeme retourne vers le chauffeur qui me fait geste de m'avancer avant deremonter sa vitre et disparaître. Le Parc des Princes est encorevide de supporters, qui ne pourront entrer pour le match que plustard dans la journée. Pour l'instant c'est juste moi, devantl'entrée personnelle, incitée par une secrétaire à entrer. Jeregrette de ne pas avoir appelé Neymar tout de suite, quand lechauffeur a débarqué devant chez ma mère pour le brésilien.J'aurais dû téléphoné, demandé pourquoi il voulait me voir aprèstrois mois sans nouvelles, peut-être même refuser de venir. Aprèstout il n'avait pas cherché à me contacter depuis que j'étaisarrivé à Paris, à l'exception d'avoir envoyé des fleurs àl'enterrement de ma mère. Il n'avait pas laissé de mot mais Giaavait accompagné l'énorme bouquet d'une carte, me disant de prendremon temps et d'être forte. J'avais essayé d'être forte. Depuistrois mois j'avais enchaîné funérailles et problèmesadministratifs. J'avais même reprit du travail. J'avais fait desefforts, j'avais avancé, mais savoir Neymar au bout du couloirm'angoissais maintenant comme si j'étais toujours aussi déboussoléeque je jour où j'avais quitter Barcelone.

Heureusementje ne le vois pas en entrant dans la grande pièce, et c'est MarcBarta que j'aperçois en premier. Il a l'air surpris de me voir ici,mais s'exclame en vitesse et s'approche de moi.

-MonDieu, tu es là !

Songrand sourire communicatif me fait plaisir et j'accepte l'étreintequ'il m'offre. Beaucoup de joueurs sont là.Je cherche malgré moiNeymar du regard alors que Leo s'approche.

-Salut,dit-il en souriant franchement. Ça fait plaisir de te voir.

-C'estgentil, répondis-je, maintenant à l'aise. Comment vont tes fils ?

-Adorables,lâche-t-il en riant. C'est dommage, Antonella n'est pas venue avecmoi aujourd'hui, elle aurait été trop contente de te voir.

-Commenttu te sens ? Demande Marc.

-Bien.Merci pour les fleurs à l'enterrement, d'ailleurs .

-C'estnormal ma belle, assure-t-il en posant un main sur mon épaule.J'espère que ça n'a pas été trop dur pour toi.

Jen'ai pas le temps de répondre, car Gia fait irruption dans la pièce.Un énorme sourire le prend dès qu'il croise mon regard, et pour lapremière fois il me me prend dans ses bras.

-Tevoilà ! S'exclame-t-il. Ahhhh, tu m'as manqué !

-Ahoui ? Demandé-je malgré moi dans un rire.

-Ouais,dit-il en faisant un clin d'œil. T'es un peu mon partenaire, tu lesais. Et tes petit-déjeuners sont géniaux.

Iléclate de rire, pose affectueusement une main sur ma joue.

-Alors,demandé-je en souriant, pourquoi je suis là ?

-Parceque tu lui manques beaucoup trop, répond-t-il d'un air amusé. Maisqu'il a trop peur de t'appeler , ma beauté.

Leoet Marc rient et confirment ses dires, et mon cœur se sertd'espoir.Et enfin, je l'aperçois. Neymar se tient de l'autre côtéde la pièce, et il a l'air de ne presque pas croire que je sois là.J'avais cru que ça me ferais mal de le voir après tout ce temps,mais je me trompais. Je l'ai beaucoup vu, pendant trois moi. Dans desmatchs à la TV, sur le net pour des rumeurs de couple avec desmannequins, sur son compte Instagram que je ne pouvais pasm'empêcher de surveiller. Le voir maintenant ne fait pas de mal,mais ça fait beaucoup trop de bien pour que ce soit une bonne chose.