-Et là, elle m'a carrément dragué !
-Vous avez le droit de faire ça? Je veux dire, par rapport à la fac.
-Je crois, c'est une "intervenante extérieure", pas une étudiante. De toute façon elle sera là à la conférence, donc je prouverais que c'était de la drague.
-OK, mais tu vois souvent de la drague un peu partout.
-C'est parce que je suis sexy !
-Oui, t''es sexy, c'est pas pour ça que tout le monde te drague.
-Toi tu es sexy, et j'ai jamais vu un mec ne pas te draguer.
-C'est faux !
-Euh.. Salut?
La voix de Neymar nous fait sursauter alors que nous entrons dans le salon. Le garçon, assit sur le canapé, semble amusé par notre discussion.
-Ah, parfait! s'exclame Camille en apercevant le brésilien. Vrai ou faux, que tous les mecs la draguent?
-Camille, soupiré-je alors que Neymar éclate de rire.
-Non, mais du genre rentre dedans. Plutôt du genre à vouloir te plaire.
-Je vais me faire masser par son copain là, alors je ne suis pas sûr de vouloir prendre position, explique le brun.
-Je ne le répéterais pas, souffle-t-elle en Portugais.
-Alors j'approuve, réponds le garçon dans la même langue.
-Vous êtes au courant que j'ai compris ça, n'est ce pas?
-Toi oui, assure mon amie en posant les sacs de course sur la grande table de la salle à manger, mais pas Alex ! J'y vais, assure-t-elle en embrassant ma joue en vitesse. Bonne chance avec le monstre, je t'aime!
Camille s'enfuit et claque la porte derrière elle, me laissant seul avec le brésilien.
-Quand est-ce que tu pars pour le Brésil, alors?
-Ce soir, Alex te masse et il m'amène à l'aéroport. Et toi?
-Demain. Entrainement dans l'après-midi, soirée de libre, et match après-demain.
-Bonne chance alors.
-Tu as un pronostique? demande-t-il, amusée.
-Hmmm.. Tu vas marquer à la seconde mi-temps.
-Pas avant? s'exclame-t-il en riant.
-Au moins tu marques, affirmé-je en feignant un air sérieux.
La salle de massage s'ouvre et Alex en sort avec un joueur que je ne connais pas vraiment. Il me salut en vitesse, dit au revoir au brésilien et quitte l'appartement.
-Ton sac est fait? demande Alex alors que Neymar se lève.
-Presque..
-Menteuse, lâche le blond en riant, rien n'est prêt.
Je lui fait une grimace et il rit, pinçant une de mes joues
-On y va? demande-t-il au brésilien qui le suit sagement. Et toi, fais ton sac !
Je rejoins le dressing alors qu'il referme la porte derrière lui et attrape mon sac de voyage. J'y empile quelques shorts et T-shirts, des sandales, lunettes de soleil et ma trousse de toilette. L'été est officiellement là, ce qui implique de ne pas avoir à se prendre la tête avec le temps. Je remplis le reste de mon sac avec des livres, mon ordinateur et la traduction importante que je dois finir. Rassemblant mes papiers d'identité et mes billets, je vérifie que j'ai toute la documentation nécessaire pour entrer de le pays. Une heure après y être entrer, Neymar ressort de la salle alors que je suis attablée, travaillant tout en grignotant.
-Salut, lance-t-il en me faisant un signe de main avant de quitter l'appartement.
-Tu l'a expédié, fis-je remarquer à Alex alors qu'il ferme la porte derrière le brésilien.
-Je sais, dit-il en s'approchant de moi. Mais je devais m'occuper de toi.
-Ça va, on a encore le temps avant de démarrer pour l'aéroport-
Le blond me coupe, me soulevant de la chaise et me posant sur la table.
-Non, m'occuper de toi, comme ça.
Il écrase un baiser sur mes lèvres et j'y réponds. Ses mains se glissent sous mon T-shirt alors qu'il dépose des baisers dans mon cou et mes mains vont trouver son dos sous sa chemise avant de la déboutonner en vitesse. Il dégrafe mon soutien-gorge et tente de ne pas déplacer mon pansement en me l'enlevant après mon haut. Ses mains se réfugient dans mes cheveux quand ma bouche descend le long de son torse, appréciant son odeur fraîche et musquée. Il me retire mon short pendant que je déboutonne son jean et passe une main entre les dentelles de mon string, me faisant gémir. Nous retirons les derniers vêtements de chacun avec hâte, nous taquinons l'un l'autre à coups de caresses. Il me prend sur la table, doucement d'abord puis avec dureté, me fait crier de plaisir avant de se laisser aller aussi, mon petit corps entre ses bras, hors d'haleine.
-Je t'aime, souffle-t-il en reprenant son souffle.
-Moi aussi, réponds-je en embrassant son cou, avant de me défaire de son emprise pour me rhabiller.
Nous avons à peine le temps d'enfiler nos sous-vêtements qu'il m'approche de nouveau de lui, me prenant dans ses bras avec tendresse.
-Tu vas me manquer, susurre-t-il.
-Ce n'est qu'une semaine, promis-je. Ça sera peut-être moins si elle accouche au début de la semaine.
-Franchement, ils auraient pas pu trouver quelqu'un dans le même pays qu'eux pour garder leur fille.
-Je crois qu'ils considèrent déjà un miracle d'avoir trouver quelqu'un sur la même planète qu'eux pour s'occuper de cette chose.
Il rit et se détache enfin de moi, me sommant de me rhabiller pour qu'on ne soit pas en retard. Je m'exécute et rassemble mes affaires avant qu'on rejoigne le parking. Nous nous mettons en route vers l'aéroport alors que je regarde la nuit tomber sur Barcelone. Alex prend ma main et la caresse avec son pouce, sifflant à l'unisson les chansons passant à la radio. Il semble calme, finalement d'accord avec le fait que je partes. Et ce qui me dérange moi, c'est que ça ne me pose aucun problème de le quitter une semaine pour aller au Brésil. Je sais que je devrais être mal sans lui, qu'il devrait me manquer, mais je me sens bien. C'est mon meilleur ami avant d'être mon petit-ami et je sais que je peux toujours li parler et le contacter en étant si loin, que je peux toujours partager des choses avec lui. En fait, je sais que même en étant loin de lui je vais penser à lui. Mais il ne me manquera pas vraiment, pas physiquement.
Une fois arriver à l'aéroport, je le somme de ne pas sortir de la voiture pour qu'il n'aie pas à se garer. Attrapant mon sac je sors de la voiture et le rejoins côté conducteur.
-Bon voyage bébé.
-Merci.
L'embrassant une dernière fois en vitesse, je rejoins l'intérieur du bâtiment, me mettant en route pour São Polo.
Le trajet est calme est reposant. J'arrive à dormir pendant presque la totalité du voyage, rechargeant mes batteries pour devoir affronter Rafaella. Cependant, même si je sais que je vais avoir du mal avec la nièce de mon amie, je suis contente d'être au Brésil. Cet endroit est pour moi associé à de nombreux souvenirs avec ma meilleure amie. Je me revois avec mes parents, traverser l'aéroport brésilien chaque fin d'année pour retrouver nos amis qui rentraient aussi pour passer les fêtes de fin d'années dans la famille du père de Camille. Mon amie et moi nous retrouvions souvent et dansions, chantions dans l'aéroport en achetant des sucreries et observant les gens de tous les pays. Mes parents et les siens ne manquaient jamais de se retrouver ici pour accueillir la nouvelle année: ils adoraient cette tradition et nous avaient ajouté au programme avec entrain et grande générosité. Le Nouvel An était toujours ma fête préféré, parce qu'on s'amusaient comme des fous ici. Camille et moi nous baladions, accompagnées de nos mères, dans les rues de São Polo et jamais nous n'avions été aussi heureuses. Bien sûr, nous avions vu Barcelone, Paris aussi, mais rien n'est comparable à l'entrain, la cadence d'une ville brésilienne. C'est particulier, c'est vivant. Pendant les premières années, Camille et moi étions persuadés que cette bonne humeur était due à Noël et la Nouvelle Année, et nous avions apprit plus tard que c'était comme ça tous les jours ici. Et on adorait ça, faire partie de cette ambiance festive et cette positivité. C'était comme une façon de faire le plein d'énergie pour toute l'année. On se gavait de soleil, de bonne humeur, d'amour, et on attendait impatiemment le reste de l'année pour se retrouver.
Une fois sortie de l'avion, je rejoins l'intérieur de l'aéroport et y attend que le beau-frère de Camille vienne me chercher. M'ennuyant rapidement, je traîne dans Guarulhos en sirotant un café. Me retrouvant dans le grand hall, je me retrouve en face d'une énorme affiche du capitaine de l'équipe brésilienne, me faisant éclater de rire.
-Regarde qui va être content demain..
Sortant mon téléphone du fond de mon sac, je tape en vitesse un message à Alex.
Suis bien arrivée au Brésil ! (j'attends maintenant que Luis vienne me chercher.. Tu imagines que j'attends depuis un moment). Tu as le numéro de Neymar? Quelque chose à lui montrer.
xxxx
Je reçois une réponse pendant que j'achète mon deuxième café. Je me jette sur l'engin en espérant un message de Luis expliquant mon retard, mais sourit malgré tout devant la réponse du blond. J'enregistre en vitesse le numéro du brésilien et retourne dans le hall, prenant en photo l'énorme poster à son effigie et lui envoies sans même signer le message. Étrangement, réponse immédiate.
Je vois que tu es bien arrivée chez moi ; ) Bonne chance avec ton monstre !
-Hé, Clémentine !
La voix de Luis retentit dans ton le hall, m'arrachant un rire. Je m'approche du grand homme musclé qui me sert dans ses bras avec une telle force qu'il me fait presque mal.
-Attention, supplié-je, je me suis fait mal au dos.
-Oh, bien sur, désolé ! Bon, allons-y, on est pas en avance !
Attrapant mon sac, il se jette dans l'aéroport d'un pas pressé et nous fait sortir en vitesse, rejoignant sa voiture.
-C'est vraiment gentil d'être venu, explique-t-il en sortant du parking pour rejoindre l'autoroute. Tu sais que l'hôpital a prédit l'accouchement de Paula pour demain? Nous allons y aller juste après t'avoir installée à la maison, ça te va?
-Bien sûr.
-Comment va Alex?
-Ça va. On vit ensemble à Barcelone maintenant.
-C'est ce que j'ai entendu. Il parait qu'il travail au Barça, le chanceux.
-C'est ça !
-Gros match pour nous demain, dit Luis en m'arrachant un sourire. J'espère que ma femme aura déjà accouché, que je puisse nous voir mettre une raclée aux Belges !
J'éclate de rire face aux priorités de mon ami, observant la ville à travers la vitre. Pas beaucoup n'a changé depuis Décembre. Un peu moins de soleil visiblement, mais il est toujours là et le climat semble plus sec. La ville a toujours cet élan ethnique et coloré que j'affectionne, me donnant l'impression que tout le monde est chez soi ici.
Luis se gare devant sa grande maison et sort mon sac du coffre. La sœur de Camille et son mari se sont installés dans la maison familiale quand ils ont eu leur fille, alors que les parents de Paula et Camille avaient prit un petit appartement en ville. Paula était devenu la mère ne la famille aujourd'hui, c'est pourquoi elle avait eu la grande maison.
-Clémentiiiine, me crie la dite mère en me voyant depuis le porche. Je me jette dans ses bras, arrivant à peine à toucher ses épaules avec mes mains tant son ventre nous sépare, ce qui nous fait éclater de rire.
-Dernière ligne droite, annonce-t-elle en posant une main son ventre alors que son mari nous fait tous entrer à l'intérieur.
Rafaella est là, sur le canapé du salon. A peine m'a-t-elle vu qu'elle se met à hurler, m'arrachant un soupir.
-Bonjour Rafaella, tenté-je en m'approchant du canapé.
-Je veux paaaaaaaaaaaaas!!!!!!!!!!!!!!!!!! grogne-t-elle avec acharnement alors que Luis attrape les affaires de sa femme pour la maternité avant d'aller les mettre dans le coffre.
-Ecoute chérie, dit sa mère d'une voix dure et autoritaire. Tu vas être gentille avec Clémentine, c'est compris?
-JE VEUX PA-
-Tu n'auras pas ta petite sœur si tu cries.
La petite se tait un instant, semblant évaluer la menace comme une bête sauvage.
-Ma sœur vient demain, assure-t-elle d'une voix dédaigneuse.
-Si tu cries, maman prendra ta sœur demain et tu ne la verra pas. Mais si tu es gentille, Clémentine t'emmènera la voir demain.
La petite ne semble pas rendre les armes -elle garde sa mine renfrognée, prête à attaquer- mais ne crie pas. Affichant un sourire de victoire, Paula m'arrache un rire.
-Ça fait six mois que j'utilise cette ruse, explique-t-elle. Quand sa sœur sera née, je ne sais pas ce e vais pouvoir inventer..
-Tu ne pourrais pas accoucher à la fin de la semaine, comme ça elle serait sage pendant tout mon séjour?
-Ah, ça ne fonctionne pas comme ça, chérie. Si elle passe une journée sans crier elle devient si insatisfaite qu'elle arrête de respirer jusqu'à s'évanouir.
Et avec cette information qui me donne déjà des visions d'horreur, Paula embrasse mes deux joues avec amour avant de quitter la grande maison, me laissant seule avec la petite fille qui déjà fronce les sourcils, prête à grogner.
-Maman dit la vérité. Si tu cries-
-Pas besoin de crier, assure-t-elle d'un ton calme, me regardant droit dans les yeux. Et alors que je n'ose pas imaginer se qu'elle préparer, elle me tourne le dos, prends une grande inspiration et se met à courir à toute allure, se jetant aux grands rideaux.
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-Mhaallo?
-C'est une fille!! hurle Luis, la voix pleine en larmes.
-Ah, eumh, félicitations!
-Tu n'as pas bien dormi, c'est ça?
- Pas encore, plutôt. La bête vient de fermer les yeux, j'espère que tu ne tenais pas trop à tes rideaux, ou ta vaisselle.. Ah, et elle a effectivement tenté de s'évanouir en arrêtant de respirer trois fois.
-Apporte la à la maternité dès qu'elle se réveille ! crie Paula dans le téléphone. Je veux ma famille près de moi.
J'accepte, ne comprenant cependant pas pourquoi ils voudraient être dans le même champ de vision que Rafaella.
Je raccroche et appelle Camille, lui annonçant la bonne nouvelle. Je tombe pile dans une pause entre deux conférences: elle pleure de joie en apprenant qu'elle a une seconde nièce, et de compassion quand je lui raconte ce que la première m'a fait subir. En raccrochant, je remarque que j'ai un message non lu datant de ce matin, à l'heure où Rafaella commençait à caser les verres. Une photo de Neymar apparaît sur mon écran, grimaçant devant le poster à son effigie à l'aéroport. Un rire m'échappe avant de ranger de nouveau l'engin, me souvenant que la gamine avait tenté de le jeter dans l'eau bouillante dans la nuit. Je me prépare un petit-déjeuner constitué d'une douzaine de tasses de café avant d'essayer de mettre de l'ordre dans les dégâts du petit monstre. Elle finit par se réveiller peu de temps après réclamant des nouvelles de sa sœur.
-Ta sœur est là, on va aller la voir apré-
-MAINTENANT!
Je n'ai même plus la force de me battre avec elle, et nous nous jetons en vitesse dans un taxi en route vers la maternité. La petite est surexcité pendant le trajet et ne tient pas en place. C'est seulement une fois arrivé devant la chambre, à la vue de la petite chose qu'elle reconnait comme être sa sœur, qu'elle se calme instantanément. Ses parents lui adressent de grands sourires et lui proposent de venir voir le petit bébé, ce qu'elle fait d'un pas hésitant avec un calme que je ne l'ai jamais vu adopté.
-Rafaella, voici Nina, dit Paula en laissant la petite toucher le bébé d'une main tremblante.
La scène est touchante, et je m'empresse de prendre une photo que j'envoies en vitesse à ma meilleure amie. Je profite de leur temps en famille pour me reposer. Je trouve une chaise dans le couloir et m'y endors instantanément. Quand je me réveille, c'est déjà le milieu de soirée: Rafaella et son père disent au revoir à leur mère et le nouveau membre de la famille, prêts à rentrer.
-Je dois aller chez mes beaux-parents, affirme Luis, faire le tour de la famille pour annoncer la nouvelle.
-Bien sur. Je ramène Rafaella à la maison.
Nous remontons dans le taxi et rentrons chez elle. Elle est encore calme et je n'ose pas parler par peur de briser cela. En entrant, elle demande à manger et je lui prépare un plat qu'elle avale en silence. Après avoir fini, elle demande à aller se reposer, et j'accepte, me jetant dans le fauteuil. D'un pas hésitant, elle s'approche de moi et se jette dans mes bras pour dormir.
-Tu es contente d'avoir vu ta sœur? osé-je demander alors qu'elle cherchait une place confortable.
-Elle est si petite, soupire-t-elle de fatigue. J'ai peur de crier à côté d'elle.
-Autant s'entraîner et arrêter tout de suite, n'est ce pas?
Elle me jette un regard noir mais ne me contredit pas, finit par m'ignorer et s'endort dans le creux de mon cou.
Je me réveille en pleine matinée, Rafaella encore endormie, lovée contre moi. Je la déplace avec délicatesse et me lève. Je me douche, me prépare, range et nettoie la maison, prépare le déjeuner. Je réveille la petite dormeuse vers midi et lui sers à manger, la prépare pour sortir. Elle n'est pas aussi calme qu'hier mais j'arrive à la contrôler, faire en sorte qu'elle ne casse rien. Elle sait que je vais l'amener voir sa sœur de nouveau aujourd'hui alors elle reste tranquille. Encore une fois nous prenons un taxi et rejoignons la maternité. Et alors que nous rejoignons l'accueil pour demander si sa mère a été changée de chambre, la réponse est étouffée par le son strident de la TV près de comptoir.
-Gooooaaaaal!!! Le grand Neymar ouvre la seconde mi-temps avec un but sensationnel !
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The good kind of unexpected | Neymar Jr.
Fanfic"Quand je pense à lui,je ne le vois pas comme les autres le voient. Pas comme le footballeur, la grande star, la légende. Pour moi, Neymar, c'est l'inattendu, tu vois? Il est arrivé, m'a fait totalement craqué, et tomber amoureuse de lui a tout chan...