The good kind of unexpected | Neymar Jr.

Chapitre 28

Désolé pour le retard !! Je sais que j'ai pas posté depuis un moment mais j'étais vraiment super occupée ; je vais surement écrire plus prochainement ! Dites-moi ce que vous pensez dans les commentaires. Gros bisous !

-------------------------------------------------

-Ney... Il faut que je bosse.
Soufflant contre mon cou, le brésilien continue de laisser ses mains se balader le long de mes cuisses. Profitant du peu de temps seuls depuis que je suis arrivée au Brésil, il se préoccupe peu que j'ai des choses à faire et tente de me rendre folle.
-Je t'en prie, bosse.
Il embrasse ma nuque, lâche un rire quand il me sent me crisper contre lui.
-Tu sais que c'est pas possible, la.
La sonnerie de mon portable retentit et il soupire, serrant un peu plus l'étreinte entre nous.
-Ne réponds pas.
J'essaie de me lever mais il me repose instantanément sur ses genoux, me laissant juste le temps de jeter un coup d'œil a l'écran.
-C'est Camille.
Il soupire grossièrement, mais comprend qu'il ne pourra pas me retenir. A contre cœur, il me laisse bouger.
-Tu dois lui dire, lâche-t-il d'un ton sérieux.
Ma grimace est immédiate. Pour toute réponse, je soupire et porte l'engin a mon oreille, faisant mine d'ignorer sa remarque.
-Allo?
-Quand est-ce que tu rennnnnnntre? Tu me manques !
Neymar sait que je n'ai encore rien dit a ma meilleure amie, que je ne veux pas le faire. Ce n'est pas la peine pour moi d'avoir cette conversation, je sais qu'elle va mal se passer.
-Tu me manques aussi, répondé-je d'un ton enjoue. Il faut que je voie avec Ney, mais on rentre surement cette semaine.
M'écoutant attentivement, le brun m'observe en attendant que j'annonce la nouvelle a Camille. Il reste silencieux mais prononce les mots "dis-lui" plusieurs fois. Camille commence a me donner des nouvelles de Barcelone, et j'écoute d'une oreille en tentant de rassembler du courage.
-Dis, Camille? En fait, je vais... Emménager avec Ney. Bientôt.
Un silence se fait un instant, et la brune se met a rire.
-Je suis en train de te raconter un truc sérieux !
-Je sais.
-Si c'est pour me faire une blague, on a pas le temps pour ça parce que j'ai bientôt un cours donc laisse-moi finir et-
-Non, c'est pas une blague.
Cette fois, la réponse est immédiate. Sa voix est agacée, confuse.
-Tu te fous de moi? Pourquoi?
-C'est plus prati-
-Pratique c'est pas une raison.
-Non, je sais. C'est ce que je veux.
-Je comprends pas, crache-t-elle soudain. Ça fait même pas un an que vous êtes ensemble.
-Presque.
-Ouais, presque un an. Ça t'a pris trois ans de relation amoureuse avec un de tes meilleurs amis pour considérer vivre avec lui.
-Je sais. Mais c'est pas pareil.
-C'est sûr, lance-t-elle en haussant de nouveau la voix. C'est pas seulement avec lui que tu emménage. C'est lui, son agent, son fils, sa célébrité.
Elle reste maintenant silencieuse, sachant très bien qu'elle a un bon point et que ça me blesse. Neymar, les sourcils fronces, tente de comprendre pourquoi j'ai l'air si mal.
-Je croyais que tu approuvais pour lui et moi, dis-je d'une voix non rassurée.
-J'approuvais que vous vous voyez parce que je pense que ça t'a fait du bien. J'approuve votre relation parce que je crois qu'il a de bonnes intentions envers toi. Maintenant, est-ce que j'approuve les engagements que tu prends pour une relation encore jeune et complique? Non. Ça, chérie, j'approuve pas.
Mon estomac se noue car bien-sûr, elle a raison. C'était la raison pour laquelle je n'avais rien dit, savant pertinemment qu'elle allait me faire douter. Pas de nous, mais de moi.
-J'ai juste envie de faire des choses bien, dis-je malgré moi.
-Comment ça?
Je lève les yeux et croise le regard de Neymar. Impatient et anxieux comme un enfant, il me regarde sagement en attendant de comprendre la conversation. Il me vois, pas rassurée, légèrement agacée, et sait que les choses ne vont pas bien pour lui. Et il a réellement l'air inquiet.
-Je veux faire en sorte que ça marche, lâche-je en Français à l' intention de Camille. Tu me connais, je laisse toujours tout tombe avant de donner une chance aux choses.
Camille soupire, laisse un blanc dans la conversation avant de reprendre, un ton plus doux .
-Qu'est-ce que ta mère en pense?
--Elle n'est pas encore au courant. Si tu veux lui dire, je t'en prie.
-Ecoute, j'essaie pas de t'énerver-
-Mais tu sais que c'est ce qui est en train de ce passer.
-Bien-sûr, grogne-t-elle. Toi et ton caractère, je peux pas lutter contre ça.
Mon amie me connait. Elle a conscience que je l'écoute et que son avis compte, mais elle me connait libre. Elle sait que, peu importe ce qu'elle pourra dire, je ferais ce que mon cœur me dira.
-Il faut que j'y aille, prétend-t-elle
-Tu m'en veux? demande-je, anxieuse malgré moi.
-Non, chérie. Je suis inquiète pour toi, c'est tout.
- C'est pour ça que je t'aime.
-Je t'aime aussi, assure-t-elle avant de raccrocher.
Neymar me regarde, ses grands yeux plein d'appréhension me faisant face.
-Qu'est-ce qu'elle a dit?
Sans même lui donner une réponse, j'attrape son t-shirt et le rapproche contre moi. Je n'ai pas envie de parler avec lui maintenant et il le sent. Il se laisse faire quand j'embrasse son cou, mais ne se détend pas malgré tout.
-Clem.
-Chut, murmure-je entre deux baisers.
-Joue pas avec moi.
Ses yeux me font face. Il est inquiet, mais le sourire que j'affiche semble le calmer un peu.
-Tu ne veux pas jouer avec moi?
-Franchement, souffle-t-il sans lâcher mon regard. Tu me rends fou...
Ses mains m'agrippent avec ferveur et il plonge son visage dans mon cou en soufflant.
-Tu m'aimes, n'est-ce pas?
Inquiet, son regard croise le mien et il attrape mon visage pour me rassurer.
-Bien-sûr. Tu le sais.
-Prouve-le.
Son sourire est immédiat, et il se penche de nouveau contre moi. Sa main passe son mon T-shirt et je l'embrasse de nouveau alors que la porte claque.
-Les gosses, crie Gia depuis l'entrée, arrêtez les bêtises que vous êtes en train de faire parce qu'on rentre a Barcelone !