Chapitre 20

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Avant que vous ne lisiez ce chapitre, je vous prierais de ne pas chercher à me tuer x)

Aussi, il est assez court contrairement aux autres, mais je tenterais de me rattraper au prochain chapitre ! et bien sur il n'est pas corrigé ^^

Sur ce kiss ♥ et rester zen.

Silencieux, Christian observait les jolies courbes dénudées de la jeune femme qui partageait son lit, les paupières fermées, laissant glisser l'ombre de ses cils sur ses joues légèrement rosées. Ses lèvres pleines étaient encore légèrement rougies, alors qu'un souffle régulier s'échappait de celles-ci. Lentement, il fit glisser ses doigts dans ses mèches brunes, joliment bouclée, puis laissa sa main divaguer entre ses omoplates, puis sur ses reins. Il l'entendit pousser un petit soupir d'aise, bien qu'elle n'ouvrit pas les yeux. Il lui semblait qu'elle se prénommait Isabelle, ou bien était-ce Gabrielle ? Il ne saurait le dire, dans un sens, cela n'avait pas réellement d'importance. De l'autre, il se demandait si, trouver une petite-amie, ne pourrait pas être plaisant.

Parfois, il laissait son imagination divaguer, s'imaginant au bras d'une jolie fille, qui saurait le comprendre, le compléter. Trouver la personne qui lui conviendrait, comme cela avait put être le cas pour son ami d'enfance : Shawn. Au côté de ce colocataire qu'il avait de toute évidence trouvé horripilant dans un premier temps, avant de se laisser charmer par son arrogance, son côté audacieux - il l'avait vu s'ouvrir un peu plus. Aaron avait sut briser sa carapace, ôter un à un, les morceaux de cette armure durement forgée pour se protéger. Il n'aurait pas put imaginer, qu'il aurait réussi à le détourner de cette cruche de Barbara, pour se l'approprier finalement. Il les trouvait mignon, tout les deux.

Lui aussi, aimerait trouver la perle rare, sa perle rare. Ce n'était pas comme s'il avait trente ans et qu'à présent, il devait obligatoirement se prendre en main, mais même du haut de ses dix-neuf, il sentait qu'il devait cesser de jouer au con. Ça ne lui ressemblait pas, il ne voulait pas de cette vie.

Subitement, il entendit un bruit de sonnerie bien que presque inaudible, et tâtonna distraitement la table de chevet prêt de lit pour s'emparer de son téléphone. Sans chercher à comprendre qui tentait de le contacter en ce début de journée, il décrocha, et marmonna :

« Ouais ? »

A l'autre bout du combiné, il perçut une petite plainte similaire à un gémissement, suivit d'un faible bruit de reniflement. Surpris, il se redressa, s'asseyant au bord du matelas, attentive. Des sanglots suivirent ce gémissement, et il put enfin reconnaitre la voix, bien que cassée, de son interlocuteur.

« Shawn ? Qu'est-ce qu'il se passe mec ? »

Il se souvenait que son ami d'enfance avait prévu de se rendre à l'orphelinat ou il avait grandi, en quête de réponse au sujet de ses parents en compagnie de son copain. Que diable s'était-il passé là bas ? Inquiet, il peinait à comprendre ce que tentait de lui dire le brun, qui continuait de bafouiller, butant contre les mots, alors que ses sanglots brisaient le rythme de sa phrase. Finalement, au bout de quelques secondes, alors que Christian faisait les cents pas dans la chambre, mord d'inquiétude, il parvint à avoir une réponse :

« Aaron est partit...Sa voix était brisée, peu assuré. Vient me chercher, s'il te plait, bafouilla Shawn. »

Son ami de toujours semblait être complètement abattu, de quoi l'inquiété sérieusement. Il ignorait ce qui avait bien put se passer entre eux pour qu'Aaron ne décide de partir, abandonnant son petit ami à l'orphelinat tout en sachant qu'ils étaient venu avec une seule voiture. Merde. Ce con avait intérêt à avoir une sacrée excuse pour avoir abandonné son pote, seul, en larme la ou il avait grandit. Coinçant le téléphone entre sa joue et son épaule, il enfila rapidement un bas de survêtement, tout en continuant de parler :

Étincelle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant