J'entrais en trombe dans le bureau de mon père, et je vis le jeune secrétaire de celui-ci assis à sa table, tapotant sur le clavier blanc de son ordinateur. Le bruit de ses doigts tapant les touches était insupportable. Je lui fis un timide sourire, et l'interrogeais :
« - Bonjour ! Où est le patron de la boîte ?
- Sous le couvercle, me répondit-il, se croyant amusant.
- Mais sérieusement ! Où est-il? Je suis Adélaïde, sa fille.
- Oh, je vois. Il est en réunion avec Madame Daven, une grosse cliente. Tu veux faire passer un petit message?
- Non ça ira, merci.
- D'accord. Tu veux un café ou un petit quelque chose?
- Volontiers ! Un café, s'il vous plaît.
- Tutoies moi. Moi c'est Bernard, ravi de te connaître jeune fille! »
Il m'emmena dans le grand bureau peint minutieusement de sa collègue, qui était en congé. Il me prépara un café, et me montra la nouvelle photocopieuse. Elle était grande, pas tellement exceptionnelle, malgré cela, j'aurais du croire le contraire, à en écouter ses paroles. Bernard me donna le café et me sourit, et déclara, d'une voix pleine d'assurance :
« - Tu es tellement charmante ! Dis-moi, Katie, elle n'est pas un peu ... Gênante en tant que belle-mère?- Quelle bonne question ! Elle est invivable, je ne sais pas ce que je vais faire d'elle ! Elle a trompé mon père, avec James en plus !
- Quelle bonne blague! Je sais bien, elle trompe ton père avec tout ce qui est susceptible de lui plaire ! Même avec Johnattan, le motard, qui en passant est le petit-ami de Molly, ma collègue qui est en congé !
- Mon père ne s'en rend même pas compte, c'est désespérant!
- Tu sais, je connais les ragots et les rumeurs de toute la boîte Adé, et je peux te dire que ton cher père s'est fait la jolie pimprenelle Emily. C'était une de ses employées, qui a été mutée ailleurs!
- Je m'en doutais de toutes façons. Je n'ai jamais eu une vie normale, j'en aurais jamais une! Je suis tombée sur la mauvaise famille, la mauvaise vie. Si seulement ma mère était encore de ce monde, c'est la seule à me comprendre.
- Adé, je suis désolée pour ta mère. Toutes mes sincères excuses.»
Mon prénom résonnait si bien quand il le prononçait. Sa voix était calme, posée et très rauque. Il me faisait de l'effet. Il me prit contre lui, me tenant par la taille. Ma douce jupe virvorltait, à cause du vent qui entrait dans la pièce. La fenêtre était ouverte. Bernard m'embrassa langoureusement, puis il m'ôta mon petit blazer bleu foncé. Je gloussais, ce qui intimida le jeune stagiaire. Il enleva sa veste en cuir, puis sa chemisette, je pus voir ses magnifiques muscles, et sa grande pilosité. J'enlevais à mon tour mon joli débardeur blanc. Il me dévora des yeux, et me poussa contre la photocopieuse, qui émit un bruit sourd. Il haussa les épaules et continua à m'embrasser. Il fit glisser ma jupette sur mes longues jambes, et la lança derrière nous. Elle atterit sur le bureau de Molly. Nous étions tous les deux en dessous, et nous nous embrassions si longuement. Il me plaça sur la photocopieuse, et m'embrassa partout, me chuchotant des mots doux. Nous étions à présent, tous deux nus, et un peu intimidés. Mais il m'embrassait toujours autant, en me tenant par les hanches. J'étais sur la photocopieuse, assise. Il était debout, me regardant de ses beaux yeux gris. Je me levais, le pris par le bras, et le poussa contre la photocopieuse ou s'ensuivit une petite séance de massage. Je riais assez haut, et il me mit une main devant la bouche. Nous entendîmes un bruit de pas dans le couloir voisin, puis quelqu'un toqua à la porte. Bernard se rhabilla à une vitesse spectaculaire, et j'en fis de même. Mon père entra dans le bureau quand je remettais ma jupe à volants.
<< - J'avais une pressante envie de satisfaire mes besoin gastriques, alors ton secrétaire m'a montré où se trouvait les toilettes. Merci monsieur, cette séance était tellement envoutante !
- Adé! Arrête tes anneries! Une séance à faire ses besoins intéressent sans doute pas Bernard ! me dit mon père. Bon, je reviens dans cinq minutes, je vais me prendre un gâteau à la caféteria, je parlerai un peu avec Karen, la nouvelle cuisinière. >>
Je regardais Bernard, impuissante. Nous savions très bien que mon père avait une autre envie que manger un biscuit. J'embrassais le jeune homme, avant de lui demander si nous pourrions nous revoir, pour terminer la belle séance. Il me fit un sourire coquin, avant de me répondre que oui. Il partit à l'accueil, pour finir sa journée de travail. Quelques employés entrèrent, me saluèrent et photocopièrent quelques papiers. Je sortis de la pièce, pour aller boire mon café qui avait enfin refroidi. Je fus apeurée, je venais d'entendre un cri venant de m'homme faisant les photocopies. Il s'exclama :
<< - Jeune fille, tu as oublié tes feuilles ! Je peux être le prochain, tu en dis quoi ? >>
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[TOME 1] Une petite jeune fille
Ficção AdolescenteAdelaïde est une jeune fille sérieuse et bonne catholique. Elle habite à Dallas, avec un père richissime et une mère très croyante. Une nuit, celle-ci se fait dévorer par un psychopathe ambulant... Quelques jours plus tard, le psychopathe revient ha...