Last Race

~ CHAPITRE 38 ~

~ Dimanche, 14h58, Mojave Desert in California ~

Accoudée à ma Porshe Cayman SP81-CR bleue, en plein soleil, je bouillonne en attendant le crétin qui veut me défier.

Moi : Bord*l, qu'est-ce que j'ai chaud ! Qu'est-ce qu'il fou cet idiot ? Demandais-je à ma meilleure amie.

Elle est tranquillement assis sur sa chaise longue entrain de faire bronzette avec son verre d'eau remplit de glaçon.

Quelques membres du gang sont présent car ils voulaient assister à la course mais personnellement j'en ai rien à faire. J'ai juste envie de commencer là !

Carter : Il ne va pas tarder ! Et ce n'est pas de ma faute. C'est lui qui a choisi le désert pour te défier. J'allais pas refuser quand même ? Je hoche la tête. Et ça nous change du circuit du gang.

Moi : Tu as raison. Mais si cet imbécile ne se ramène pas dans les 5 minutes qui suit, je le trace et je le tue.

Je commence à marcher en direction de la rivière Mojace.

Courir dans un désert ne sera pas une première pour moi mais qui est assez fou pour choisir ce terrain à 15 heures de l'après-midi et un dimanche ! Il veut mourir ou quoi ?

Est-il seulement au courant que cette endroit s'appelle la « Valée de la mort » en été ?

Je m'approche de l'eau et m'agenouille pour boire un peu d'eau.

Une fois que j'eus prit une bonne gorgée, je retire mes chaussures à talon et m'assois correctement pour contemple l'horizon en plongeant mes pieds dans l'eau.

J'ai tellement chaud que je pourrais boire toute la rivière.

Le paysage est magnifique, soit disant passant.

Nous sommes en été et malgré qu'il fasse une chaleur à mourir et que le périmètre paraît sec, j'arrive à le trouver beau. Les montagnes aussi sont belles et il y a un peu de verdure.

La température doit être d'au moins 40 degrés... Et encore ! Je suis généreuse.

Alors que je suis plongée dans mes pensées, je sens des bras m'entourer ma taille, ce qui me fait sursauter.

Dereck : Ne vas tomber, ce serait affreusement bête de ta part.

Moi : Jamais de la vie ! Même si c'est vraiment tentant avec cette chaleur, soufflais-je.

Il ricane et s'assoit derrière moi en passant ses jambes de chaque côté de mon corps.

M'ayant seulement habillé d'un short avec des petits motifs gris et blanc et un tee-shirt blanc qui m'arrive à niveau du nombril, je peux sentir ses abdomens et son corps qui se tend à mon contact.

J'aime lui faire cette effet.

Dereck : Pourquoi tu t'es mis au soleil ? Il fait hyper chaud, se plaint-il en mettant ma queue de cheval sur mon épaule droite.

Moi : J'avais soif et je trouve que la chaleur est moins forte ici grâce à la rivière.

Il parsème mon épaule de petits baisers jusqu'à mon cou. Sous l'effet qu'il me procure, je penche ma tête sur le côté pour qu'il est un meilleur accès.

Dereck : Tu frissonnes ma chérie, murmure-t-il à mon oreille.

Moi : Pas du tout, mentis-je.

Dereck : Tu n'es pas crédible, il continu ses baisers et je sers mes poings pour ne pas perdre le contrôle.

Moi : Si je l'avouais, tu prendrais la grosse tête.