19/ like father like son

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Tori

     Restons calme Tori, tiens encore deux jours et tu pourras partir prendre l'air à L.A chez ta tante Dina, me répétai-je sans cesse.

"MAIS LÂCHEZ MOI!"

Je sursaute et lève la tête, toutes les têtes étaient dirigés vers la porte, d'où on pouvait voir ma sœur, Naomi, accompagnée de deux policiers. J'écarquille les yeux et tremble de la tête aux pieds comme une grosse fragile. L'étrange spécimen qui se tenait devant nous, et qui nous servait de professeur mit ses mains sur les hanches et grogna, avant de râler :

- Hm.. Hm.. Qu'est-ce que la police fout là?
- Nous cherchons une certaine Martens, répond le policier d'une voix amusée.

"AHHH" criai-je, je plaçai ma main sur la bouche et continuai de trembler.
Mais qu'est-ce que j'ai fait? Victoria tu n'as rien volé? Tu n'as pas kidnappé d'enfant pendant ton sommeil dis moi?

- Puisque que je vous dis que c'est impossible! Ma sœur n'est pas une criminelle, crit Naomi avant de me lancer un regard noir.
- Tori lève la main, ajoute Mme Gosnel.

Je lève la main et bafouille:

- Je.. je suis là... mais.. j'ai rien fait.. je vous.. je vous le jure! Croix... de.. de bois... croix de fe-... fer.. si je me..mens je vais.. en enfer.
- Veuillez me suivre. répondit l'officier, avec toujours cet air amusé

Je range mes affaires, prends mon sac à dos et je me dirige vers eux sous le regard imposant de tout le monde. Naomi roule des yeux et lance :
- Qu'est ce que vous avez à la regarder comme ça?! Vous avez jamais vu quelqu'un se faire arrêter?! les élèves détournent immédiatement leur regard.
- C'est vraiment nécessaire les menottes? dis-je tout bas après que le policier me mit ces satanés menottes 
- C'est cool, tout le lycée aura peur de toi.
- QUOI mais enlevez moi ça!

Kent

- Qu'est ce que t'as fait encore, demande mon père d'une voix ferme.

- Chacun ces affaires. Je te demande juste de libérer cette fille, il soupire et fait un apparaître un sourire sur son visage habituellement inexpressif.

- Cette fille? Elle a l'air de beaucoup te préoccuper. Il place ses doigt sur son menton et réfléchit.

- J'ai pas le temps le vieu, alors tu marches ou pas?

- Comment ça tu n'as pas le temps, tu es derrière les barreaux là, petit merdeux.

- Ah ouais... mince.

- C'est toi ou cette fille, tu me casses les pieds KENT. Pas étonnant que je te renie, tu es une honte. Je sentais mon sang se chauffer et mes muscles se contracter, je voulais mais tellement lui foutre un poing dans la gueule.

- JE TE DEMANDE JUSTE DE LÀ LIBÉRER! C'est pas ton problème si je me retrouve enfermer comme un rat en prison.

- Tu as raison, mais.. je vais te libérer quand même, j'sais plus quoi faire de mon fric.

Tori

"- Êtes vous une complice de Kent Mayers?"

Nous étions dans une salle d'interrogatoire, et la lampe dirigée vers moi m'éblouissait tellement, que je commençais à culpabiliser pour rien. J'avais l'impression d'être dans une série policière, cela m'excitait et m'effrayait à la fois.

- Répondez, ou je prendrais ce silence pour un oui.
- J'EN SUIS PAS UNE JE VOUS LE JURE CROYEZ MOI!
- Je ne suis pas sourd non plus, bon, alors veuillez m'expliquer ces photos? Il me tend des photos de Kent et moi le jour où nous étions poursuivis par la polices
- Mais j'en sais rien moi de pourquoi il était poursuivi par la police! Je l'ai juste aidé! N'empêche j'suis belle sur ces photos, oh mon dieu je suis atteint du syndrome de Kent.
- Vous résistez enplus! Dites moi la vérité!
- Mrde mais c'est la vérité! C'est la voiture de ma sœur! J'étais partie à la pharmacie! Puis Kent est...
- Beau.
- OUI VOILA! Attendez quoi?!
- Tais-toi Kent, je vous pris de libérer cette fille.
- M.Mayers....

Un homme qui avait l'air d'avoir la quarantaine fit son apparition accompagner de Kent. Il avait l'air d'être très très très riche, vu sa dégaine. Il ressemblait énormément à Kent et son expression faciale faisait froid dans le dos.

"Je paye sa caution."

______

Je me retrouvai dans une voiture avec Kent et son père. Le silence pesait, et je me demandai qu'est ce qu'il venait de se passer dans ma vie. Depuis que je le connais, ma vie est une montagne russe, mais depuis aujourd'hui j'ai terriblement envie d'en savoir plus sur lui, sur sa vie. Son père a l'air d'être stricte, et a l'air d'être un homme important dans la société. Je racle la gorge et je peux apercevoir Kent qui me regarde sur le miroir. Je détourne mon regard et rougis de si tôt. Je le remerciais dans ma tête pour m'avoir libérer de cette pression que le foutu officier de police me mettait.
Qui es-tu vraiment Kent Mayers?

- Je suis désolé pour ça Tori, finit-il par me dire.
- T'inquiète.
- Je t'avais dis que t'aurais pas de problèmes.
- Oui...
- Papa, je t'ai demandé de nous déposer devant chez Tori, qu'est-ce qu'on fait là?
- Tu vas dire à ta mère, que tu t'aies trouvé quelqu'un.

Son père sort de la voiture sous le regard noir de Kent. Il ouvre de mon côté et me tend la main. Je le regarde nerveusement dans les yeux et fini par accepter son geste. Kent grogne et sort de la voiture à son tour. L'homme me prend soudainement le bras et me pousse vers son fils. Je laisse échapper un gémissement et fronce les sourcils.

- Qu'est ce que vous voulez?! hurlai-je, surprise.
- Je t'ai payer ta caution alors tu vas avoir l'amabilité d'accepter de te présenter à ma femme
- D-da-d'accord
Mais t'es ridicule bon sang! Tori t'es pas obligée allez viens!
- Non je veux bien! Je te dois bien ça  Kent...

Il soupire et lance un juron avant de répondre :
- Je ne suis pas prêt de te montrer...
- Entrez, dit le père d'une voix grave.

Je pénètre dans leur demeure et reste sans voix, sa maison est juste... magnifique. Je lance un coup d'œil à Kent et celui-ci déglutis et détourne son regard aussitôt. C'est étrange mais j'ai l'impression d'être déjà venu ici... avec mes parents. Son père me fait signe de le suivre, nous montons les escaliers dans le silence et je pouvais sentir que Kent angoissait à chaque marche que je montais. Arrivés à l'étage son père place sa main sur une porte. Je me retourne et je découvre un Kent tout rouge les larmes aux yeux.

"Kent?" dis-je simplement.

Il ne répondit pas et enfouit sa tête dans ses mains. Son père hocha la tête et ouvrit la porte.

À cet instant, l'atmosphère devint extrêmement pesante. Mes jambes tremblaient et des frisons parcoururent l'intégralité de mon corps. Je fronçai les sourcils et je ne pouvais pas détacher mon regard de ce que je voyais.

"Je te déteste"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant