"Je te déteste"

59/ my lips against yours

Tori

La chaleur de Kent me tenait compagnie, pendant que mes yeux essayaient de s'ouvrir malgré la lourdeur de mes paupières.

- Kent où sommes-nous? dis-je en baillant

- Ah! Tu es réveillé?!

- Euh bah oui?

Je fais les gros yeux en réalisant que le visage de Kent était juste au dessus du mien.

- Q'est-ce que tu fais! je hurle en poussant sa tête avec mon doigt

- Aï! C'est bon tu vas te calmer oui! On est chez toi!

- Che..chez moi?

- Oui che...chez toi, dit-il pour m'imiter.

Je me relève et j'aperçois le décor de mon salon.

- Où est ma mère? Où est Paul? Il est quelle heure?

- Ils m'ont ouvert la porte tout à l'heure, ils étaient entrain de partir. Il est bientôt 22 heures Tori et tu dors depuis tout à l'heure.

Je soupire et me laisse tomber sur le canapé.

- Ne reste pas par terre Kent.

- Je n'avais pas le choix puisque mademoiselle a retenu ma main.

- J'ai fait quoi?!

Il sourit puis ferme les yeux en hochant la tête.

- Bon je vais y aller je pense... comment t'as violemment lâché ma main en plus... chuchote-t-il en faisant la moue.

- Reste...

- Tu ne veux pas te reposer?

- Je viens de dormir? Je me suis assez reposée. Oh... sauf si toi tu as besoin de te reposer?

- Non c'est bon je vais rester.

- Tu veux quelque chose à boire?

- Avant tout je pense qu'on doit soigner tes plaies Tori.

- Oh... j'avais oublié, je reviens je vais le faire.

Je me lève sous le regard de Kent, et me dirige vers les escaliers celui-ci se lève également et me suit.

- T'as peur de rester tout seul dans le salon ou quoi? demandé-je en le dévisageant

- N'importe quoi! Je t'accompagne c'est tout.

- Ok...

Nous rentrons dans la salle de bain, Kent me pousse gentiment et me demande de m'assoir sur les toilettes, ce que je fais sans me poser de question. Il s'approche de moi avec un coton imbibé de désinfectant et essuie mes plaies avec, en tapotant.

Kent était concentré, ses sourcils étaient froncés tandis qu'il se mordait la lèvre tout en plissant les yeux.

- Euh c'est bon? demandé-je en levant les yeux au ciel, lorsque l'envie de l'embrasser me passa par la tête.