"Je te déteste"

20/ i want to kiss you

 
Tori

            Je ne pouvais pas m'arrêter de trembler sur place, je restais là, la bouche ouverte, j'étais désemparée. Je voyais de plus en plus flou, j'avais les larmes aux yeux. Je me retourne vers l'entrée et regarde père et fils me regarder attentivement. Kent baissa ses yeux et je pouvais voir que des larmes coulaient, je pouvais entendre les bruits de ses larmes tombaient sur le sol, tant j'étais concentrée sur lui. J'eus un pincement au cœur et je me dirigeai vers la femme toute maigre et pâle, allongée sur le lit. Il y avait plein de fils autour d'elle, des machines qu'on retrouve que dans les hôpitaux, et pleins de boite de médicament entasser au pied du lit. Il y avait à côté d'elle un moniteur. Dire que cet objet surveille chaque battement de cœur. Ses os ressortaient énormément. Je m'assis sur la chaise juste à côté et la contemplais de près. Elle ouvrit les yeux, me faisant sursauter. Elle avait l'air tout aussi surprise que moi.

- Bonjour... dis-je gênée
- Marta, voici Tori, ajoute le père de Kent.
- Où est Kent? Je veux le voir.., dit-elle d'une voix faible.

Je lance un regard suspicieux à Kent.
Il fronça les sourcils, serrant ses poings de toutes ses forces. Il frappa le mur à l'aide de son poing et s'éclipsa. Je racle ma gorge et me gratte la tête. Qu'est-ce que je fou là nom de Dieu.

- Il est toujours en colère ce con, dit-il en soufflant.
- Mon garçon... dit-elle essoufflée. Qui est cette fille?
- Salut! Je fis un grand sourire et fis un peace avec mes doigt.
- Quelle charmante jeune fille, dit-elle avant de tousser fortement.
- Je vous laisse toutes les deux.
J'hoche la tête et soupire, je ne savais pas du tout ce qu'il attendait de cette rencontre mais bon, je pose mon regard sur la femme et mon regard s'adoucit.
- Marta... je-
- Je suis contente que Kent ait trouvé quelqu'un d'aussi charmante.
- Euh... oui..
- Parles moi de toi.
- Je suis Tori.. enfin, Victoria Martens, j'ai une soeur, Naomi. Je suis dans le même lycée que votre fils.. Et mon pè-..

Soudain j'eus un flash back de mon père, à l'hôpital. Il était dans le même état que la mère de Kent. Je souhaitais  pleurer toutes les larmes de mon corps, et la serrer dans mes bras tant cette imagine était douleureuse.

- Qu'est que tu as? dit elle en toussant
- Ne vous en faites pas pour moi...
- Pleure si tu veux.. tu sais personne ne t'en empêche, dit-elle en respirant fortement. Je n'allais pas pleurer ici devant elle, alors qu'elle était dans un état ignoble.
- Mon père est mort. Ma mère travaille dans une entreprise et a trouvé son petit ami Paul là-bas.
- Comment est-il mort, si ça n'est pas trop indiscret?
- Mon père... avait une maladie incurable. C'est jours étaient compter depuis longtemps.
- Oh je suis désolée pour toi. Elle prit ma main, et je lui souris, du moins j'essayais.
- Ouais...
- Et Kent? Parle moi de mon fils?

Je déglutis et me gratte le front, qu'est ce que je peux lui dire? Que son fils est un pur connard et accro aux filles? Qu'il se fait poursuivre par la police? Qu'il aime se taper des filles avec des grosses poitrines? Je soupire et fini par dire :

- Kent... C'est un garçon... étrange.
- Étrange?
- Oui très étrange, fin si vous voulez... il ne sait pas vraiment quoi faire dans sa vie.. Je dirais qu'il est perché comme mec, fin perdu, oui perdu.
- Continue, s'il te plait... disait-elle le sourire aux lèvres
- Il est... comment dire.. Séducteur? Il aime beaucoup séduire tout ce qui a des formes? Vous voyez ce que je veux.. ce que je veux dire ou pas? dis-je complètement gênée

Elle me regardait avec cet air si abasourdi, je voulais juste disparaître sur place, ce n'est pas si évident, en toute franchise je connais à peine son fils. Et en plus de ça, je ne l'apprécie pas vraiment. Comment dire, Kent n'est pas mon ami, mais pourtant il prend tellement place dans ma vie. Je suis très reconnaissante envers lui, il m'a sauvé mainte et mainte fois. Je.. il me complique la vie quoi.

"Je vois."

Pitié de me dites pas que j'ai dis ça à voix haute.

"Il est dragueur quoi"

Je libère l'air que j'avais comprimé dans mes poumons, j'ai eu chaud.
Elle était dans un de ces états, je ne comprenais pas pourquoi elle ne connaissait pas Kent. Comment cette situation a pu arriver.

- Je suis désolée, je n'ai rien à faire là... Je.. je comprends pas pourquoi.. Je devrai y-
- Reste s'il te plaît.
- Je suis désolée je n'y arrive pas. Je peux pas vous regarder dans cet état, dis-je aux bords des larmes.

Je me lève et sors de la pièce, je me laisse glisser contre le mur et respire calmement avant d'éclater en larmes.

- Pourquoi est-ce que tu pleures? demande une voix rauque, M.Mayers.
- Je ne sais pas, je suis désolée, mais je vais y aller, je ne sais pas à quoi vous vous attendiez de cette rencontre mais je suis certaine que j'ai échoué. Je me lève et essuie mes larmes.
- Notre famille... n'est pas soudée. Je voulais juste que mon épouse s'épanouit du bonheur de Kent. Tu es sa petite amie n'est ce pas?
- Co-, qu-, hun?! Non.. Je ne suis pas sa petite amie! Je suis désolée mais non.
- Comment ça, quoi?! Tu n'es pas sa petite amie?!
- Je... je suis.. j'en sais rien de ce que je suis pour lui, je vais y aller au revoir.

Sur cette phrase, je tourne mes talons et me dirige vers les escaliers, ayant les larmes aux yeux, je ne voyais pas très bien, je loupe malheureusement une marche, ha, pas une mais dix je dirais. Je roule dans les escaliers mais je me rattrape en me levant à la dernière seconde.

"TORI?!"

Je venais de plaquer Kent contre le mur, celui-ci voulait accéder aux marches. Je devins toute rouge. Il me regardait, fronçant ses sourcils. J'avais mes mains sur son torse, (musclé au passage), et nous étions tellement proche. Son regard s'adoucissait, tandis que mon regard devenait noir. Il posa sa main sur ma joue.

Je regarde ses lèvres, et mon cœur se mit à battre à cent à l'heure. Le sien aussi, je pouvais l'entendre, sous ma main.

- Je.. je suis désolée.
- T'es pas douée, tu sais même pas descendre des marches correctement.
- Bon je dois y a-
- Tori, j'ai tellement envie de t'embrasser là tout de suite.

"Qui t'en n'empêche? Fais le?"