Dark side. (with Zayn Malik) TERMINÉE.

Chapitre 12.

Zayn:

Je n'arrivais pas à dormir, mes draps étaient froissés à cause de mes nombreux mouvements brusques. Des bruits suspects résonnaient sans arrêt dans ma tête, ça me rendait fou. Mes pensées étaient désorganisées je ne comprenais pas ce qui se passait autour de moi, j'entendais ma fenêtre claquer alors qu'il me semblait qu'elle était fermée, mais le pire était cette voix qui m'envahissait chaque soir depuis à peu près deux mois, elle se faisait de plus en plus fréquente. Je tenais durement ma tête sentant la douleur insoutenable. Je grognais et gémissais de douleur, priant pour que toute cette mise en scène cesse.

-Allez vous en. Chuchotais-je.

"Zayn, tu sais bien que tout ça c'est dans ta tête, je ne suis pas réellement la, c'est ton esprit, c'est ta folie."

Je lançais mon poing dans le vide, tentant de cogner cette personne qui parlait.

"tu es mauvais, regarde toi, tu es tellement pitoyable."

"Tu résous tout par la violence, mais sache une chose, tu ne pourras jamais rien contre moi"

Cette voix était presque inaudible et parait impossible à interpréter à première entente.

Je pressais davantage ma tête, j'avais peur que mes tympans explosent. Un bruit sourd hantait mes oreilles me laissant souffrir inconditionnellement.

Je laissais échapper un cri de douleur en m'enfonçant sous ma couette.

Amélie:

Je me réveillais soudainement lorsque j'entendis un léger cri, cela semblait provenir de la chambre de Zayn. Je me frottais les yeux afin de parvenir à me réveiller décidant d'aller jeter un coup d'œil dans la chambre de celui-ci.

Je poussais lentement la porte, j'entendis les cris étouffés de Zayn.

La scène qui s'offrait à moi refroidit l'ensemble de mes membres. Zayn était totalement recroquevillé sur lui même, serrant sa tête de chaque côtés, il semblait perdu, plié de douleur, un vague frisson m'envahit. Il avait l'air tellement vulnérable que ça me pinça le cœur. Je ne savais pas si je devais aller l'aider ou repartir dans ma chambre.

Je me souvins alors de la fois où Zayn était venu vers moi lorsque mon état était déplorable, il ne m'avait pas ignoré alors je n'allais pas faire comme si je n'avais rien vu. Je m'avançais doucement jusqu'à lui et tendu ma main à son épaule, exerçant une légère pression.

Il saisit rapidement et fortement mon poignet me laissant pousser un cri de douleur, lorsque ses yeux croisèrent les miens il se détendit et relâcha son emprise. Son regard était désorienté, sa lèvre inférieure tremblait dû à la peur, je vins m'asseoir à ses côtés.

Je saisis sa main et caressé lentement le dos de celle-ci, dessinant quelques cercles pour le détendre.

-Qu'est ce qui ne va pas? Murmurais-je.

Il ne me donna pas de réponse, il se contenta de me tirer à lui.

Je m'allongeais contre son torse, et continuais de faire des mouvements circulaires sur sa main gauche.

Il nicha sa tête dans mon cou, humant mon parfum naturel.

-Il est partie grâce à toi. Dit-il dans un murmure.

J'écarquillais les yeux, de qui parlait-il?

Il n'y avait personne d'autre dans cette chambre. Je sentis ses bras me serrer davantage, il croisa nos jambes, réduisant le peu d'espace qui nous séparait, me laissant perplexe. Il avait gardé sa tête dans mon cou, je sentais son souffle chaud contre mon épiderme,me procurant sa chaleur. Ses battements de cœur cognaient durement dans mon dos.
A ce moment précis, Zayn ressemblait à un enfant venant de faire un cauchemar, il avait besoin d'être rassuré et de sentir qu'il n'était plus seul. Sa respiration était encore lourde et irrégulière je le sentais trembler légèrement, sa peau était gelée, je tentais de le réchauffer mais il saisit ma main créant alors un nouveau contact.

-je suis à bout, il me hante chaque soir, il me rappelle sans arrêt toutes les conneries que je fais, aide-moi. Me supplia-t-il.

J'étais bouleversé par son annonce, complètement prise au dépourvu.

-Libère moi de ce démon. Poursuit-il.

Je le fixais, indécise. Zayn, si seulement je savais de quoi tu me parlais.

Il donnait l'impression d'être fou, il ne pensait plus clairement, lui qui était un être ingénieux et prématuré. Mais peut-être que cette facette de Zayn disparaissait le jour pour faire de nouveau son apparition la nuit.
Je me tournais de façon à lui faire face. La fatigue était lisible sur ses yeux à cause de ses troubles de sommeil. Son regard vulnérable me fit revenir à la dure réalité.
Zayn m'avait donné plusieurs raisons de douter, mais à présent j'avais la certitude qu'il était déchiré intérieurement et il venait de se dévoiler totalement.

-Zayn...Articulais-je.

Il me regarda attentivement, attendant la suite de ma soudaine prise de parole.

-Comment pourrais-je te libérer si je ne sais même pas contre quoi je dois lutter?

Il se positionna sur le côté en se maintenant à l'aide de son coude, il fronça les sourcils, comme si la réponse à ma question paraissait évidente, son comportement était ambigu et je doute qu'il puisse s'imaginer à ma place et calculer tout ce que cela signifiait.
L'envie de lui hurler dessus me tiraillait l'esprit, l'envie de lui crier qu'il était une énigme à laquelle il n'existait aucune réponses logiques, qu'il était indéchiffrable et que toute cette énigme me torturait depuis qu'il avait franchi le seuil de cette maison. Je rêvais de lui ordonner de partir, d'arrêter ce jeu, de tout stopper. Mais l'autre partie de moi l'encourager à continuer et à le supplier de rester car depuis la mort de ma sœur il était le seul à pouvoir me procurer autant de bien. Je me sentais proche et éloignée à la fois de cet être qui avait parvenu à foutre en l'air mes pensées. Ouais mon existence et mes habitudes avaient été bouleversées par sa rencontre inattendue me laissant incapable de réfléchir à quoique ce soit en sa présence. Aussi cliché que cela pouvait-il paraître.

Zayn

Elle m'observait sans gènes pour le première fois dans les yeux, ses yeux noisettes me dévisageant curieusement.

A la minute où elle était venue me rejoindre la voix avait cessé à mon plus grand soulagement.
Je tendis soudainement la main et caressais ses cheveux, passant mes doigts dedans, constatant qu'ils étaient parfaitement démêlés.
Elle me sourit tendrement, le geste lui plaisait alors je continuais.

-Pour gagner le combat, il faudra simplement que tu sois présente. Dis-je calmement en réponse à la question qu'elle m'avait posé précédemment. Elle hocha simplement la tête, je doutais qu'elle ait compris mais au moins j'avais passé le message.

Lorsque j'arrêtais mes caresses, son sourire tomba lentement, visiblement déçue. Je la pris alors une seconde fois dans mes bras, me surprenant moi-même pour être aussi tactile ce qui n'était sûrement pas mon cas en temps normal. J'humais son doux parfum, et laissais un baiser humide sur son cou ce qui l'a fit frissonner à mon grand plaisir. Je gardais donc ma tête dans son cou la sentant s'assoupir doucement mais sûrement. Je m'endormais peu de temps après elle, totalement relaxé par sa simple présence.

"La danse est tel qu'un sommeil réparateur, bénéfique avec ses nombreux rêves qui vous emportent dans les bras de Morphée"

Note de l'auteur: mes derniers chapitres sont courts et je m'en excuse mais ils me paraissaient révélateurs :) n'oubliez pas de votez et commentez ça fait toujours plaisir!