Dark side. (with Zayn Malik) TERMINÉE.

Chapitre 36.

Zayn

J'observais tour à tour les deux personnes qui comptaient pour moi. Il était évident que ce choix était inenvisageable et j'aurais largement préféré me sacrifier. Ma jeune sœur me fixait intensément, il était clair qu'elle s'attendait à ce que je la choisisse, après tout c'était mon sang. Je ne voulais pas la perdre, pas elle. Amélie n'osait plus me regarder dans les yeux, elle observait le sol d'un air las, vide. Je ne pouvais pas imaginer une vie sans Amélie, à présent elle occupait une place importante. Auparavant je n'aurais certainement pas hésité, pour sauver à n'importe quel prix ma sœur. Mais cette fille, oui cette fille avec ses mimiques adorables, son sourire craquant, avait réussi à placer la barre très haute au point de rivaliser avec un membre de ma famille.

-Il va falloir faire un choix Zayn. Ricana le Chef.

Je déglutis, ceci ne pouvait pas être réel. J'essayais tant bien que mal de défaire les liens qui me rattachaient à cette chaise mais je n'y parvenais pas. Je me rappelais avoir un couteau suisse dans ma chaussure mais je ne pouvais pas l'atteindre et il était trop risquer de faire une tentative devant autant d'homme.

-Je vais te faire une faveur, je vais te laisser réfléchir pendant 30 minutes, ni plus ni moins, si tu n'as toujours pas fait ton choix je tue les deux.

Il n'ajouta rien de plus et fis signe à ses hommes de quitter la pièce avec lui. Je ne réalisais toujours pas ce qui était en train de se passer et pourtant il fallait que je réagisse, et vite.

Sarah n'était pas attachée, elle était assise à même le sol et se tenait fermement les genoux pour ne pas flancher.

-Sarah viens par là. Murmurais-je.

Celle-ci releva la tête et fronça les sourcils, néanmoins elle ne posa pas de résistance et s'approcha dans ma direction. Amélie observait la scène sans dire un mot, elle semblait intriguée par nos faits et gestes.

-J'ai un couteau dans ma ma chaussure, prends le et défais-nous. Lui désignais-je.

Elle s'exécuta, sachant pertinemment que j'avais un plan en tête.

Lorsque je fus enfin libre je m'empressais de libérer Amélie à son tour. Elle frotta ses poignets et grimaça, sûrement dû à la douleur que les cordes avaient exercé sur ses membres. Je saisis son visage entre mes mains et je l'embrassais doucement. Le baiser était tendre et passionné, nous évacuons toute la peur et la tendresse que nous possédons. Elle agrippa ma nuque timidement et je pus m'empêcher de penser que j'adorais lorsqu'elle prenait des initiatives.

Ma sœur toussa exagérément pour nous rappeler sa présence.

-Je veux pas vous couper mais, on doit s'évader d'ici je vous signale. Râla-t-elle.

Je me mis à rire doucement bien que la situation ne me permettait pas de le faire, Amélie se contenta d'ébaucher un sourire.

Je me relevais rapidement et aidais Amélie à en faire de même. J'observais la vaste pièce pour trouver une issue. Je trouvais alors une grille je m'approchais de celle-ci, elle menait au conduit d'aération. Je me tournais alors vers les deux adolescentes.

-Même pas en rêve. Refusa ma sœur.

Je fronçais les sourcils et lui lançais un regard sévère. 

-C'est notre seule chance de pouvoir sortir d'ici après c'est toi qui vois. Annonçais-je sèchement. 

Amélie ne décrocha pas un mot, elle observait la grille silencieusement se balançant nerveusement d'un pied sur l'autre.