Chapitre 12

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Je restai encore quelques minutes à terre, puis me relevais. Je partie en direction des escaliers quand j'entendis une voix m'appeler :

- Spencer Harmony McLaughlin ! J'ai quelques mots à te dire ! s'exclama un papa énervé.

Oups ?!... Mon père ne m'appelait jamais par mon prénom. Il le détestait. Il m'a juste appeler comme ça car ma mère voulait ce prénom, et quand elle veut quelque chose, elle l'a. Mais ensuite, vers mes huit ans, j'ai ordonné à tout le monde de m'appeler Harmony car je détestai mon prénom. Pourquoi ? Je ne sais pas.

Bref, je m'égare du sujet.

J'entrai dans le grand bureau de mon père où je le vis assit sur son grand fauteuil, derrière un grand bureau. Le dossier du fauteuil faisait 5 mètres de haut ; le bureau était long en longueur et était en demi-cercle. Derrière, la fenêtre faisait tout le mur. Vue sur le jardin.

- Que se passe-t-il ? demandai-je en m'asseyant sur un fauteuil devant le bureau.

Il haussa un sourcil et me montra un dossier. Mon dossier scolaire. Aïe...

- Tu m'expliques ces notes ?

- Bah...

- Rien à dire ? Tu sais jeune fille, si tu ne travailles pas bien cette année, l'année prochaine tu iras au pensionnat chez ton oncle Jean en Australie.

- Oh non ! Pas oncle Jean ! dis-je en me levant du fauteuil.

Il me fit signe de me rasseoir, ce que je fis, et il m'annonça :

- Tu ne veux pas aller chez oncle Jean ? Très bien ! Alors d'ici Noël, je veux que tu dépasses les 15 de moyenne partout. Tu fais ce que tu veux, comme tu veux, mais 15 de moyenne partout ! Je ne veux plus voir tes moyennes de... 3 ; 10 ; 4 ; 8 ; 5...

J'hochai la tête et me levai du fauteuil. Il me tendit sa main et lâcha en soupirant :

- Je n'ai pas une croix à faire signer, par ton professeur de maths ?

- Ah... si...

Je sortis mon carnet de mon sac et lui tendis. Il signa ma croix et me pointa la porte pour que je quitte son bureau. Je récupérai mon carnet et quittai la pièce. Je montai les escaliers et allai dans ma chambre. Je jetai tous parterre, retirai mes converses, mon jean, ma veste, mis un short de sport et m'allongeai sur mon lit. Je regardai mon plafond. Malheureusement, il y avait une grande photo de moi et Calvin en train de nous embrasser. On était au bord d'un lac, l'année dernière. Que tous les deux. C'était aussi le jour de ma première fois. Le 10 Septembre 2014.


FLASHBACK -10/09/14- :

J'étais allonger sur ma serviette de plage. Calvin était partit chercher du coca dans le frigo du chalet de ses parents. Après quelques embrouilles qu'on avait eu au lycée, il a voulut se faire pardonner. Je le trouvai trop proche d'Erika Erison, la « pute » du lycée. Il m'avait, moi. Depuis le 25 Février 2014, il m'avait. Mais non. Il préférait aller avec cette pimbêche. Mais, il a prévu de se faire pardonner de tous ses erreurs. Enfin... J'espère.

Je suis, malheureusement, une fille naïve et je donne ma confiance facilement. Mais au début, j'hésitai à sortir avec lui. C'est vrai ! Qui sortirait avec un coureur de jupon ? Il était beau, certes pas plus que le meilleur ami de mon jumeau, mais il était beau. Putain ! Je pense encore à ce connard !

Je riais légèrement. Tristan Miller. Le connard que je déteste depuis ma tendre enfance. C'est vrai quoi ! Qui ne penserait pas à un garçon mignon mais con à la fois ?! Sauf, que je suis avec mon copain et non avec un bâtard.

Calvin revint avec les deux canettes de coca et en plus un bol de chips. Je souriai en le voyant arriver mais je l'ai quand même trouver un peu long.

- Désolé, d'avoir été long, mon cœur ! Mais les canettes étaient dans la cave !

Sauf, qu'il n'y a pas de cave. Mais naïve comme je suis, je ne fis aucun commentaire. Je le remerciai et pris la canette de coca de sa main et commençai à boire en regardant le ciel étoilé. Calvin se mit derrière moi et me rapprocha de son torse.

Toute la soirée, le portable de Calvin ne faisait que de vibrer. Que des messages ! Et de qui ? Je n'avais pas le droit de voir. Tu parles de confiance !

Nous étions maintenant dans le lit. Calvin commençait a m'embrasser dans le cou et, avec sa main, caressait ma hanche et ma cuisse.

- Éteins ton portable... lui-chuchotai-je en tirant ses cheveux.

Je ne voulais que personne interrompe cette instant. Personne. Même pas cet inconnu. Il m'embrassa chastement avant d'éteindre son téléphone et le mettre dans la table de nuit. Il se pencha vers moi et m'embrassa en retirant mon t-shirt.

Depuis cette nuit-là, il s'était de plus en plus éloigné...

Depuis cette nuit-là, il s'était encore plus rapproché d'Erika Erison...

Et depuis cette nuit-là, je me suis mûrie et devenue incorrecte en cours...

FLASHBACK -10/09/14-


                  

Je me levai et me mis debout sur le lit. Je pris la photo et la déchirai en laissant des larmes couler.

Depuis cette nuit-là, j'ai sue que j'avais fait des erreurs.

*Celle de le croire quand il disait qu'il m'aimait.

*Celle de l'aimer alors qu'il s'en foutait.

*Celle de m'avoir donner à lui.

*Celle d'avoir été naïve et amoureuse.

Samedi, tous les pièces du puzzle s'étaient regrouper.

Il me trompait depuis le début de notre relation et se foutait de ma gueule avec elle.

A cause du fait qu'Erika me déteste et qu'elle voulait se venger à l'époque.

On peut vraiment dire que c'est une « pute » et pas qu'en niveau sexe...

Le Faux Couple ParfaitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant